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 (leondore) on brûlera tous les deux en enfer.

whatever happens, we are deathless
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MessageSujet(leondore) on brûlera tous les deux en enfer.      #☾.      posté le Lun 25 Mar - 21:17
Leonhard Adler
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Leonhard Adler
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timelapse : (trente-neuf années) qui se lisent sur ton visage, qui tracent des ridules au coin des yeux, qui cognent à la gueule aussi sûrement qu'tes poings dans le nez de tes ennemis. trente-neuf ans qu'tu veux faire tout bien, qu'tu veux laver le monde des pourris.
heart rate : la solitude de façade t'est vitale. parce que si t'avoues la vérité, t'avoueras qu't'es pas normal, banal. t'avoueras qu't'aimes pas les femmes. mais tu sais qu't'as le coeur qui vacille, qui s'alourdit sans lui. tu sais qu't'as besoin de lui. et t'as pas honte d'être (en couple) avec isidore lenoir. t'as pas honte de l'aimer, t'as pas honte de lui appartenir, de le retenir dans l'ombre de tes draps, de tes bras. et t'es qu'à lui. t'es rien qu'à lui.
purpose : (commandant de la police) est ce qu't'es. t'es l'homme qui en dirige d'autres, t'es celui qui gueule les ordres, qui tolère pas le désordre. tu veux que ça file droit et fissa.
magic scale : t'es (niveau trois) parce qu'il y en avait besoin pour les promotions. parce que c'était ton devoir de t'ériger au plus haut pour t'attirer le respect de tes hommes. parce que tu fais jouer la puissance sur la rive de tes doigts : dangereux, patibulaire, exigeant.
powerplay : on t'a surnommé (la torche humaine). sous ta peau palpite un feu intérieur salvateur, vengeur. sous ta peau crépite l'incendie menaçant, enivrant. il paraît que c'est impressionnant de voir ton corps se déchirer sous les flammes, un bras s'embrasser, attenter la punition sévère, guerrière de l'automne.
loyalty : fils de l'automne, tu ne peux lui être que (fidèle). t'as appris à aimer sa sévérité, sa témérité. t'as été façonné, dessiné par ton coven et pour tout ce qu'il t'a donné, t'es prêt à offrir autant. t'es prêt à t'offrir toi.
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on brûlera tous les deux en enfer.
j’ai prévu nos adieux à la terre mon ange
et je veux partir avec toi, je veux mourir dans tes bras



Y a un peu d’angoisse crasse, au fond du cœur. Et si il aimait pas ? Et si il en voulait pas ? Tu presses les deux petits paquets entre tes doigts, le papier bleu clair te faisant te poser des questions, tanguer en milliers d’hésitations. Il t’a juste dit qu’il était né en Mars, il n’y a jamais eu de jour précis, jamais de date mémorisée. La détresse a dansé dans ses yeux, et t’as pas pu t’empêcher de l’enlacer, de le presser un peu plus fort dans tes bras, d’lui souffler qu’ça n’avait pas d’importance.  Tu te revoies presser un baiser sur ses lèvres, lui marmonner dans un murmure troublé, précipité : y a qu’toi qui est important.  

Et t’as jamais remis le sujet sur le tapis. T’as jamais cherché à fouiller, creuser dans les souvenirs manquants de ton amant. T’as juste décidé qu’ce serait aujourd’hui, son anniversaire. Tu sais pas si il va bien le prendre, tu sais pas si ça lui fera plaisir. T’en sais rien & t’as pas trop réfléchi, t’as juste agi. Comme tu le fais si souvent, si facilement. Et comme tu le regrettes toujours un peu. D’façon, c’est déjà trop tard, t’as déjà acheté les chocolats et les carnets. T’as même mis plusieurs jours à ensorceler ce dernier, râlant qu’le sort marchait pas bien, t’épuisant à faire jouer ta magie entre les pages blanches. T’as fini par réussir, à grogner de contentement.

Maintenant, l’idée ne te semble plus si bonne.
Et si tu le vexais ? Si tu l’obligeais à faire ce qu’il aime pas ? T’as pas envie de ça. Tu veux juste son bonheur. Tu veux juste son sourire et ses yeux qui charrient un millier de constellations, de passions. T’as juste envie de le rendre heureux. Lentement tu resserres prudemment le nœud autour des deux cadeaux. D’façon le mal est déjà fait, songes-tu, penses-tu, posant les objets dans le creux d’une assiette en porcelaine. T’as fait des efforts, te glissant dans un costume pour l’occasion, laissant quelques boutons de ta chemise entrouvertes. T’as réussi à pousser tes filles à sortir et surtout à te laisser la maison pour la soirée. Tu leur as dit que tu ne t’ennuierais pas, qu’elles avaient pas à s’inquiéter et qu’elles avaient une jeunesse après laquelle courir, rire. Kat a râlé, Priska l’a poussé hors de la maison et t’as juste agité la main. Vraiment, il n’y a pas à s’inquiéter.

Les odeurs de la cuisine s’élèvent en fumet délicat, en parfum faisant saliver n’importe qui. Tu te remercies d’avoir pris ces cours de cuisine, d’avoir appris la patience des viandes en sauce et des légumes soigneusement cuits, fondants et délicieux en bouche. Si t’avais pas eu Katrina et Priska, p’têt que  t’aurais jamais cet effort-là. P’tet que t’aurais déjà du cholestérol ou du diabète. Un sourire s’arrache, se détache alors que du bout de tes doigts t’embrase les bougies entre les deux assiettes. Un rougissement teinte tes joues et tu t’dis qu’t’en fais encore trop. Qu’Berenice te dirait que t’en fais beaucoup trop pour un simple diner d’anniversaire.

Et tu as conscience qu’c’est sans doute trop pour une relation de juste quelques mois.  Mais t’aimes toujours trop fort. T’aimes toujours beaucoup trop. Et tu sais pas vraiment faire dans la demi-mesure. Tu sais pas vraiment  faire sans trop donner, sans te donner. Souvent t’as trop bouffé, morflé mais t’as pas appris, t’as jamais compris (qu’il fallait pas tant donner) (qu’il fallait un peu te protéger). Tu sais pas faire, tu sais pas comment faire autrement.

Et tant pis si tu continues à souffrir, à fléchir, le cœur en miette. Tant pis, t’as juste besoin de lui. La sonnette résonne dans la maison et en quelques enjambées, t’ouvres la porte. Tes yeux tombent dans les siens et il y a comme du soulagement qui traîne, il y a comme la paix après la tempête qui t’enlace, te crevasse. Tes doigts se referment sur son poignet et tu l’attires dans la chaleur de la maison, refermant la porte brutalement, violemment. Tu le plaques déjà contre le chêne, soufflant doucement : « B’soir. ». Et dans ta voix grave, il y a tous les trémolos d’une addiction, d’une obsession qui ne porte que son nom. « Tu vas bien ? », et tu t’approches déjà pour poser un baiser à la commissure de ses lèvres, à l’orée de tes rêves. T’essaies un peu de te contrôler, de pas déjà sombrer dans les instincts primaires, sommaires qui te pousse à toujours le désirer, le dévorer. T’essaies de montrer qu’t’es pas qu’un animal en manque de lui. Que tu supplies pas pour un peu de sa tendresse, de sa délicatesse. Que tu crèves pas d’envie pour un de ses baisers passionné, pressé.

Un sourire, tu enlaces tes doigts aux siens, le guidant vers la salle à manger : « J’ai une su’prise pour toi. Tu le sens au bout de ta main et si tu en avais la possibilité, tu sais qu’tu le quitterais jamais, que tu ne le laisserais jamais s’en aller. Tada, tu te décales pour qu’il voit la table dressée, les paquets qui trainent dans son assiette. Joyeux anniversaire, Isidore. » et il y a tellement d’appréhensions, de pression dans ton ventre. Il y a tellement de chances que tout se passe mal. « J’espère qu’ça t’fait plaisir. », tu murmures doucement, lentement allant chercher un autre baiser timide, sensible au creux de sa bouche. Le cœur cogne, s’abandonne dans ta poitrine ; t’espères lui faire un peu plaisir. Entre les lignes, t’espères qu’il saisira combien il compte pour toi.

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MessageSujetRe: (leondore) on brûlera tous les deux en enfer.      #☾.      posté le Dim 7 Avr - 14:18
Isidore Lenoir
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Isidore Lenoir
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(AMNESIE). La fuite d'Aurora Borealis n'a pas été sans prix. Pour échapper aux bourreaux de l'Aurore, il a fallu prendre des risques, miser le tout pour le tout. Il y a perdu ses souvenirs, son identité - tout ce qui a construit sa personne. Ne restent que les fondations, fragiles, trop fragiles.

(CICATRICES). Les plus vieilles tracent le passé où tout manque sur un corps frêle, marqué de malnutrition. D'autres, plus récentes, racontent les sévices de l'Aurore, l'horreur des expérimentations qui détruisent toujours un peu plus. Elles ne mentent pas, elles n'oublient pas.

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7 tracks - #1. say it in the silence (caroline pennell) #2. casualty (hidden citizens) #3. human (rag'n'bone man) #4. we're alive (the sweeplings) #5. without me (halsey) #6. i'm a wanted man (royal deluxe) #7. radioactive (imagine dragons)

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Leondore #1 + on brûlera tous les deux en enfer

Il ne le réalise pas tout de suite, Isidore.
Il ne le voit pas tout de suite, Isidore.

Il est trop occupé, au départ, à sentir sous ses doigts le jeu des muscles pour remarquer le tissu cher d’un costard, le froissement délicat d’une chemise repassée. « B’soir. » l’accueille le sorcier, et dans sa voix, il y a ce tremblement qui s’accorde avec le fourmillement sur sa peau, ce vertige qui lui vrille le cerveau. « Bonsoir » souffle-t-il en retour, déjà séduit, déjà conquis. « Tu vas bien ? » L’humain acquiesce et, par réflexe, le visage s’avance, le cherche, le réclame. Il n’y réfléchit pas, ou peut-être bien qu’il le prémédite un peu, au fond, inconsciemment. Car il a déjà le désir qui ronronne au creux du cœur, qui mord les reins. Il a encore la sensation des faveurs de Leonhard sur sa peau, ou peut-être est-ce que l’anticipation qui glisse sur sa peau plutôt que le souvenir d’anciennes caresses, de vieilles tendresses.

Tout ce qu’il sait, c’est qu’il veut ces lèvres contre les siennes.
Et ce corps contre le sien, et ce cœur contre le sien.

Alors un grognement s’échappe, trahit la frustration de ce trop peu qu’est ce baiser sage, ce bisou timide offert par Leonhard. Il trahit le manque, le besoin – et cette peur crasse de l’abandon, du froid. Et le sourire ne suffit pas à le rassurer, à l’apaiser : il veut lui demander ce qui ne va pas, ce qu’il a fait de mal, pourquoi il ne l’aime plus. Il veut se jeter contre lui, le déshabiller, l’obliger à l’aimer, un peu, vraiment rien qu’un peu (même pour de faux, même juste pour du sexe facile, banal) parce qu’il a peur de retourner dans le froid, dans la solitude (parce que si Leonhard n’a pas besoin de ce petit humain fragile, faible, l’inverse est tellement tellement faux). « J’ai une su’prise pour toi. » explique le sorcier et c’est une autre panique qui s’empare d’Isidore.

Parce qu’il voit cette fois.
Il voit le costard de Leonhard. (Il voit ses propres vêtements simples, tellement peu élégants, offerts par Iphigenia)
Il voit les chaussures cirées de Leonhard. (Il voit ses propres chaussures, fatiguées, ternies par l’usure des milles courses demandées par Iphigenia)

Il voit tout ce que Leonhard pourrait lui offrir et qu’il ne pourra jamais jamais retourner parce qu’il n’est qu’un humain usé par il-ne-sait-quoi. Et il a le vertige. (Il a de nouveau cette sensation de n’être tellement pas assez, de n’être tellement rien et ça lui fait mal et ça le révolte)

« Une su-surprise ? balbutie-t-il, ses pieds n’arrivant plus vraiment à suivre le sorcier : il ne fallait pas, je vais p-pas » « Tada. » Et tout est trop. Trop beau pour lui qui vient du caniveau, trop élégant pour lui si maladroit, trop. Il a le souffle coupé, la panique et l’émotion qui l’achèvent d’un même coup. « Joyeux anniversaire, Isidore. J’espère qu’ça t’fait plaisir. » Il acquiesce sans un mot. Oui, ça lui fait plaisir, il s’accroche plus fort à la main de Leonhard, tant il en a le vertige d’être aimé par cet homme. Mais « tu n’étais pas obligé » car il a mille rappels cruels, mille alarmes affolées qui s’allument. Lui, il ne pourra jamais faire ça pour le sorcier et un jour, Leonhard l’abandonnera en réalisant qu’il ne peut pas lui fêter même le plus simple des anniversaires. « Mais c’est trop … je ne peux pas » - accepter. « Je ne pourrais jamais » - il ne pourra jamais lui rendre la faveur.

Et la panique s'infiltre, bouffe tout son air.
Il a l'impression qu'il va étouffer.
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MessageSujetRe: (leondore) on brûlera tous les deux en enfer.      #☾.      posté le Mar 11 Juin - 23:54
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powerplay : on t'a surnommé (la torche humaine). sous ta peau palpite un feu intérieur salvateur, vengeur. sous ta peau crépite l'incendie menaçant, enivrant. il paraît que c'est impressionnant de voir ton corps se déchirer sous les flammes, un bras s'embrasser, attenter la punition sévère, guerrière de l'automne.
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Tu peux pas t’en empêcher, c’est plus fort que tout, plus fort que toi. Rien n’est trop beau pour les gens qu’t’aimes. Rien n’est de trop pour ceux qui te sont chers. T’aimes trop dans des extrémités qui sont, certes, belles mais qui finissent par t’exploser le cœur. T’aimes trop et ça t’a fait souvent chialer, pleurer. Ca te brise avec une telle facilité, simplicité, ça en devient ridicule de voir combien c’est aisé, pas très compliqué de te faire chuter, sombrer. Et tu sais que t’as le cœur trop fragile, trop imbécile. Tu sais et pourtant, tu fais jamais les choses autrement qu’entièrement, véritablement, spontanément. Tu les fais, même si ça te détruit, même si ça te bousille.

Même si tu comprends pas vraiment.
T’es un peu con, t’y peux pas grand-chose. Et le cœur tambourine alors que les yeux d’obsidiennes sont rivés sur ton amant. « Une su-surprise ? Déjà Isi’ bute sur les mots, se raccroche maladivement à ce qu’il a sans vraiment te suivre. Il ne fallait pas, je vais p-pas », il finit pas sa phrase et tu le quitte pas des yeux. Le souffle se raréfie aussi sûrement que si on lui avait foutu un coup dans l’estomac, la panique et les émotions passent sur son visage. Et t’as peur. P’tain, qu’est-ce que t’as peur que ça lui plaise pas, qu’il veuille pas de tout ça, qu’il veuille pas de toi.

Et il y a un peu de soulagement quand il acquiesce, ton corps tendu se délace, se relaxe. Et il serre ta paluche dans sa main délicate, t’arrachant un sourire qui te ravage ta sale gueule. T’es heureux, t’es si heureux. Le « tu n’étais pas obligé » fait pourtant tomber tes yeux dans les siens, semant une lignée de points s’interrogations dans tes prunelles. « J’sais », tu glisses tout con, sans comprendre où il veut en venir. T’étais pas obligé mais t’avais juste envie de voir un sourire sur son visage, de partager cet instant avec lui, de l’aimer. « Mais c’est trop … je ne peux pas », la tête se penche pour l’étudier, tu le laisses filer, continuer. « Je ne pourrais jamais » - et ça chute d’entre ses lèvres sans finir la phrase. T’attends mais il y a juste l’air qui se raréfie dans la gorge d’Isidore, une panique crasse qui s’infiltre comme celle qu’on a dans le ventre à son premier combat dans l’arène. Et tu chopes le beau visage entre tes grosses mains, retraçant du pouce ce nez que t’aimes tant, sa petite bosse qui roule avec tant de précision. « Hé Isi, r’garde-moi. », tu soupires, expires à même ses lèvres sur les tiennes. « J’m’en fous de ce que tu pourras ou pourras pas, moi, j’veux juste être avec toi. », le souffle est chaud, brûlant contre sa peau, mais tu sais pas être autrement. Tu sais pas aimer autrement.

Les doigts se déplacent contre ses joues, caressent la peau délicate du cou. « J’veux juste qu’tu sois heureux avec moi. » Parce qu’il y a rien d’autres qui comptent que les lueurs qui s’allument dans ses yeux, qui dansent dans les tiens. Tu passes ton doigt sur ses lèvres, un sourire s’étirant aux souvenirs des siens, doux, timides. Les yeux se redressent : « J’veux juste t’rendre aussi heureux qu’j’peux l’faire. » Tenir tout ce bonheur entre tes paumes et les déposer délicatement à ses pieds parce qu’il le mérite tant il rend tout si beau dans ton univers, tant il t’éloigne des guerres internes que t’as jamais vraiment cessé de te livrer, dans laquelle t’t’es cabossé, esquinté. « Pa’ce qu’tu m’donnes tout ça. » et t’as envie d’un peu lui rendre tout ce qu’t’as chevillé au cœur et au corps pour lui.

Un simple murmure : « J’tiens à toi. » Que des mers se fendraient pour lui, que les incendies cesseraient de crépiter, que le monde, tu le mettrais en bouilli si on le touchait, si on te l’arrachait. « J’tiens tellement à toi. », tu confesses du bout des lèvres alors que tu les approches des siennes, que tu le caresses du bout de tes doigts. Il est tellement ancré dans ta chaire, dans ta tête qu’tu peux rien faire pour l’en sortir. Que t’as pas envie de l’en sortir tant il te donne envie de sourire. « Tu mérites tout ça. », il mérite que tu te plies en quatre et que tu le couronnes roi de ton univers. Il y a que lui qui tient si facilement, si tranquillement ton cœur entre ses paumes. Il est pas vraiment joli, il bat trop vite, il est amoché par des histoires illusoires. « Tu mérites. » , tu murmures encore & tu viens lui prendre un baiser, laissant paresser ta langue sur la sienne, l’embrassant avec lenteur, profondeur. C’est pourtant avide, tellement sensible ce baiser. Et tu peux pas t’en défaire alors tu reviens encore et encore, le laissant à peine respirer à chaque assauts, sentant la passion gronder, s’amouracher de tes entrailles. Tu peux pas tant tu l’aimes, tant t’en crèves et tant t’en rêves. Tu peux pas parce qu’t’es accroc à chaque grain de sa peau, à chaque baiser brûlant, haletant. Tu peux pas. Et tu veux pas.


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