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 (zeon) say it in the silence

whatever happens, we are deathless
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MessageSujet(zeon) say it in the silence      #☾.      posté le Dim 24 Mar - 18:08
Leonhard Adler
you got two black eyes
Leonhard Adler
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timelapse : (trente-neuf années) qui se lisent sur ton visage, qui tracent des ridules au coin des yeux, qui cognent à la gueule aussi sûrement qu'tes poings dans le nez de tes ennemis. trente-neuf ans qu'tu veux faire tout bien, qu'tu veux laver le monde des pourris.
heart rate : la solitude de façade t'est vitale. parce que si t'avoues la vérité, t'avoueras qu't'es pas normal, banal. t'avoueras qu't'aimes pas les femmes. mais tu sais qu't'as le coeur qui vacille, qui s'alourdit sans lui. tu sais qu't'as besoin de lui. et t'as pas honte d'être (en couple) avec isidore lenoir. t'as pas honte de l'aimer, t'as pas honte de lui appartenir, de le retenir dans l'ombre de tes draps, de tes bras. et t'es qu'à lui. t'es rien qu'à lui.
purpose : (commandant de la police) est ce qu't'es. t'es l'homme qui en dirige d'autres, t'es celui qui gueule les ordres, qui tolère pas le désordre. tu veux que ça file droit et fissa.
magic scale : t'es (niveau trois) parce qu'il y en avait besoin pour les promotions. parce que c'était ton devoir de t'ériger au plus haut pour t'attirer le respect de tes hommes. parce que tu fais jouer la puissance sur la rive de tes doigts : dangereux, patibulaire, exigeant.
powerplay : on t'a surnommé (la torche humaine). sous ta peau palpite un feu intérieur salvateur, vengeur. sous ta peau crépite l'incendie menaçant, enivrant. il paraît que c'est impressionnant de voir ton corps se déchirer sous les flammes, un bras s'embrasser, attenter la punition sévère, guerrière de l'automne.
loyalty : fils de l'automne, tu ne peux lui être que (fidèle). t'as appris à aimer sa sévérité, sa témérité. t'as été façonné, dessiné par ton coven et pour tout ce qu'il t'a donné, t'es prêt à offrir autant. t'es prêt à t'offrir toi.
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say it in the silence
Say it with your eyes.



Il y avait quelque chose d’intriguant, de saisissant dans les fêtes de la Summer. Faut dire que ta relation passée, morte et enterrée, avec Percy t’a appris que personne ne savait mieux s’amuser qu’un sorcier de l’été. Il y a un gout de l’amusement, du divertissement qui te dépasse, te rend perplexe à chaque fois que tu vois à quel point la Summer pousse le vice du grandiose, de l’apothéose.

Pour une soirée de commémoration, tu te serais attendu à plus de simplicité, un truc un peu plus privé.  Il faut croire que rien n’est intimiste, rien n’est vraiment fait en comité restreint pour les Havilliard. Et il y a un peu de tension, de pression à le croiser, à devoir lui parler, à faire comme si rien ne s’était passé. Comme si t’avais pardonné à Percy de t’avoir assassiné, écrasé le cœur. « Une coupe de champagne ? Offre une sorcière dont l’attirail hurle le glamour plutôt que le deuil. Ses longs cils bleus cultivent un sourire carnassier, lissé, léché. Non merci. J’ne bois pas quand j’suis d’service. Oh mais voyons, personne ne vous en voudra pour un peu d’égarement, rit-elle, une main gantée sur sa bouche, jouant les précieuses, les allumeuses. La liberté de ce coven te fascinera autant qu’elle te désarçonnera toujours. Pas c’soir, tu souffles, t’esquivant en tournant les talons, Cin’ sur tes pas. J’ai d’travail. » Et tu clos la discussion, t’éclipsant du regard de la femme, la laissant gonfler la rumeur que l’Automne n’a rien de vraiment marrant, passionnant. T’as déjà suffisamment donné à l’été pour se marrer, t’humilier. Tu leur as trop donné.

T’évolues lentement, prudemment au milieu des convives. T’essaies de mémoriser chaque visage, chaque excentricité qui te ferait un peu tiquer, t’interroger. Mais tu ne décèles rien d’inhabituel. Rien de vraiment choquant ou intriguant. L’été est égal à lui-même : festif et permissif, il se noie dans les ivresses même en honorant les disparus, les vaincus.

Tes pas t’amènent vers l’autel pas si improvisé du disparu. Des photographies et des fleurs sont suspendus à un arbre, des rubans charrient des mots d’amour, des refus de l’oublier, des espoirs qu’il reviendra. Tu sors une cigarette, l’esprit détaché, indifférencié par la disparition, faisant rouler les mécaniques des enquêtes policières, de toute ta carrière. On dit qu’il y a plus d’espoirs après 48h, qu’il y a plus qu’à chercher un corps, qu’à essuyer la tristesse des familles. Et beaucoup d’histoires finissent comme ça. Beaucoup trop et t’aurais aimé faire quelque chose. Mais tu ne peux pas. Hormis chercher un coupable, un meurtrier pour soigner les plaies des vivants, de ceux qu’on laisse derrière soi, il n’y a rien d’autre à faire. T’embrases la clope pour tenter d’oublier, d’essuyer l’échec dans l’ombre de tes pensées.

Les oreilles de la chienne se redressent. Alerte, elle aboie, attirant ton attention, se tendant comme un arc. « Montr’-moi, Cindrella. », tu claques d’une voix basse dans la pénombre. Aussitôt, le dogue allemand se précipite vers l’endroit où elle a entendu du bruit. Tu la suis de quelques enjambées, laissant la tripatte filer, se précipiter. Elle n’a jamais été diminuée, la chienne accidentée. Elle n’a jamais été faible et ça t’amuse de la voir courir, aboyer, filer et retourner vers toi. Tu sens les vieux instincts sous ses muscles souples. Tu sens l’entrainement de cleps policier s’accrocher à tout son être. Et puis l’animal bondit, grognant bassement & tu siffles : « Cin. Au pied. ». La chienne revient au petit trot vers toi, réclamant une caresse de félicitation. « Bonn’ fifille. Tu la flattes, lui arrachant un grognement de satisfaction, faisant pas attention à la femme devant toi. A la sorcière qui te fixe, ses yeux débordant de larmes, de drames. Couch’-toi, maintenant, ma grande. Et elle obéit sans chercher, toute dressée qu’elle est à fléchir du moindre ordre, se contentant d’être menée à la baguette. J’e’père qu’elle vous a pas fait peur. Tu t’humectes les lèvres, tirant sur ta clope. Tu t’avances un peu, réalisant les traits doux et poupin. Z-Zelie ? », ça te coupe le souffle, ça te scie les jambes.

P’tain, ça fait si longtemps que tu lui as pas parlé, que tu l’as même pas croisé. Faut dire que t’as tout fait pour tous, les éviter, les esquiver. T’as même cessé de trainer dans le quartier, sentant ton cœur remonter à chaque fois que ça t’arrivait de songer à lui, à sa maudite garçonnière. « J-J’savais pas qu’c’était toi. Tu l’observes, tu sais plus trop sur quel pied danser, sur quel sentiment valser ; elle est sa nièce après tout. Elle est quasi sa fille de cœur, celle qu’il n’a jamais eu mais qu’il aime comme si il l’avait faite. Tu pleures ? C’est sourd dans ta voix alors que tu t’approches un peu plus, détaillant les larmes dévaster, saccager son beau visage. Tiens, faut pas, tu sais. Le mouchoir se détache et tu lui tends doucement, prudemment. Il sent la lessive et l’amour que tu mets à chaque fois qu’t’as essuyé les pleurs sur le visage de tes gamines. Il sent la tendresse qu’t’as un jour eu pour elle. C’est pas d’ta faute c’qui est arrivé. »

CODAGE PAR AMATIS

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MessageSujetRe: (zeon) say it in the silence      #☾.      posté le Mer 3 Avr - 7:37
Zélie Havilliard
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Zélie Havilliard
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timelapse : 24 ans.
heart rate : Célibataire, celle dont on pouvait autrefois capturer les lèvres en soirée se fait fuyante depuis quelques mois, impossible de l'approcher. Son coeur n'est cependant plus à prendre depuis longtemps.
purpose : Les Havilliard sont de célèbres organisateurs de soirée, et Zélie ne déroge pas à la règle, les siennes étant toujours particulièrement étincelantes. Danseuse, ce but, ce rêve de vivre de sa passion semble désormais à portée de main.
magic scale : Niveau 2
powerplay : C'est l'eau qui répond à son appel, qui se transforme sous sa volonté, changeant d'état d'une simple pensée. Gazeuse, liquide, solide, au gré des humeurs de la demoiselle.
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SUMMER COURT
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say it
in the silence
feat Percy


It's a beautitful lie.
Ils ont voulu une fête chez eux. Quand ses parents lui ont dit que les Hamilton voulaient qu’elle organise une soirée commémorative pour l’année de disparition d’Andras, Zélie a manqué de défaillir. Sa soudaine pâleur a été prise pour les Havilliard comme le signe du traumatisme lié à la disparition de celui qu’ils voyaient bien souvent attraper leur fille par la taille en soirée. Et c’est pour ça, exactement pour ça, lui ont-ils dit, qu’ils ont insisté pour que ce soit elle. Et le cauchemar ne faisait que commencer. Bien sûr qu’elle a essayé de s’en défaire, de dire qu’elle ne pouvait pas, que c’était trop douloureux. Mais ils ont insisté. Ils sont venus la voir. Avec des fleurs. Avec une chevalière, ayant appartenu à Andras. Qu’ils voulaient qu’elle ait. A lui dire qu’ils prient toujours Two Black Eyes de leur rendre leur fils. Qu’ils étaient sûrs qu’ils feraient un couple formidable. Et sous son maquillage impeccable, sous ses longs cils de poupée, la demoiselle n’a pu qu’acquiescer, laissant quelques larmes couler. Sur lesquels ils se sont trompés, comme le monde. Parce que personne, non, personne n’a jamais soupçonné la vérité. Ce qui a été une bénédiction pendant tout le temps de préparation. Ils lui ont dit vouloir quelque chose de festif. De Summer. Dans la même demeure que la dernière soirée de leur fils. Une torture. Une torture de revenir sur les lieux. De tout organiser. Et pourtant. A peine rétablie – guérie dans la plus grande discrétion – de ses blessures après la soirée dans le labyrinthe, Zélie s’est donnée. Une façon comme une autre de ne pas penser. Et finalement, la nuit tant redoutée est arrivée.

Son portable est éteint. Elle n’a aucune envie de recevoir des messages. Ou de ne pas en avoir. Tout est parfait, bien évidemment, comme le lui ont murmuré les Hamilton, bien loin de leur tenue de Dawn pour une fois. Ils semblent tous les deux complètement à la dérive, ce qui ne fait que renforcer la culpabilité qui la poignarde entre les côtes depuis un an. Et qui est revenue en force dernièrement. Et pour la première fois, sans doute, au milieu de ce brouhaha qu’elle a créé de toutes pièces, elle se sent seule. Avec le poids de ce qu’elle a fait. Et elle sait, oh, bien sûr qu’elle sait que Dashiell viendrait si elle le lui demandait. Il est même étonnant qu’il ne se soit pas invité lui-même à la soirée. La pensée lui donne un frisson contradictoire. Ce qu’elle donnerait pour qu’il la prenne dans ses bras, et lui murmure encore que ce n’est pas sa faute … et en même temps, elle n’a pas envie. Elle ne peut plus. La tête lui tourne, soudainement et c’est vacillant sur ses talons qu’elle sort, trouvant l’un des nombreux perrons de la demeure. La nuit est magnifique, ce qui n’aide pas, attirant ses pensées sur d’autres acteurs de ce jour. C’est trop. Trop pour la nymphe qui s’effondre, paquet de cigarettes en main, sans parvenir à en tirer une pour tenter de se calmer. Il faut qu’elle s’en aille. Qu’elle accuse la fatigue, le contrecoup mais qu’elle ne reste pas une minute de plus dans cet endroit. Elle ne le supportera pas. Et elle pourrait finir par … Un grondement interrompt le fil de ses pensées et son attention est brutalement attirée ailleurs. « Cin. Au pied. » Il y a quelqu’un. « Bonn’ fifille. Couch’-toi, maintenant, ma grande. » Et pas juste quelqu’un. Figée, l’étui métallique toujours entre les doigts, Zélie le fixe. Sa voix lui est revenue instantanément, malgré les mois passés sans le voir. J’e’père qu’elle vous a pas fait peur. Mais lui a visiblement plus de mal. Jusqu’à ce qu’il soit proche. Z-Zelie ? »

Les larmes continuent de couler, sans qu’elle ne puisse les arrêter. « J-J’savais pas qu’c’était toi. » Leonhard. Un des amants de son oncle. Mais pas n’importe lequel. Jamais la demoiselle ne l’a vu se prendre de passion comme ça pour qui que ce soit. Et si leur première rencontre a été à mourir de rire, Zélie débarquant dans la garçonnière de Percy pour récupérer une tenue et tombant sur les deux hommes en plein ébat, la dernière ne l’a pas été. Parce que c’est lui qui a été chargé de l’enquête sur la disparition d’Andras. « Tu pleures ? » Plus maintenant. Pas alors que son cœur se met à battre fort, si fort qu’elle en est sûre, il va finir par l’entendre. Ça n’a pas été si difficile de passer son interrogatoire, principalement parce qu’il avait visiblement envie de ne surtout pas rester trop longtemps en sa compagnie. Et comment l’en blâmer ? Elle n’a jamais eu les détails de leur rupture. Elle sait juste que Percy en a été très affecté, et qu’elle n’a pas revu Leon jusqu’alors. Et surtout, surtout … qui irait la soupçonner ? « Tiens, faut pas, tu sais. » Sa main libre attrape le mouchoir, qu’elle attire à elle. La douceur du tissu fait redémarrer les pleurs silencieux, sans qu’elle ne puisse les contrôler. Il faudrait pourtant. Qu’elle se reprenne face à lui. C’est pas d’ta faute c’qui est arrivé. » « Si… »

Le mot est immédiat. Mais un demi-aveu, au bout duquel elle n’ira jamais. Parce que malgré son amour pour son oncle, malgré la tendresse dans ses gestes, il reste un Autumn. Et maintenant qu’elle sait à quoi ils sont prêts contre son coven … non. Jamais elle n’avouera. C’est le chien qui lui rappelle la figure d’autorité qu’est cet homme, qu’elle a connu dans d’autres circonstances. Même si, là, tout de suite, elle voudrait un câlin et que peut-être si elle le lui demandait, il le ferait. Recroisant les jambes, elle fait tomber son étui à cigarettes mais ne le ramasse pas. Du mouchoir, elle se tamponne délicatement les yeux, de peur de l’abîmer. Pas une trace de couleur dessus. « J’étais en charge … j’aurais dû … » Un sanglot lui coupe la parole. D’accord. Elle ne parviendra pas à se calmer, à juste lui dire que c’était passager, et à rentrer chez elle. Il faut de toute façon qu’elle se reprenne assez pour dire au revoir à ses parents, et ce n’est pour l’instant pas le cas. « Et ils ont voulu … revenir ici. » Comme si leur fils allait magiquement sortir d’un placard pour leur dire qu’il les avait bien eus. « Pourquoi … ? » Pourquoi s’infliger ça ? Pourquoi lui faire ça ? Pourquoi encore espérer ? Sachant qu’ils ont retourné New York pour le retrouver ? Et pourquoi, pourquoi est-il là, lui ? Surtout.
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