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 Love the way it hurts { Mania

whatever happens, we are deathless
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MessageSujetLove the way it hurts { Mania      #☾.      posté le Lun 14 Jan - 14:26
Mazen Vanserra
you got two black eyes
Mazen Vanserra
pseudo : Bluefeathers, Anaïs
credits : scarred euphoria (avatar)
Faceclaim : King Namjoon
Multifaces : Zélie Havilliard & Jazz Kyôdo & Ozan Saab
Inscription : 08/01/2019
Messages : 113
true color : chocolate
timelapse : 27 ans.
heart rate : Fiancé, dit le contrat, dit la bague autour du doigt de Yunia. Womanizer, crient son regard et les filles entre ses draps. Amoureux ? Destructeur. Possessif, violent, jaloux, et pourtant, revendiquant sa liberté pour mieux s'en priver deux secondes après.
purpose : Directeur de la sécurité pour les établissements des deux aînés Kane.
magic scale : Niveau 2, le niveau 3 semble à portée de main.
powerplay : Per fumare, c'est par la fumée qu'il vous aura, des senteurs soigneusement choisies s'échappant des nuages qu'il crée à partir d'une simple étincelle.
Black Dimes : 1519
AUTUMN COURT
AUTUMN COURT

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love
the way it hurts
ft. Yunia Kane


And happy birthday, bitch.
La soirée bat son plein. Le défilé habituel des hommes en costume, suivis de silhouettes moins habillées. De jeunes loups venus pour frissonner, de jeunes femmes dénudées espérant ne pas rentrer seules, de femmes mûres venues pour mettre la main et le reste sur de la chair fraîche. Au milieu d’eux, le chef de la sécurité se fraye un chemin. On s’écarte plus qu’il n’a à pousser les gens. Sa haute stature et son visage ciselé au couteau sont connus de tous les habitués, et ceux qui poussent la porte de l’endroit en ont entendu parler. S’il n’est bien évidemment pas aussi célèbre que la maîtresse des lieux, sa réputation le précède. Et bien malavisé serait celui ou celle qui tenterait de semer le chaos dans the Satirical Sun. Le seul autorisé est celui, propre aux lieux, qui s’en empare dès que la nuit tombe. Et rien n’échappe au regard acéré de l’homme. Rien, et surtout pas la propriétaire, toujours dans son champ de vision, quoi qu’il fasse, où qu’il aille. Si c’est que lui ne la lâche pas du regard ou elle qui s’arrange pour qu’il ne puisse jamais l’ignorer ? Un savant mélange des deux, une danse qui s’est instaurée depuis qu’ils travaillent ensemble. Ils n’ont pas choisi. Mais sont forcés de reconnaître que l’alliance fonctionne à merveille. Sans doute beaucoup mieux que l’autre, physique, qu’on cherche à leur faire prendre. Enfin. Qu’on leur imposera, plutôt. L’heure ne devrait pas tarder à sonner, avançant l’un comme l’autre en âge. Pour l’instant … pour l’instant, Mazen se contente de faire son travail. Il s’agit d’un soir comme un autre. Ou presque. Pour l’observateur averti, de ceux qui parviendraient à déchiffrer le mystère dont il s’entoure soigneusement, il y a quelque chose dans son regard qui peut inquiéter, qui peut faire se questionner. Une absence, de temps en temps, qui ne se produit pourtant jamais d’ordinaire. Les derniers jours ont été difficiles, même pour lui. Parce que ces dates ne sont jamais agréables. Parce que cela fait quatre ans qu’un duo qui a beaucoup compté est sous terre. Et il serait suicidaire de le provoquer ces jours-là. Cela, ses employés l’ont compris, quand il a plaqué un des vigiles contre le mur pour avoir un peu trop insisté pour voir le sac d’une dame, deux soirs auparavant. Le message est passé : ne pas contrarier le boss ces derniers temps. Ce qui semble assez compliqué. Comment savoir ce qui peut déclencher son ire ? Oh, assez facile. Demandez à la créature de rêve – ou de cauchemar – à l’autre bout de la pièce.

Des romantiques auraient pu vous dire qu’il s’agit ce soir de leur troisième anniversaire. Qu’y a-t-il cependant à fêter, me direz-vous ? C’est là que les choses se compliquent. D’autres se seraient envoyé des messages. Auraient prévu de se retrouver. Auraient fait quelque chose. Eux … eux se contentent de faire ce qu’ils savent faire de mieux : danser de loin. Elle, entourée de l’habituel essaim d’hommes plus ou moins âgés, tentant de voler un morceau de la poupée qui ne demande qu’à se faire admirer, choyer. Et lui … lui n’est pas en reste, ne vous inquiétez pas. Mais il déteste voir ça. Et n’a d’ailleurs aucune raison de rester là à lui donner ce qu’elle veut : un public. Et qu’elle lise sur son visage à quel point il a envie de leur éclater la mâchoire à mains nues. De briser leurs doigts un par un. Peut-être même d’en couper un pour leur faire manger. Qui sait. Ses mains gantées frémissent et il serre brièvement le poing droit avant de se détourner. Elle a toujours le chic pour le déconcentrer. Il ne lui reste qu’une heure de service. Et après … après il pourra rentrer. Seul ou accompagné. Non. En réalité, il sait qu’il rentrera accompagné. D’elle. Quitte à assommer une autre crevure avec laquelle elle pense lui échapper. A moins qu’il ne la fasse venir à lui, cette fois. Qui sait. Et, comme en réponse à son interrogation, une main se pose sur son épaule, se raccrochant au tissu de sa veste noire, contraste saisissant avec les tenues colorées et très ajourées des clients. Et ses prunelles accrochent de la soie rouge, du peignoir de Candace. La danseuse est là depuis déjà quelques mois, et semble ne pas spécialement tenir à son emploi, profitant de chaque occasion pour venir provoquer Mazen, au nez et à la barbe de Yunia. L’étoffe la couvre à peine, descendant du podium où elle était perchée, en toute petite tenue écarlate qu’elle laisse entrevoir. Sa main glisse dans le dos de l’enfant de l’Automne, se rapprochant de son oreille : « Already leaving ? » Il ne se prive pas pour apprécier le spectacle qui s’offre à lui, glissant sur la peau parfaite découverte. « Not yet … still have an hour to kill. » L’effrontée lance un regard par-dessus son épaule, et il devine sans peine qui elle guette. Il ne peut retenir un rictus. Elle ne sait pas ce qu’elle fait. De tous les soirs … celui-ci est sans doute le plus dangereux. « Do you want some company in your secret place ? » Les doigts de l’autre main viennent écarter le pan de la veste pour caresser la chemise en-dessous. Il se penche, ses mains venant défaire le lien du peignoir en soie : « You still have a round or two to cover. » « Later, then … » Et elle s’en retourne à sa barre, le laissant reprendre son chemin vers le poste de contrôle. Un endroit loin du bruit, qui va lui permettre de passer une dernière heure tranquille. Et de ne pas devenir fou devant les moniteurs. Parce que dans le pire des scenarii, il ne rentrera pas seul ce soir. Et dans le meilleur … Ses sourcils se froncent. Elle n’apparaît plus sur les écrans. Ses yeux passent de l’un à l’autre, se demandant si elle a pu déjà partir sur un coup de tête. La porte grince, mais il ne se retourne pas, ordonnant simplement : « Not now. » Un grondement. Que ce soit un de ses hommes, ou Candace. Il a une urgence.

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