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 Tell me your troubles and doubts { Pandazz

whatever happens, we are deathless
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MessageSujetTell me your troubles and doubts { Pandazz      #☾.      posté le Mar 2 Avr - 13:15
Jazz Kyôdo
you got two black eyes
Jazz Kyôdo
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heart rate : En couple non exclusif avec son meilleur ami et colocataire, elle n'est pas forcément à la recherche de quoi que ce soit mais ne dit pas non quand l'envie lui prend.
purpose : Prothésiste, cette demoiselle a su allier médecine et mécanique dans un rendu assez personnel mais toujours efficace.
magic scale : Niveau 1, une étincelle à peine, un balbutiement. Embarras de jeunesse qu'elle assume maintenant avec la dernière des nonchalances.
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« Vous vous foutez de moi ? » La blouse blanche froissée, les mains sur les hanches et un air d’incompréhension totale sur le visage, Jazz fait face au couple Debussy. Le médecin avec elle n’a pas l’air ravi du ton employé. Mais s’il savait qu’en réalité, elle se retient, parce que le « de ma gueule » aurait été de circonstances, il ferait sans doute une attaque. Cette famille de la Night est bien connue du personnel du San Junipero, à cause de leur fils, en plus de leur renommée et bien sûr de leur fortune. Et tout le monde avait manqué de s’étouffer à la suggestion de la toute jeune femme à l’époque, de remplacer le cœur qui était en train de le tuer. Une aberration. Une aberration qui a pourtant fonctionné. Enfin, qui aurait du. Et donc tous les mois, Noé vient pour un checkup, que la demoiselle redoute atrocement – oui, il y a des choses qui font peur à Jazz et qu’elle prend au sérieux. Et cette fois, les parents sont venus seuls, sans les enfants. Et la demoiselle a eu du mal à se contenir pendant tout leur récit. Le jeune homme a disparu. Ce qui a fait s’évanouir son éternel sourire de ses lèvres. Mais c’est la suite qui a causé son éclat. Ils prétendent que c’est Pandore qui est à l’origine de son enlèvement. Autant dire … I call bullshit on that. Ils ouvrent de nouveau la bouche pour argumenter mais, impatiente, Jazz les coupe, malgré la main du médecin sur son bras : « J’m’en fous, en fait, du qui quoi comment. L’seul truc important c’est qu’il faut le retrouver. Et vite. Parce qu’on ne sait pas ce qui pourrait arriver. » Si les mots lui coûtent, à prononcer sans trembler, elle ne s’interrompt pas. Parce qu’on dit la vérité, un point c’est tout. Et elle tourne le dos à ses bienfaiteurs. Qu’ils lui coupent les vivres. Elle a toujours su se démerder. Mais elle ne laissera pas insulter celle qui est devenue une amie. Et surtout, elle est morte d’inquiétude.

La journée se passe assez étrangement. Jazz se donne, surtout pour ses patients les plus jeunes, mais le cœur n’y est pas. Drôle de choix d’expression. Le Carpe Diem qui est pourtant son principe de base de vie est difficile à appliquer. Mais elle parvient à aller au bout sans trop s’encombrer. C’est quand elle raccroche sa blouse qu’elle jure, finalement. Une belle bordée bien sentie qui aurait fait rougir le plus vulgaire de tes copains. Il est tard. Et ça l’arrange. Pas question d’envoyer un message. Elle va y aller en personne. Le moteur de sa voiture vrombit quand elle quitte le Bronx, direction l’Upper West Side. Les rues défilent très rapidement, sans aucun respect pour les limitations de vitesse. Et elle finit par trouver une place, un peu loin du club - pas grave, vu la tronche de sa caisse, personne n’ira essayer de lui tirer. D’ailleurs, il n’y a pas que son véhicule qui fait tache dans le décor, comme le lui signifie le regard du videur à la porte du Lux. Ses yeux se baissent sur ses tennis qui ont connu des jours meilleurs, son jean déchiré aux genoux et le t-shirt de son mec qu’elle porte sous un bombers. Pas la clientèle habituelle mais elle ne va certainement pas s’en formaliser ou y changer quoi que ce soit parce qu’elle n’en a - autant le dire - absolument rien à foutre. Et de toute façon on la laisse entrer sans faire d’histoires. Elle n’a pas de mal à trouver la salle de la Night, mais la scène se trouve déserte. Que de la musique. Arrive-t-elle déjà trop tard ? Merde. Sans se démonter le moins du monde, elle gagne le fond de la pièce où se trouvent, elle le sait, les loges des artistes. Et d’appeler, pas gênée pour deux sous : “Pando ?!” Pas sortable d’ordinaire, et encore moins quand elle est inquiète.
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MessageSujetRe: Tell me your troubles and doubts { Pandazz      #☾.      posté le Dim 16 Juin - 21:48
Pandore Debussy
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Pandore Debussy
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heart rate : amoureuse, de lui ou d'un souvenir, solitude en horreur, les épines engoncées dans sa chair damnée ; fiancée depuis quelques mois à priam saab, pour retrouver la réputation bafouée, à tout prix.
purpose : illusionniste au lux tenebris, sauf que les pendus remplacent les funambules et les falaises ne donnent plus que sur le vide.
magic scale : niveau 2.
powerplay : création de mondes imaginaires, mais elle est esclave de ses idées noires, déesse monothéique de mondes désormais bien plus sombres.
loyalty : la night court vient combler les défaillances de sa propre famille, exutoire des nuits désormais solitaires, des cris de colère et des gifles lancées dans l'air, de la mère comme du père.
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Help, I lost myself again
But I remember you
Don't come back,
it won't end well
But I wish you'd tell me to

@beloved

L’absence avait pris un goût amer d’habitude et lui donnait la nausée. Vomir en devenait presque agréable, une rengaine de gueule de bois qui ne passerait pas. Pas tant que Noé serait cloîtré, enfermé par le serpent lui-même. La nuit, pourtant son refuge, se mouvait en vent insidieux, s’immisçant entre ses os comme un virus incurable, assénant ses propres souvenirs comme migraine insupportable. Elle le revoyait partout et nulle part à la fois, incapable de se satisfaire de son seul mirage et à la fois prête à tout pour ne serait-ce que son image. Elle se sentait Orphée piégé au fond de la grotte, destiné à se retourner pour voir Eurydice et disparaître, ou bien Tantale, à tendre la main dans le vide sans attraper la pêche. Liée plus encore à ces héros damnés. D’autres foutues boîtes ouvertes.
Ses parents auraient approuvé cette culpabilité, la pierre à la main, sur le point de la lui jeter. Leur fille ne l’était plus à leurs yeux, ne demeurait qu’une ombre leur rappelant l’absence douloureuse de leur enfant choyé. S’ils avaient pu la renier, la signature serait déjà accolée sur le papier, trop satisfaits de se débarrasser de ce fardeau qui ravivait la douleur partie depuis la guérison de Noé. Alors Pandore les évitait comme la peste, sortait pour ne plus revenir, dormait à droite et à gauche, son corps devenu un punching-ball, sans une seule pensée pour les conséquences. Le temps lui-même lui assénait des migraines et elle finissait par enchaîner les journées sans vraiment réfléchir, perdue, voire noyée, dans ses propres idées noires. Elle en devenait sa propre esclave et les boules à neige jadis heureuses ne l’étaient plus depuis un moment.
Elle sait, au fond, qu’aujourd’hui Noé devrait voir Jazz et que son cœur devrait être vérifié, que chaque battement devrait être étudié, mais elle glisse cette pensée dans un tiroir fermé à clé et se hisse devant les spectateurs, les yeux rassurés par ceux de Kai. Il sera là si elle tombe, si le pantin inventé se met à avoir des tendances suicidaires (il est toujours là). Le rideau finit par s’écarter, se fermer. Pandore se réapproprie l’ombre, Pandore reprend sa respiration, Pandore va s’asseoir à l’arrière, s’agenouiller sur les toilettes. C’est devenu une (sale) habitude. « Pando ?! » Elle se relève et s’essuie la bouche, attrapant un peu de papier pour nettoyer le coin de ses lèvres. Parce que Pandore est fière, incapable de montrer au monde à quel point elle est tombée en bas de la falaise, à quel point elle se laisse dériver dans le torrent. La porte s’ouvre et son sourire avec. Elle ne sait pas vraiment ce qu’elle fait, pourquoi elle feint l’évidence, mais le jean déchiré et le bombers lui arrachent un sourire – un faux, mais ça reste un sourire. « Jazz, qu’est-ce que tu fais là ? Si tu es venue pour le spectacle, tu es un peu en retard. » Elle ne s’agenouille que devant les toilettes. Saloperie de fierté.
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