massacrer l'amour à coup d'épée #khéa

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MessageSujetmassacrer l'amour à coup d'épée #khéa      #☾.      posté le Sam 23 Mar - 22:12
Evankhell Han
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Evankhell Han
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timelapse : ((vingt-sept années)) qui ont suffit à le rouiller, à oxyder sa vie, de tourments qui l’avaient déjà cents fois, voir milles fois tué.
heart rate : ((célibataire)), fatalement condamné à ne jamais oublier une moitié, fantôme du passé.
purpose : ((secret-keeper)) auprès de l'automn-court, il est celui qui ferait taire les rumeurs quand elles ne sauraient les arranger, à mettre sous silence ceux qui en sauraient trop à force d’écouter
magic scale : II.
powerplay : D’un claquement de dents, il devient vif-argent, un cataclysme dément, lorsque sa chaleur devient tourment et que son corps devient aussi brûlant que le coeur d’un volcan.
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LA NUIT JE ME RÊVE ROI

Ses doigts tremblent alors qu'ils parcourent la surface lumineuse de son écran. Hésitation, remords, regrets ? — pour combien de temps encore allait-il prétendre tout ignorer ? Etait-ce “ça” la soit-disante bonne solution ? De se laisser dépasser par le présent en se noyant dans les tourments du passé?

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S'ENVENIMER À L'ESSENCE DE NOS BAISERS

Evankhell, il fût trop peureux à l’idée de tourner les yeux, de croiser un faciès qui l’étoufferait à réaliser que sans lui, il n’était pas heureux. Qu’il avait fait les mauvais choix; que la vie, elle était faite pour être vécue à deux.


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Mars 2219



sur le brasier
pǝ uos ésdéɹɐuɔǝs —

Ses jambes tremblent; il est tétanisé devant le seuil de la porte. Sans doute se disait-il, qu’il n’aurait jamais dû s'aventurer une nouvelle fois là où il s’était juré de ne plus retourner. Là où il aurait été mieux de préserver uniquement le bon et la superficialité, la joie et les éclats de lumières à travers l’obscurité. Valait-il mieux risquer l’amertume des trahisons, quitte à embellir le doux mensonge plutôt que de risquer de dévoiler l’odieuse vérité? Parce que l'évidence était là : qu’était le mieux à souhaiter à sa chère aimée, sa sœur (oh, sœur de sang qu’il aurait souhaité comme seule et unique réalité) ? N’était-il pas mieux pour elle, proie aux affronts et à l’attraction aux péchés de s’imaginer que son frangin vivait une vie si droite, rigoureuse comme il l’avait toujours proclamé? Afin d’se dire, que quoi qu’il arrivait il serait là, toujours là à leurs cotés (que ça vie n’était pas aussi fragile, aussi mince qu’un fil sur lequel un funambule se tenait). Qu’Evan, il était supposé être pour toujours et à jamais ce gouvernail qui maintenait le cap à travers les voiles de leur bateau un peu trop chargé. La rigueur quand le mal saurait les noyer, le stop quand les rivières de leurs crimes seraient sur le point de déborder. Il était supposé, malgré ses départs et ses absences injustifiées rester le nord de leur boussole cassée, le droit chemin à travers la nuit étoilée. Mais il avait échoué avant même de l’avoir réalisé.

Alors, lorsque ses pas devenaient trop lourds, que sa conscience suffoquait entre les dilemmes de ses secrets, son regard s’égarait à travers ce paysage familier. C’était étrange quand on y pensait. à ces lieux, ces ruelles, ces dalles et ces pavés mal placés qui donnaient ces impressions d’inconnu et de déjà parcouru. Lorsque des éclats de voix résonnaient à travers le froid des briques, au moment où la brise du matin fleurissaient en rires, en peine et sanglots disgracieux lorsque où son esprit se remémorait peu à peu les souvenirs qui s’étaient construit entre ce ciel de béton et ces murs trop étroits.

Alors il était entré en utilisant la clé de secours qu’elle n’avait jamais enlevé : celle sous le pot de fleur, certes un peu mal caché mais énième preuve vivante de cette conviction qu’elle n’avait jamais perdue : qu’à n’importe quel moment il pourrait se pointer; et qu’ainsi, même au coeur de la nuit il serait en mesure de lui offrir un signe de vie. Il parcourt la demeure (parce qu’après tout, ce qui était son chez elle, était aussi son chez lui), observant avec nostalgie là où les meubles avaient une nouvelle fois changé de position, une nouvelle cuisine, adieu la table un peu trop kitsch pour un noir éclatant… il finit alors par s’écraser sur les rivages d’un canapé au cuir déjà usé, plongeant sa nuque dans le confort du dossier, ses yeux se perdant sur le ciel de béton qui lui, était resté tel qu’il était.

Les minutes défilaient, ainsi que les questions qui n’étaient avant cet instant rien de plus que des futilités : que devenait-elle? Elle et Maksim? Avait-elle arrêtée de courir après le diable pour oublier la vaste étendue de ses névroses? Avait-elle grandi? quitté le neverland de leurs aberrations, accepté les responsabilités et son titre d’adulte qui devait bâtir une fierté avec son nom? Pensait-elle encore à lui? Attendait-elle encore son retour? Rentrera-t-elle avant ce soir? Au pire il attendra. Il avait tout son temps devant lui. Plus aucune obligation, aucune dette, seulement la perversion et cette intime conviction de ne plus pouvoir arrêter le travail auquel il était enchaîné : car aussi terrible pouvait-il être il lui avait offert une raison de vivre, une justification pour le sang dans lequel il s’était embourbé. Tout était si facile s’il se disait qu’il avait fait ça pour atteindre une finalité supérieure, un bonheur pour le bien commun.

Mais désormais, après les mois et les années, il était si fatigué.
Il suffisait d’un simple coup d’œil pour voir qu’il n’était plus qu’une carcasse de ce qu’il prétendait être, les yeux légèrement boursouflés, vestiges certains de larmes qu’il avait versé, les cernes, discrètes et finement tracées, mais pour sûr, ancrées pour encore une quasi-éternité d’errance et de si j’avais fait autrement?

Sans le réaliser, sa conscience s’était envolée il ne savait où, jusqu’à ce qu’il entende le grincement de la porte d'entrée, suivie par des pas distincts et familiers : reconnaissables par le rythme des talons qui claquaient contre le parquet. Alors il s’efforce un sourire, dégage ses mèches décolorées tandis qu’il ouvre ses bras dans la direction de la porte qui s’était entrouverte. suuuupriiiiise! J’espère que tu ne m’as pas oublié ! Il rit, mais c’était une angoisse un peu trop vraie. Peur silencieuse, mais qui avait hanté son esprit pendant de longues journées.

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MessageSujetRe: massacrer l'amour à coup d'épée #khéa      #☾.      posté le Lun 1 Avr - 15:37
Galatée Valeska
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Galatée Valeska
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Mars 2219



sur le brasier
pǝ uos ésdéɹɐuɔǝs —

L'atmosphère crépite des illusions familières dont se pare la demeure à chaque intrusion. Subtiles comme des grains de poussière en suspension dans le faisceau éclatant d'un rayon de lune ; mais évident pour qui évolue au quotidien avec les variations : on (splendeur d'antan), off (déchéance amorcée).

À l'image de son foyer, Thea se pare d'un sourire de circonstances, s'attend à se voir accueillir par des convives de sa mère adoptive. Et déjà quelque chose se crispe au creux de sa mâchoire — car elle l'adore, Esmée, plus qu'une amie, qu'une mère, mais se sent oh combien épuisée de ses perpétuels excès. Vorace du peu qu'il leur reste, avare des ultimes black dimes sonnants et trébuchants qui n'échappent que trop vite à leurs mains percées, la voilà qui tend l'oreille, déjà, en quête d'éclats de rires et d'échos de voix, tentant de déterminer combien d'hôtes, de mets, de dépenses, combien de regrets à venir et de désarroi ajouter à leurs comptes fauchés. C'est le silence qui lui répond, à peine ébranlé par ses propres pas. Frustration se mue en curiosité : leur société, à Esmée et elle, se constitue majoritairement d'amateurs de festivités. Les invitations dont elle a coutume ne connaissent pas le calme.

Et dans le mirage du salon (mensongèrement) somptueux comme du temps de son père, l'attend une apparition. Un poltergeist moqueur qui se joue du manque et déterre des douleurs enfouies, pour mieux la narguer — fantôme surgi du passé, qui s'esclaffe comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Temps mort. Immobile à la porte, elle fixe la silhouette connue et différente à la fois, les bras tendus dans lesquels elle se serait précipitée autrefois, et ses commissures ne parviennent pas à se fendre d'une ébauche de bonheur — elle est surprise. L'attendait encore, quelque part, et peut-être plus du tout, tout à la fois. Après l'instant de choc vient la colère (surtout lacée d'incompréhension) ; elle se défait lentement de sa cape, tandis qu'elle le dévisage. Constate mollement : Un revenant. Il y a à la fois un vide et une avalanche de mots qui tentent de se précipiter à ses lèvres, de maux qui meurent de se faire entendre ; myocarde meurtri et âme à la rancœur. Elle se détourne pour poser clés et sac à main, servir deux doigts d'alcool ambré, un verre après l'autre, sans précipitation. Dos à lui par précaution, pour préserver son manteau de frustration et les atours glaciaux de son timbre. Parce que le regarder ferait trop vite retomber les barrières — aussi sûrement que le crépuscule précède la nuit, elle a toujours été faible pour lui.  

Qu'est-ce qui t'amène ? elle demande sans vraie chaleur. Ou plutôt : pour combien de temps ? Un jour ? Quelques heures ou minutes ? Légèreté mensongère, qui s'effondre un peu plus d'un mot à l'autre. Elle consent à se retourner, au prix d'un effort presque physique, et l'approche juste assez pour lui tendre son verre. Main fuit l'effleurement de leurs doigts, regard ignore obstinément le sien. Tu n'es même plus obligé de rentrer, à vrai dire, si c'est pour t'en aller de toute façon. Le temps rend amère, l'incertitude endurcit. Au début, chacun des retours d'Evan se soldait par des enlaçades ; chaque instant ensemble était l'opportunité de lui répéter qu'il serait toujours le bienvenu — toujours, qu'importait le temps qu'il aurait à offrir. Mais au fur et à mesure, les départs l'ont rendue plus froide, distante, carapace érigée pour se protéger de la peine que laissaient ses silences. Du peu de famille qu'il lui restait, sans le moindre lien de sang mais à la force de cœurs battant sur le même tempo, il était sa moitié, avant. À raison ou à tort, ne pas savoir ce qui le retient si loin, si longtemps, et pour combien de temps effiloche la tolérance jusqu'à la corde. Jusqu'à n'en rien laisser. Galatée croise les bras, d'un mouvement instinctivement défensif, pour ne pas lui accorder de l'atteindre à nouveau (nul ne blesse plus efficacement qu'un être aimé, n'est-ce pas ?). Pour mieux contenir l'envie de croiser ses doigts aux siens. De s'y laisser prendre, encore, pour rien. Qui es-tu ? elle murmure enfin, car c'est sa vraie question, peut-être sa dernière chance. Celle qui l'a démangée des années durant. Mon Evan — je le connaissais par cœur. Mais cet ersatz de toi, qui pense à moi à l'occasion et disparaît sans l'ombre d'un message le reste du temps… c'est un étranger.

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MessageSujetRe: massacrer l'amour à coup d'épée #khéa      #☾.      posté le Lun 15 Avr - 19:07
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Evankhell, il fût trop peureux à l’idée de tourner les yeux, de croiser un faciès qui l’étoufferait à réaliser que sans lui, il n’était pas heureux. Qu’il avait fait les mauvais choix; que la vie, elle était faite pour être vécue à deux.


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pǝ uos ésdéɹɐuɔǝs —

C’était disgracieux. cette manière dont il souriait sans se soucier des plaies qu’il venait à infliger. Ces bras amincis (mais malgré tout chaleureux) qui pendaient dans le vide accompagné de ces fossettes, trop creusées désormais, pour en cueillir la moindre sincérité. Evan, il était comme cette tâche d’encre qui ne se diluait pas, cette tâche du passé qui s’était incrustée dans les reliures des regrets, à devenir celle que l’on ne pouvait pas effacer au risque de tout déchirer; menace inconsistante par sa simple existence, par ces “et si j’avais su”, “si je l’avais retenu”. Parce qu’il était trop effroyable d’imaginer se séparer de lui comme de le retrouver; pour le mal de sa présence, pour l’agonie de son absence. Il était douloureux malgré lui, à errer à travers les souvenirs et les regrets, chimère qui disparaît et qui se dissout dans des étreintes aux saveurs d’adieux et à jamais. C’est pour cette exacte raison que le backfire ne le surprend même plus, plus vraiment depuis que Mazen lui avait fait la morale sur son comportement trop égoïste et enfantin, sur son besoin de se fermer à toute l-u-c-i-d-i-t-é pour ignorer délibérément, à prétendre être bon et seulement et uniquement bien attentionné sans avouer sa propre faute, à savoir succombé à l'égoïsme trop charmant.

Alors il sourit simplement, les yeux plissés en demi-lune alors qu’il relâche ses bras le long de son torse aux respirations trop calme pour ne pas cacher une éventuelle nervosité. Il attrape son verre pour rapidement le reposer, suivi d’un léger je ne bois plus, nuancé d’une semi-vérité comme il savait toujours si bien en jouer; parce qu’en aucun cas il avait totalement arrêté, au contraire, surement que ça avait empiré, ce besoin de se noyer pour se vider l’esprit des néfastes pensées. Mais simplement avait-il décidé de ne plus le faire accompagné, plus jamais devant qui que cela pouvait être, parce qu’il était misérable, et malheureux, pitoyable et disgracieux.

Il cherche à capturer son regard, à accrocher ses éclats dans les étoiles de ses yeux, à retrouver un peu de lui et d’elle dans les débris de ce qui restait d’eux. Et il s’en doutait que le chemin allait être difficile, que les enlaçade ne pouvait suturer ces départs inexpliqués, cet égoisme injustifié. Mais que pouvait-il faire? Lui dire qu’il tuait des pères, des mères, des fils? Que pour son simple bonheur il détruisait celui de cinq malchanceux? Avait-il le droit à la compassion, à une main réconfortante pour lui offrir la rédemption? "ce n’est pas grave, tu n’avais pas le choix" . combien de fois avait-il rêvé qu’un jour il puisse cueillir ces mots au bout des lèvres d’un autre? Cependant il avait toujours choisi de s’échapper, car c’était ainsi qu’il fonctionnait. à souffrir pour se sentir comme légitime à pouvoir continuer d’exister. à souffrir pour se sentir un peu moins souillé.

L’espace d’un instant il s’était imaginé attaper sa main et la serrer pour ne plus jamais la lâcher. Il l’avait pensé si fort, mais son bras s’était crispé nerveusement, suivi de son regard, désormais ancré sur la pointe de ses chaussures usées. ça fait longtemps pas vrai? et malgré lui il était incapable de lui donner une durée exacte de son méfait, égaré depuis trop longtemps dans la lisière de l’éternité, vagabond à travers une autre réalité; là où une journée devenait une semaine, ou un simple instant fleurissait en un mois entier. c’est fou, chaque fois que je viens j’ai l’impression de revenir quelques années auparavant, parce qu’ici,  quoi qu’il arrive je suis sûr que rien ne peut changer. parce que tu seras toujours là. saisissant son courage à deux mains, son bras se tend, hésitant, jusqu’à atteindre son épaule avant de glisser jusqu’à son poignet, qu’il saisit légèrement pour en dégager une main; puis l’autre. je sais que…. je n’ai pas été en mesure de tenir nos promesses. que je t’avais juré que je serai toujours là pour toi. ses doigts se glisse contre ses paumes chaudes, les emprisonnant délicatement avant de les caresser de son pouce, les yeux rivés sur ses mouvements, délicat de peur de la briser au moindre excès. mais promis juré. désormais je reste. plus jamais je ne partirai. sa voix déraille légèrement sur les dernières syllabes, tandis que l’humidité gagne lentement ses yeux. Car quoi qu’il pouvait arriver, aussi solide serait l’armure qu’il prétendait s’être armé; Théa était la glace qui faisait fondre les barrières dans lesquelles son coeur était encastré, autrefois incapable de pleurer face à la perte d’un être aimé; désormais sur le point de fondre en larme à la simple réalisation, que peut-être, elle lui avait manqué.

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