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 Even in the darkest of times – Nolan

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MessageSujetEven in the darkest of times – Nolan      #☾.      posté le Sam 26 Jan - 15:24
Mojave E. Barnes
you got two black eyes
Mojave E. Barnes
http://twoblackeyes.forumactif.com/t516-when-the-battle-s-lost-and-won-mojave http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test
pseudo : Phoebus
credits : Ava : Phoebus / Sign EXORDIUM.
Faceclaim : Jude Law
Multifaces : Elon Jóhannsson
Inscription : 10/12/2018
Messages : 120
timelapse : 46 Ans ; Tu es né un 29 Décembre. Enfant de l'hiver sous tout ses états tu as vu passer bien des épreuves.
heart rate : Veuf depuis maintenant cinq ans, ton coeur est gelé comme l'est ton regard. Il n'y a plus rien dans ta vie, plus personne sous ton toit où le silence est de mise quand le piano n'est pas là pour le transpercer.
purpose : Tu es Gardien du Savoir, plus exactement, tu es spécialiser dans les archives des trésors que renferme le savoir du coven de l'hiver. Tout ces documents que tu as lu, tu les connais par coeur. Mémoire eidétique, tu te souviens de tout ce que tu vois ou lis. Fardeau ou don, tu ne saurais le dire.
magic scale : Niveau III. Quoique tu estimes la magie comme un constant apprentissage, tu sais maîtriser ton don et les sortilèges aussi facilement qu'un chef d'orchestre devant ses musiciens.
powerplay : Refroidissement Éolien. Tu as le contrôles des vents glacés, de la bise au blizzard. Tu maîtrises la pression atmosphérique hivernale pour créer autour de toi un paysage d'hiver calme ou encore une trombe de neige...
loyalty : Depuis toujours tu foules les pavés froid de Lower Manhattan, tu vis au sein et pour le Coven. Ta place d'archiviste est importante et tu en as conscience, aussi es tu particulièrement dévoué à ta tâche et aux tiens.
Cependant, derrière un masque de marbre glacé, ton esprit est ouvert... Il est facile de poser des idées reçues sur ton être mais attention à ne pas te juger trop vite.

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Winter Court
Whence is that knocking?
How is ’t with me when every noise appals me?
What hands are here? Ha! They pluck out mine eyes.
60Will all great Neptune’s ocean wash this blood
Clean from my hand? No, this my hand will rather
The multitudinous seas incarnadine,
Making the green one red.

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WINTER COURT
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Even in the darkest of times

La vie est une chose bien étrange, aussi destructrice que créatrice elle est capable de vous surprendre de bien des façons. Elle a détruit ton coeur en assassinant celui qui partageait ta vie il y a cinq ans et tu la maudirait pour ces éreuves que tu estimes de bien trop grande envergure pour quelqu'un comme toi. Tu n'as jamais aspiré à la puissance, aux hautes sphères... Tu n'es qu'un gardien, maintenant au coeur de la bibliothèque de l'Hiver, les souvenirs que beaucoup ne connaissent même pas de nom.
Tu n'as riend 'un demi dieu , tu n'as pas à souffrir d'une Odysée. Pourtant tu traînes avec toi cette malédiction qui te fais perdre chaque jour un peu plus. Tu n'as jamais été fermé à l'idée d'un destin ou de l'existence de l'âme et tu te demandes parfois si ce n'est pas Elle qui tire les ficelle, Éléanore, quand bien même n'ayez vous jamais partagé la même vie, tu sens le vide de sa présence au creux de ton coeur. Serait-ce sa façon de te garder pour elle, que de t'ôter ceux que tu aime?

Tu marches d'un pas sûr au travers des quartiers de l'hiver, les mains profondément enfoncées dans les poche d'un long manteau blanc de. laine vierge, sur mesure, tu ressembles à un corbeau albinos, un chapeau vissé sur la tête. Voilà que tu quittes le froid pour passer dans les autres rues New-yorkaises, sur ton sillage des flocons s'écrasent mollement au sol, fondant dans la minute pour que tu ne conserves autour de toi l'ambiance froide dans laquelle tu évolue ; Ton pouvoir, s'il est toujours sous contrôle, déborde par tout ton être, tu ne le laisses jamais dormir, il modifie autour de toi la pression de l'air, le rendant aussi stérile qu'un froid hivernal, une légère brise peu se ressentir dans les mètres t'entourant... Ce n'est pas anodin. Les tempêtes ne se créées pas en une minute, si quiconque venait à t'attaquer, tu gagnerais alors un temps considérable en ayant déjà modifier le climat qui t'entoure.
Les regards se tournent sur ton passage, tu entends les autres sorciers grommeler face à cet homme de l'hiver, mécontent de devoir serrer autour d'eux les vêtements qu'ils portent dans la rue. On vous dit prétentieux, nul besoin e se demander comment eux te voit...
Il s'est passé tellement de choses ces dernières semaines cependant que ta confiance est retombée à néant. Tu as son nom accroché à la langue. Terence, des années de disparition, des années à avoir laissé ton cerveau l'oublier et pourtant il avait fallut un simple coup d'oeil pour le reconnaître.
Ta malédiction, si elle existait, ne mettrait pas longtemps à lui retomber dessus... Alors tu prenais les devants, cinq ans après, pour tenter de contrer la malchance : Il était hors de question qu'il n'arrive quoique ce soit au pianiste qui avait allumer en ton coeur de glace une flamme que tu pensais éteinte à jamais.

Lorsque tu foules le sol de la péninsule, l'impression d'être une cible est encore plus grande. Ta redingote blanche te transforme en cible de choix pour quiconque connait les sorciers de l'Hiver alors tu sais que tu n'as aucun intérêt à traîner ; Ton niveau de magie serait suffisant à rayer quelque marginaux de la carte mais tu es pacifique, le combat n'est et ne sera jamais ta tasse de thé, ton coeur est pur quoiqu'il ne soit noircit par la vie, tu n'es ici l'ennemi de personne. Pas ce soir.
Tu le remarque au détour d'une ruelle, fronçant les sourcils il ne suffit que d'un pas pour que tu ne disparaisses dans la pénombre. La lune ce soir est quasi nulle, seule la lumière des lampadaires éclaire les rues de manière plus ou moins blafarde.
Silencieux telle la harfang des neiges tu te glisses à sa suite, laissant le périmètre de sécurité s'étaler autour de toi, réduisant encore la chaleur déjà basse de l'hiver. Il y a une forme de théâtre pour les sorciers comme toi, tout est mis en scène et cela vous plait intérieurement comme extérieurement. Peu à peu les maisons se font plus éparses, les rues perdent en vie et bientôt il sera compliqué pour toi de rester sur ses pas sans qu'il ne te remarque mais tu refuses de le rencontrer au beau milieu des habitations, trop risqué. Le vent marin quoique stoppé par l'atmosphère que tu créé autour de toi vient se glisser dans sa nuque lors de tes premiers pas dans le sable, les alentours sont sombres sous la lumière de la lune et de ses étoiles, ton manteau blanc pourrait aisément donner l'impression d'un fantôme dont les pas sont suivis de flocons légers.

C'est là que tu décides de réduire la distance. Avant qu'il ne remarque ta présence -si cela n'est pas déjà fait, d'ailleurs- tu préfères t'annoncer en premier, accélérant le pas et ainsi rapprochant de lui la température proche du zéro dans laquelle tu semble si bien te fondre. Une dizaine de mètres vous séparent désormais, sans plus.

« Officier Jayden. »

Ah vous les winters et vos entrées théâtrales. Tu n'es pas né dans le mauvais coven, voilà une certitude. Tes pas couvrent une partie de la distance de séparant du policier. De l'ex-policier, pour être exact. Il y a cinq ans cet homme fut l'oiseau de mauvaise augure, aujourd'hui il est l'un des derniers dont tu te souviens avoir eu le soutien hors de ton coven. L'un des seuls à avoir cru pouvoir faire quelque chose là où les autres ne voyaient qu'un décès parmi une part de la population qui n'en valait pas la peine.
C'est pour le trouver lui que tu t'exposes en terrain ennemi. Tu n'as rien à faire ici et tu le sais très bien, tu avais mis des jours à prévoir ta visite chez Caelum, ce soir cela t'as prit sur un coup de tête. Ça ne te ressemble pas, Mojave.
« Quel heureux hasard... »
Tu laisse un sourire se glisser en coin sur ton visage, une forme de salutation quand on sait que tes visites n'ont jamais rien d'un hasard, tu es bien trop attentif aux choses pour cela. Tu es une malédiction ambulante, les gens tendent plus à te fuir qu'à t'approcher... Ou bien n'est-ce que toi qui t'en éloigne. Tu ne t'arrêtes pas longtemps à ses côtés cependant, reprenant tes pas lents, la neige se posant sur le sable autour de vous, sur ses épaules et les tiennes alors que tu ne croises les mains dans ton dos.
« Nous avons à parler... »

Tu es un bon manipulateur lorsque les choses te semblent importantes. Tu sais qu'il n'est plus l'officier qu'il était jadis et tu sais pourquoi. Vous les winters, vous savez tout. C'est là votre problème, c'est pour cela que les autres sorciers vous regardent comme on regarde les grandes portes de la bibliothèque avant d'y entrer.
Pour autant, tu ne sais pas quelle vie il peut bien mener ici... Et tu ne t'en es pas inquiété ; Tu es un sorcier ouvert, il t'as aidé jadis... Mais il reste un bannit, un homme qui a mal jouer ses cartes et pour cela, tu ne peux le sauver de lui même.


Of course it is happening inside your head, but why on earth should that mean that it is not real?(beerus)
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MessageSujetRe: Even in the darkest of times – Nolan      #☾.      posté le Ven 1 Fév - 19:50
Nolan Jayden
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Nolan Jayden
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pseudo : Kitcat Lady (Lou)
credits : j'ai redimensionné une image (avatar) et bat'phanie (signature) ♥
Faceclaim : Martin Wallström
Multifaces : Alistair Swann | Pollux Rhydderch
Inscription : 13/12/2018
Messages : 170
true color : steelblue
timelapse : Trente-deux ans.
heart rate : Célibataire, sa peur de l'engagement et sa maladresse caractérisée ne l'aident pas à avoir une vie amoureuse stable.
purpose : Ex flic de l'Autumn Court ; après son bannissement, il a réussi - probablement par miracle - à se faire embaucher comme serveur à l’Itaque. Il y travaille bon gré mal gré, tirant ouvertement la tronche en cuisine mais réussissent à grimacer des sourires en salle - bien qu’il peine à dissimuler le dégoût que lui inspirent les autres Wicked.
magic scale : Niveau ras des pâquerettes, aka Niveau 1.
powerplay : Contrôle du feu.
loyalty : Il déteste les Wicked : pour lui, ce sont des traîtres, des êtres défectueux, des hors la loi. Ça lui retourne l'estomac d'en faire partie. Osera-t-il aller jusqu'à les trahir ? La question bat dans sa poitrine, empoisonnant peu à peu son coeur.
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YOU & YOU & YOU & YOU &

The shadow of the flame
Flame and shadow. One cannot exist without the other.

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Nolan Jayden
catch your breath

Banni de l'Autumn Court pour sa consommation excessive de drogues magiques ; celles-ci ont fracassé son sens des réalités et l'ont poussé à commettre l'irréparable // Prêt à trahir les wicked pour retrouver la chaleur de son coven.

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THE WICKED
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EVEN IN THE DARKEST OF TIME
Mojave & Nolan.
L’hiver le glaçait jusqu’à l'os, lui rappelant cruellement que le feu de l'automne avait quitté ses veines. Ses mains, naguère brûlantes, tremblaient sous ses gants élimés ; son manteau en laine grossière peinait à réchauffer son corps fatigué. Il en aurait pleuré de honte et de rage, s’il n’avait pas eu peur que les larmes cristallisent sur ses joues blafardes. Depuis quand était-il aussi faible ?

Les ruelles de Rockaway n’arrangeaient pas son humeur. Tout était sombre et froid autour de lui, le gris régnait en maître là où l’Autumn Court se parait d’or et de bronze. Il aurait tant voulu s'y retrouver, se perdre dans la chaleur de Greenwich...

En désespoir de cause, il se dirigea vers la plage, ses mains gantées raclant déjà le fond de ses poches à la recherche de quelque chose qui lui aurait permis de s’évader : des herbes, des pilules, de la poudre, n’importe quoi, tant que ça lui permettait d’oublier son malaise permanent. Mais il ne trouva rien, pas même un mouchoir, et son visage s’assombrit.

Une personne raisonnable aurait argué qu’il valait mieux être sobre, lorsque l’on se promenait sur une plage : ça évitait les tragiques accidents à base de glissades dans l’eau et de noyade inopinée. Malheureusement, Nolan n’était pas une personne raisonnable et il ne tira de la situation qu’une profonde exaspération, qui creusa un sillon entre ses sourcils et crispa sa mâchoire.

Le sable crissait sous ses chaussures, alourdissant ses pas. Il ralentit légèrement et sentit alors le froid s’intensifier, se faire plus mordant contre sa nuque. Il s’arrêta complètement, leva les yeux et vit alors le responsable de ce choc de température, sorcier de l’hiver enveloppé d’un manteau blanc comme neige, formant une curieuse tache de lumière dans l’obscurité de cette nuit sans lune.  « Je ne suis plus officier » rétorqua Nolan aux salutations de Mojave, avec plus de véhémence qu’il ne l’aurait voulu.

Il rougit légèrement, gêné de s’être - déjà - laissé emporté, et laissa le sorcier de l’hiver engloutir la distance qui les séparait.

Il était étrange de se retrouver nez à nez avec un visage familier, une apparition surgie d’un passé chéri et regretté. C’était comme si rien n’avait changé, comme s’il était toujours sorcier, toujours policier, toujours garant d’une certaine honorabilité. Il éprouva une bouffée de mélancolie qu’il détesta aussitôt, et seul un sourire amer parvint à se glisser sur ses lèvres en réponse à celui de Mojave.

Pourtant, il était sincèrement touché - et étonné - de voir le Gardien du savoir ici, dans ce paysage qui n’avait rien de particulièrement accueillant. Le ruban d’eau qui se déployait à l’horizon ressemblait à une mer de plomb et sous la caresse de la lune, le sable semblait n’être que cendre. Seuls les flocons qui tourbillonnaient autour de Mojave déposaient une touche de beauté dans ce triste tableau, se posant avec délicatesse dans ses cheveux comme une infinité de minuscules cristaux.

Nolan emboîta le pas du sorcier, grimaçant en sentant le sable infiltrer ses chaussures. Il n’avait cependant aucune envie de rebrousser chemin ; maintenant que Mojave était là, il pouvait concentrer tout son esprit sur sa présence, plutôt que sur le manque qui pulsait sous son épiderme et lui arrachait des frissons. Et le sorcier de l’hiver dégageait une aura plutôt rassurante, peut-être due à sa prestance, ou seulement à l’attachement que Nolan éprouvait confusément à son égard.  « De quoi veux-tu parler ? » s’enquit-il presque timidement en tapotant ses mains l’une contre l’autre pour que le sang y circule mieux.  « Tu n’es pas venu jusque ici pour profiter de la plage, n’est-ce pas ? » L’amertume s’intensifia, comme s’il venait de mordre à pleines dents dans un pamplemousse.  « Aucun sorcier normal n’aurait envie de venir ici. » En tout cas, lui-même n’en aurait eu aucune envie s’il avait encore appartenu à l’Autumn court. Que Mojave se déplace ici était inespéré, si inespéré qu'un éclair d'admiration traversa les prunelles de Nolan.

Puis, alors qu’un flocon se posait dans le creux de son gant :  « Cette neige… quelque chose ne va pas ? »

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MessageSujetRe: Even in the darkest of times – Nolan      #☾.      posté le Ven 15 Fév - 22:12
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Even in the darkest of times


Tu n'avais aucune idée de ce qu'il pouvait se passer dans la tête de quelqu'un que l'on banni. Tu as lu des témoignages, des textes de ceux que l'on jette en prison, de ces nuits qui précèdent une mise à mort, des récits que l'on écrit lorsque l'on passe trop de temps derrière les barreaux... Mais tu n'es aucunement dans leur tête et pour toi, ce monde n'est pas accessible. Il est un désert d'information, un no man's land dans lequel tu es à la fois tout puissant mais aussi terriblement nu derrière tes vêtements trop blancs, trop propres, immaculés. Mais il y a une certaine fierté vicieuse à être vu ainsi vêtu ici. Aujourd'hui tu n'es pas là pour te cacher ni pour te glisser dans l'antre de Caelum, tu n'as pas pour envie de te cacher dans les ombres.
Et si tu ne relève pas la remarque de l'ex agent, tu notes cependant le ton de sa voix avec un froncement de sourcils. Tu ressent une certaine tension dans ses mots, sans doute edu au fait d'être passé de l'un des status sociaux les plus admirés à un rebut de la société magique. C'est d'un gâchis. Tu te garderas bien de le dire.

Tu es cependant ravi qu'il t'emboite le pas, signe que la curiosité est là cachée quelque part et bien que le silence se soit installé entre vous tu ressens une certaine sécurité à ne pas être fuit. Il aurait pu refuser de t'adresser la parole. Le passé vous avait peut-être mit sur la route l'un de l'autre mais désormais Nolan n'avait plus aucun compte à te rendre. Il avait fait son travail, tu n'étais qu'un client qui l'avait un peu trop pressé à l'époque. Un client qui n'avait toujours pa sala possibilité de dormir sur ses deux oreilles alors qu'un meurtrier courait toujours les rues de New York parce que les supérieurs d'un flic à la dérive avaient classés l'affaire, faute de preuves. Pourtant toi tu étais là, toujours en vie, rongé par les souvenirs d'un corps étendu sur une table froide, le coté de la tête ouvert sans vergogne par la balle qui avait stoppé sa vie. Faute de preuves.
Il aurait été tellement facile de mettre ça sur le dos de l'officier incompétent qui avait raté l'affaire... Mais de tous ceux qui étaient auprès de toi à ce moment là, tu as le souvenir d'un homme compréhensif qui remuait ciel et terre... Quelqu'un qui avait dépassé bien des limites pour un simple client... Tu n'avais peut-être jamais eu droit à la justice mais il y avait eu avec cet homme la sensation que le monde pouvait être un peu plus doux dans la tourmente...

Cela n'avait pas empêcher ta vie de s'arrêter quelques mois plus tard. Mais il n'avait sans doute pas à le savoir... Ton immaculée apparence était bien malgré toi rongée par la vie, foutue maladie incurable.

Et enfin il ouvre la bouche, ton regard se porte sur les mains qu'il frictionne l'une contre l'autre à la recherche d'un peu de chaleur. Tu aurais aimé savoir ce qu'avoir froid signifiait alors que tu évoluais dans l'hiver comme s'il ne t'atteignait pas.
« J'ai peur. »
Tu es honnête. Plus que tu ne l'as jamais été alors que tu préfères détourner les yeux et observer la mer dont les vagues semblent choquées de s'écraser sur une plage gelée. D'un geste de la main cependant, tu offres à ton compagnon d'infortune ce qu'il semble souhaiter depuis des heures, le vent qui faisait tourbillonner les flocons contre vous s'abaisse, l'air lui même semble s'immobiliser alors que les flocons virevoltant tombent désormais d'un air paisible pour s'écraser contre le sable.

Le zéro, température où tout semble s'arrêter, bien plus vivable pour n'importe quel être humain, vient remplacer le déchainement d'éléments dans lequel tu évoluais aux préalable. Les flocons gagnent en taille et en poids, leur chute sur le sable peu si on venait à tendre l'oreille, former le doux son de la neige qui touche le sol.
C'est seulement là qui tu te décide à ranger tes doigts dans tes poches, te tournant vers lui au milieu de ce paisible atmosphère qui s'impose. Tu es peut-être un excellent mage mais tu dois avouer qu'en ce moment tu laisses beaucoup trop tes sentiments gérer le micro climat qui t'accompagne.
« Tu m'as énormément aidé il y a cinq ans pendant l'affaire... Je t'en suis reconnaissant. » Le dire te blesses, ta voix est bien moins assurée que tu ne l'aurais aimé bien que tu ne sois toujours droit sur tes jambes, le regard retombant dans le sien. « J'ai parfois l'impression qu'une malédiction s 'accroche aux Barnes... Tout ce que je touche se fane. » D'un mouvement léger tu attrape au creux de ta paume un flocon qui passait entre vous, ce dernier y fond lentement, signe que ta peau est bien plus chaude qu'elle ne doit y paraitre, tel que l'a dit Caelum.

Tu jètes un regard autour de toi, de vous, t'assurant par la même occasion que vous n'étiez ni suivi ni observés. « J'aimerais que tu ouvres l'oeil... Cette île n'est peut-être pas un lieu de pèlerinage mais elle regorge de secrets... » Tu le sais d'expérience, bien u'il ne te soit pas ouvertement autorisé de venir ici, tu as retrouvé grâce aux habitants de cet endroit un semblant de paix dans un écrins de curiosités... D'un signe de tête tu l'invites à reprendre la marche sur un sol désormais bien plus blanc au dessus du sable, bien qu'étrangement tiède malgré la présence des flocons. « Un... vieil ami a refait surface... J'ai peur qu'il ne lui arrive des choses. »
Terence n'avait peut-être pour ennemis que les ivrognes de bars à l'esprit aussi étroit que l'espace entre deux de leur bières mais tu le sais ; Tu ne survivrais pas une seconde fois si on te demandait d'entrer dans une morgue pour identifier le corps de celui qui insuffle un peu de vie dans ta sombre existence.
« Je te paierai pour ouvrir l'oeil... Autant qu'il le faudra. »

Ah tu as toujours su parler aux gens, Mojave, mais un jour peut-être sauras-tu que l'amitié ne repose pas sur l'argent, il y avait en l'homme que tu as face à toi un manque bien plus grand que celui de se payer une tournée dans un bar miteux sur Rockaway. Un manque que tu n'imaginais pas même possible toi qui vivais constamment dans cette magie que tu manipules avec aise.
Tu n'as jamais été un excellent observateur quand il s'agit des sentiments humains. Les livres parlent moins, il sont plus simples à déchiffrer.


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MessageSujetRe: Even in the darkest of times – Nolan      #☾.      posté le Lun 11 Mar - 18:05
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loyalty : Il déteste les Wicked : pour lui, ce sont des traîtres, des êtres défectueux, des hors la loi. Ça lui retourne l'estomac d'en faire partie. Osera-t-il aller jusqu'à les trahir ? La question bat dans sa poitrine, empoisonnant peu à peu son coeur.
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Mojave & Nolan.
J’ai peur. Cet aveu lui procura un drôle d’effet, lui qui imaginait les sentiments de Mojave à l'image de la neige qui tourbillonnait autour d’eux : légers, froids, insaisissables. Des sentiments que rien ne pouvait atteindre, que rien ne pouvait faire vaciller. A l’épreuve des saisons.

Mais Mojave était un homme, Mojave avait ses faiblesses, et son honnêteté le rappelait inexorablement à Nolan - une honnêteté guidée par une sagesse que le wicked admirait. Alors il opina, réprimant les questions qui brûlaient ses lèvres gercées par le froid.

La neige se fit plus douce, presque un battement d’aile de papillon sur sa peau rêche. La température était devenue plus clémente, et le wicked remercia Mojave d’un mouvement de tête.

Mais ce fut la reconnaissance dont le sorcier de l’hiver fit preuve à son égard qui le réchauffa, plus que toute autre magie. Nolan avait presque oublié que naguère, il avait pu aider des gens, les secourir, leur être utiles. Il ne lui restait rien de cette époque, si ce n’était un reflet pâle qui virevoltait dans les yeux de Mojave.

Le Winter semblait quant à lui en proie à ses démons intérieurs. Nolan voyait en lui une affliction qui lui piquait le coeur, lui rappelait que même les sorciers étaient faillibles, malgré la magie qui bouillonnait dans leurs veines.  « J’essayerai d’ouvrir l’oeil » lui répondit-il, mais il ne pouvait rien promettre de plus ; il passait trop de temps dans un état second, à se débattre contre la haine qu’il s'inspirait, pour fouiner correctement l’île. Il avait beau essayer de laisser traîner ses oreilles, il n’arrivait pas à apprendre quoi que ce soit d’utile ; mais pour Mojave il était prêt à faire un effort.

Il reprit sa route sur le sillage de Mojave, la neige et le sable craquetant sous ses pieds comme du crumble. Son coeur eut un nouveau pincement lorsque le Winter lui parla d’un homme, sans qu’il ne puisse véritablement comprendre pourquoi. Etait-ce de la jalousie ? Il ne pouvait décemment pas lui reprocher de s’inquiéter pour un autre, mais il y eut cette petite morsure dans sa poitrine, et cette voix sournoise à son oreille qui siffla : il n’est pas venu pour toi, mais pour te parler d’un autre. Pas étonnant. Qui voudrait se traîner jusqu’à Rockaway pour une épave comme toi, hein ? Son visage se rembrunit alors que ses poings se crispaient, ses ongles s’enfonçant dans ses gants effilochés.  « Ah. Et qui est cet homme ? » Sa voix lui parut lointaine. Trop froide. La voix d’un homme aigri.

Il ferma les paupières et inspira une grosse goulée d’air pour se calmer. Après quelques secondes de silence, il reprit, constatant avec un certain soulagement que sa voix était déjà plus chaleureuse :  « De quoi, exactement, as-tu peur ? C’est un wicked, lui aussi ? » Cette perspective le fit grimacer.

Quant au paiement… sa grimace s’intensifia. Il brûlait d’accepter l’argent de Mojave ; il en avait même désespérément besoin, afin de mettre la main sur les alcools et les drogues qui calmaient ses tourments. Mais…  « C’est pour cela que tu es venu, n’est-ce pas ? Parce qu’aucun flic n’aurait accepté ta demande ? » Il baissa le nez, essayant de maîtriser les tremblements de sa voix.  « Je pensais que peut-être… tu voulais seulement… » me voir formèrent ses lèvres, sans émettre le moindre son.

Il détourna les yeux.  « Laisse tomber. Je prendrais ce que tu as à me donner. Dis-moi seulement ce que je dois faire pour cet homme. »

Spoiler:
 

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MessageSujetRe: Even in the darkest of times – Nolan      #☾.      posté le Sam 16 Mar - 22:36
Mojave E. Barnes
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Mojave E. Barnes
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timelapse : 46 Ans ; Tu es né un 29 Décembre. Enfant de l'hiver sous tout ses états tu as vu passer bien des épreuves.
heart rate : Veuf depuis maintenant cinq ans, ton coeur est gelé comme l'est ton regard. Il n'y a plus rien dans ta vie, plus personne sous ton toit où le silence est de mise quand le piano n'est pas là pour le transpercer.
purpose : Tu es Gardien du Savoir, plus exactement, tu es spécialiser dans les archives des trésors que renferme le savoir du coven de l'hiver. Tout ces documents que tu as lu, tu les connais par coeur. Mémoire eidétique, tu te souviens de tout ce que tu vois ou lis. Fardeau ou don, tu ne saurais le dire.
magic scale : Niveau III. Quoique tu estimes la magie comme un constant apprentissage, tu sais maîtriser ton don et les sortilèges aussi facilement qu'un chef d'orchestre devant ses musiciens.
powerplay : Refroidissement Éolien. Tu as le contrôles des vents glacés, de la bise au blizzard. Tu maîtrises la pression atmosphérique hivernale pour créer autour de toi un paysage d'hiver calme ou encore une trombe de neige...
loyalty : Depuis toujours tu foules les pavés froid de Lower Manhattan, tu vis au sein et pour le Coven. Ta place d'archiviste est importante et tu en as conscience, aussi es tu particulièrement dévoué à ta tâche et aux tiens.
Cependant, derrière un masque de marbre glacé, ton esprit est ouvert... Il est facile de poser des idées reçues sur ton être mais attention à ne pas te juger trop vite.

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Winter Court
Whence is that knocking?
How is ’t with me when every noise appals me?
What hands are here? Ha! They pluck out mine eyes.
60Will all great Neptune’s ocean wash this blood
Clean from my hand? No, this my hand will rather
The multitudinous seas incarnadine,
Making the green one red.

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WINTER COURT
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Even in the darkest of times


C'était étrange de le revoir ici. Non pas parce qu'il était désormais bannit de son Coven, mais parce que la dernière fois que tu l'avais vu il y a de cela ce qui semblait une éternité, alors vous étiez tout deux dans des positions bien différentes. Si tu n'étais plus qu'une épave ballotée par un océan de chagrin, détruite jusqu'à la dernière goutte, il semble aujourd'hui y avoir dans le fond des yeux de l'ancien officier ce même regard que tu avais il y a quelques années de cela... Tu refuses de t'y perdre parce que tu as toujours mis un soin tout particulier à rester distant et objectif sur ce qui t'entoure mais au fond n'as tu pas simplement peur de revoir ce que tu imagines avoir laissé derrière toi..?

Le temps vous as tout deux fait perdre bien plus que ce que vous ne pouvez l'avouer. Tu étais un jeune homme souriant il y a encore des années de cela. Où est donc passé le sorcier de l'hiver qui se plaisait à faire tomber la neige pour simplement entendre ses pas craquer sur une couche immaculé?
L'hiver est un monde à part entière, vous étiez tout deux à ce point opposés qu'aucun n'aurait soupçonner vous voir ici ce soir. Il était le feu et quand bien même les bannis se voient-ils dépossédé de leurs pouvoirs, tu pouvais toujours sentir cette flammèche vivre quelque part au fond de lui... Comment? Peut-être parce qu'il avait levé les yeux vers toi et que son attention à tes mots était toujours la même. Une chose était sûre, tu ne t'étais pas trompé de personne ce soir.
« Terence Blackwell, un ami d'enfance. » Les Blackwell dont le paternel en personne soufflait dans les oreilles des Suprêmes de l'Hiver, grand nom mais un fils qu'il préfèrerait certainement voir sur une pierre tombale pour avoir l'impression de plus d'importance, on oubli plus facilement ce que l'on aime pas des gens quand ces derniers ne peuvent plus se défendre de vive voix... Tu abaisses le regard une seconde, c'est terrible de ne pas avoir le contrôle de tout ce qui t'entoure. Tu ne peux décider de ce qu'il se passe dans ce Monde Mojave, tu le sais mieux que quiconque. « Non. Ce n'est pas un Wicked. » Du moins pas encore, qui sait de quoi serait fait demain? Il est tellement simple de perdre ses ailes lorsque l'on est entre deux camps. « J'ai laissé bien des choses derrière moi. Je ne pense pas être capable d'encaisser une nouvelle disparition. » Si Ashby était là, il s'occuperait lui même de ton cas. Seulement la remarque était pragmatique. Tu avais dépassé les limites une fois déjà et ton corps s'en était remis bien plus vite que ton mental, aujourd'hui tu avais les deux pieds au sol et ta force, tu la puisais dans ce monde qui e recréait peu à peu autour de toi mais il était fragile. Si un seul morceau venait à s'écrouler tu savais qu'il serait détruit à jamais. L'esprit est une chose fragile ; tu étais comme tout les autres. Faible.

Sa remarque te pousse à tourner la tête, sourcils froncés comme si ton inconscient s'éveillait enfin au ton de sa voix, à cette phrase qu'il n'avait pas terminé. Ton cerveau mettait les morceaux bout à bout et malgré toi puisait dans sa mémoire, se souvenait de chaque petite émotion, chaque petit détail du visage de l'officier... Ex-Officier. « Aucun policier n'aurait été habilité à m'aider. »
Ton ton est catégorique. Jamais tu n'aurais pu confier tes mots à d'autres policiers juste parce qu'ils portaient une plaque.  La plupart dans le passé avait détourné les talons, considérant sans doute qu'un déviant n'avait pas une place suffisante dans la société sorcière pour être dans leurs affaires... Tu t'immobilises une seconde, te tournant vers lui pour de bon.
« Je n'ai confiance qu'en peu de sorciers... Surtout en ce moment. Il s'agit d'une affaire personnelle et je n'ai personne d'autre vers qui me tourner... » Personne d'assez discret et de suffisamment bien placé. « Je veux que tu retrouves le chien qui a assassiné Dorian. Rien de plus. » Le reste, je m'en chargerai moi même. La tâche était à la hauteur de sa question, il s'agissait là d'un meurtrier qui n'avait jamais fait surface et qui pouvait bien être mort à l'heure qu'il est mais tu espérais que non. Si quelqu'un devait faire justice aujourd'hui c'était toi. Tu n'avais pas laissé ton pouvoir grandir de jour en jour pour te cacher derrière les murs de verre de ton appartement.
Difficile d'ignorer ces idées alors qu'elles brûlaient dans ton être entier. La peur est un bon facteur de vengeance.

Tu soupires. Tu sais que tu lui demande la Lune, qu'il n'a plus accès aujourd'hui aux même ressources qu'à l'époque et qu'il avait alors transgressé sa hiérarchie plus d'une fois mais tu jouais la carte dangereuse de compter sur un banni plutôt que toi même. Risqué.
S'il se rendait compte de la confiance que tu lui accordais, peut-être relèverait-il les yeux plutôt que de laisser ses émotions déborder dans sa voix... « Je comprendrais que tu n'acceptes pas... Mais je penses que tu devrais réfléchir... Rapidement. » En effet tu n'étais pas venu pour lui, tu étais venu par égoïsme, parce que tu ne peux te permettre de fair elle sale boulot et que tu sais que s'il y a une personne qui risque sa vie à te côtoyer il s'agit bien du Fils Blackwell. Là dessus, Nolan avait raison.
Là où il avait tord, c'était de considérer que tu ne lui témoignais rien de plus. Tu étais né dans le coven le plus froid de New York et ce sur tout les points de vue... Mais tu n'avais qu'une parole. « Ce n'est pas d'un policier dont j'ai besoin. C'est d'un ami. »
Tu es un ami dangereux Mojave, aussi bien pour toi même que pour les autres.


Of course it is happening inside your head, but why on earth should that mean that it is not real?(beerus)


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MessageSujetRe: Even in the darkest of times – Nolan      #☾.      posté le Jeu 21 Mar - 19:14
Nolan Jayden
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Nolan Jayden
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purpose : Ex flic de l'Autumn Court ; après son bannissement, il a réussi - probablement par miracle - à se faire embaucher comme serveur à l’Itaque. Il y travaille bon gré mal gré, tirant ouvertement la tronche en cuisine mais réussissent à grimacer des sourires en salle - bien qu’il peine à dissimuler le dégoût que lui inspirent les autres Wicked.
magic scale : Niveau ras des pâquerettes, aka Niveau 1.
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loyalty : Il déteste les Wicked : pour lui, ce sont des traîtres, des êtres défectueux, des hors la loi. Ça lui retourne l'estomac d'en faire partie. Osera-t-il aller jusqu'à les trahir ? La question bat dans sa poitrine, empoisonnant peu à peu son coeur.
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YOU & YOU & YOU & YOU &

The shadow of the flame
Flame and shadow. One cannot exist without the other.

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Nolan Jayden
catch your breath

Banni de l'Autumn Court pour sa consommation excessive de drogues magiques ; celles-ci ont fracassé son sens des réalités et l'ont poussé à commettre l'irréparable // Prêt à trahir les wicked pour retrouver la chaleur de son coven.

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EVEN IN THE DARKEST OF TIME
Mojave & Nolan.
Terence Blackwell. Le nom était familier, mais enfoui sous les décombres de sa mémoire, si bien qu'il ne parvenait pas à y apposer un visage. L’avait-il rencontré dans le cadre de son travail ? De ses loisirs ? Ailleurs ? Nolan n’arrivait pas à mettre le doigt dessus, et il décida rapidement d’abandonner. Il avait suffisamment mal au crâne pour se rajouter des noeuds au cerveau.

Un sourire dépourvu de joie étira ses lèvres lorsque Mojave précisa qu’aucun policier n’aurait été habilité à l’aider. Le Winter n’avait pas tort ; les officiers de l’automne avaient d’autres chats à fouetter, trop occupés à réprimer les humains ou les wicked pour accorder la moindre attention à un sorcier de l’hiver sans histoire. Tant que personne n'était mort, ils ne bougeraient pas le petit doigt, et même si quelqu'un mourrait, ce ne serait pas leur priorité. Cela était révoltant, et Nolan aurait peut-être ressenti une pointe de révulsion à leur égard... si seulement il ne les enviait pas autant. Ces hommes et ces femmes étaient indifférents et détachés, quand son propre coeur était incapable de refuser la requête d’un homme, fût-elle folle et dangereuse, surtout lorsque cet homme prenait les traits d’un élégant Winter qui avait autrefois suscité sa compassion.

Alors il soupira et murmura, fixant ses gants constellés de petits flocons :  « Tu peux compter sur moi. Je n’échouerai pas. Pas comme… la dernière fois. » Son échec policier - ne jamais retrouver l’assassin de Dorian - lui restait en travers de la gorge, tel un os de poulet dans l’oesophage d’un chien (sauf qu’il n’avait rien d’un chien, sauf peut-être l’odeur lorsqu’il était mouillé), et il ne comptait pas renouer de sitôt avec le goût acrimonieux de la défaite. Cette fois-ci, il serait véritablement utile à Mojave. Il le voulait. Il le devait.

Son coeur eut un nouveau soubresaut lorsque Mojave prononça le mot « ami ». Cette déclaration était presque incongrue, dans la bouche d’un sorcier qui portait en lui la froideur de son coven comme s'il s'agissait d’un délicat manteau de soie. Et cela la rendait d'autant plus précieuse. Nolan en resta bouche bée, battant fébrilement des paupières en fixant béatement le sorcier. Ses joues arborèrent une teinte rosâtre qu’il abhorrait et il détourna les yeux, aussi touché que gêné.  « J-je… je… euh… » Les mots s’emmêlaient, gonflaient dans sa bouche comme des marshmallow à la fraise.  « Tu me considères vraiment comme un ami ? Je veux dire… regarde-moi… » Il défit un de ses gants et plissa les doigts. Une minuscule flammèche vacilla au creux de sa main, mais disparut quasi-aussitôt. A peine une étincelle.  « C’est tout ce que je suis capable de faire… j’ai tout perdu… à l’époque, j’étais capable d’allumer des incendies, et maintenant… je ne sais pas si je suis le mieux indiqué pour t’aider, ou pour mériter d'être ton ami. » Après tout, Mojave était brillant, quand lui-même n'était plus qu'une ombre perdue parmi des milliers d'autres ombres. Un pauvre sourire déchira ses lèvres.  « Mais je le ferai. » Après une légère hésitation, il tendit sa main nue au Winter pour sceller leur accord.

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MessageSujetRe: Even in the darkest of times – Nolan      #☾.      posté le
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