• TAKE A CHANCE ON ME

─ take a chance on me.
Les jours ont passé, les semaines, les mois même, il était temps pour les covens de s'unir, de trouver un moyen de réparer les bêtises commises lors du rituel de la Dernière Lune. Aspasia est venue, comme le reste de sa famille, pour assurer aux sorciers un équilibre, pour être présente et offrir à la Terre. Mais elle sait que ça ne changera pas ce qu'il s'est passé le 31 décembre, elle sait que la faute leur revient à tous. Les poings serrés, le menton levé, elle s'avance dans une foule déjà bien présente, pour retrouver le côté d'@Arya Vasilis. Arrivée auprès de sa sœur, elle lui attrape la main, pour se rassurer un peu du moment important qui se prépare. Elle observe, comme à son habitude lorsqu'il y a trop de monde, et pose son regard sur le Suprême de son coven, sa mâchoire se crispe en dévisageant le Bardugo. Pour elle, il est aussi responsable que les organisateurs de la Day, inutile rose dont les épines sont aussi sanglantes que les rebelles. Elle soupire, la blonde, parce qu'aujourd'hui il n'est pas question de ça. Elle sert entre ses doigts la main de la rousse avant de la relâcher pour détendre ses muscles contractés par le stress. « T’as trouvé de la bourrache ? » qu'elle demande en chuchotant. La colère gronde à nouveau sur son visage en repassant sur le suprême et sa famille, mais il est temps de se taire et d'écouter. « Soyez assuré que vos Suprêmes font tout ce qui est en leur pouvoir pour remédier à la situation. » Elle se retient de rire, nervosité incontrôlée ou envie de démentir, elle tressaute et se redresse pour souffler. « Rendons aux Two Black Eyes ce qu’on leur a volé en implorant leur clémence. » Le regard est déterminé à faire de ce moment une réussite. Aspasia tourne la tête pour regarder autour d’elle, qui est présent, qui a la ferme intention de soutenir cette initiative. Des visages inquiets, mais aussi des sourires. Il était temps.


RÉSUMÉ. Aspasia rejoint sa soeur Arya dans la foule. Elle écoute le discours.
HJ. Si quelqu'un veut se joindre à Aspasia, n'hésitez pas

Il fait partie de ceux qui accompagnent leur suprême au centre de Central Park et les traits tirés de Sebastián lui tirent un regard songeur, inquiet ; il y a des choses que le conseiller est conscient de ne pas savoir, ce qui n'est pas pour le rassurer. La foule s'assemble autour des grands et il observe les sorciers s'amasser, réunis par la nécessité de rattraper l'échec de la Dernière Lune ; même s'il sait que l'Automne patrouille et surveille, son instinct de soldat lui crie qu'autant de personnes à un seul endroit n'est qu'une catastrophe pressée d'arriver. « Garde un œil sur le groupe des suprêmes, glisse-t-il à @Sirius Altar, son jeune assistant depuis peu. Je sais que l'armée est présente mais vu le monde rassemblé, il serait facile pour un... terroriste de se faufiler entre les mailles du filet. » Les actions des humains en décembre dernier résonnent encore à ses oreilles comme une trahison mais il se refuse à tous les mettre dans un même panier : les actions des uns ne devraient pas impliquer la punition de tous et en cela, tous ne sont pas des terroristes. Saab prend la parole mais il ne l'écoute que d'une oreille, toujours préoccupé par la sécurité des dirigeants et du peuple ; ses prunelles croisent celles de la jeune Vasilis (@Aspasia Vasilis) et il lui adresse un léger signe de tête en guise de salut, avant de reprendre son observation, le poing serré et le corps tendu dans l'attente de ce qu'il redoute.


RÉSUMÉ. mercutio est du côté des suprêmes en tant que conseiller et avec lui se trouve sirius, son assistant. ses habitudes de soldat font qu'il tique face à autant de gens réunis à un seul endroit quand la dernière fois ça s'est pas bien passé et garde donc un œil vigilant sur la foule et les dirigeants, malgré la présence de l'automne, pour vérifier que tout se passe bien. il est pas serein quoi mdr.

─ take a chance on me.
Le ciel aux milles couleurs crépusculaires se reflète dans les prunelles de la Vasilis. Prunelles qui sont rivées sur le Suprême du Printemps. Elle le fixe intensément, comme si elle voulait pénétrer dans son esprit à tout moment. Pourtant, il n'en est rien. Tout comme les autres, il est fautif. L'équilibre de la nature n'est plus, et voila que le peu de stabilité qui lui restait est prêt à s'envoler. Les bras croisés sur sa poitrine, elle attend sagement de savoir de quoi il retourne. Elle sait qu'il y aura un rituel pour rattraper les erreurs commises pendant le rituel de la Lune, mais est-ce qu'un seul rituel suffira à rétablir un tel équilibre? La main de @Aspasia Vasilis qui se glisse dans la sienne la fait sursauter, mais elle est rassurée dès que ses iris bleutées qu'elle connait si bien rencontre les siennes. Le regard d'Arya suit celui de sa soeur, qui semble toiser le Suprême du Printemps. Elles pensent la même chose, toutes les deux. Arya resserrant l'étreinte de leurs mains liées, qui se séparent peu de temps après. « T'as trouvé de la bourrache ? » La rousse pince ses lippes, et hoche la tête à la négative. « Pas encore, c'est plus difficile que je ne le pensais. » Trop difficile à trouver, elles allaient devoir avoir trouver une autre solution. La voix du Suprême de la Nuit la fait sursauter, tant elle était occupée à ruminer contre son incapacité à trouver ce qu'elle cherchait. « Soyez assuré que vos Suprêmes font tout ce qui est en leur pouvoir pour remédier à la situation. » De nouveau, ses lippes se pincent parce qu'elle se retient de laisser échapper un rire. Spontanée dans l'âme, la sorcière du printemps a du mal à se contenir. « Rendons aux Two Black Eyes ce qu’on leur a volé en implorant leur clémence. » Ses yeux se posent sur sa petite soeur, et elle est frappée par la détermination qui s'affiche sur son visage. Elle admire sa petite soeur de ce côté là, celle qui n'a jamais perdu de vue les objectifs primaires de la famille. Ravie qu'elle lui ait remis en tête au moment opportun, Arya regarde les Suprêmes d'un air dubitatif. Pas de sourire sur son doux visage, contrairement à d'autres. Elle attend de voir ce qui se passe. Les beaux discours ne suffisent pas, elle veut une preuve.

RÉSUMÉ. Arya est avec sa soeur, Pia. Elles discutent, puis écoutent le discours. Arya est dubitative.

Le cœur battant à vive allure dans sa poitrine, Sirius était partagé entre inquiétude et colère. Il avait le regard rivé sur la population qui se dessinait devant lui à chacun de ses pas. Son allure, aussi imposante qu'elle pouvait l'être, et son visage, fermé, démontraient sa volonté de bien faire et sa concentration qui ne pouvaient être perturbée. Seul les prunelles de Logan sur lui le firent frissonner, avant qu'il ne sente ce regard éphémère disparaître, à son plus grand malheur. Son cœur se serra, mais le garçon ne dévoilait rien de sa frustration et continua d'accompagner le puissant Bardugo aux côtés de son supérieur @Mercutio Carelli. Cet homme l'avait désigné comme son assistant depuis peu, et ses prunelles brunes s'égarèrent un instant sur le visage de ce membre de la spring court à qui il portait une certaine admiration. « Vous pouvez compter sur moi. » lui répondit-il d'un air assuré, hochant doucement la tête avant que les doigts de sa main droite ne viennent effleurer l'arme présente dans son étui. Arrivé près du rassemblement des Suprêmes, il vit Sebastian prendre place parmi les plus grands et le soldat se posta tout près, à un endroit d'où il pouvait voir un peu mieux la foule qui s'était réunie pour assister à la suite de ces événements tragiques. Son regard s'éleva vers le ciel. Un oiseau tournoyait au-dessus de leur tête. Au cas où, le gamin pourrait emprunter sa vue, et attentif, son regard balaya les innombrables silhouettes, remarquant sans mal le petit rossignol @Priska Adler ainsi que les deux sœurs @Arya Vasilis et @Aspasia Vasilis.

Résumé : Sirius accompagne Mercutio aux côtés du Suprême de la Spring court et, à la demande de son supérieur, se poste à un endroit stratégique près des Suprêmes pour avoir une vue d'ensembles. Il remarque quelques personnes

take a chance on me
tc event ; 27 avril 2219

(Ils sont comme une procession, les Brekker, derrière leur Suprême) Reid devant, Romilda à ses côtés jusqu'à ce qu'elle rejoigne ce neveu qu'elle conseille. Puis Cal, l'héritier. Puis leur oncle. Jem et Scar' se sont disputés les places suivantes, ils avancent maintenant côte à côte comme si leur union était naturelle, évidente. Et derrière, à la traîne, il y a Berenice, encore. Toujours. Le dos est droit, le regard alerte des rapaces, le maintien aussi fier que celui de n'importe quel Brekker. Mais les mains fourrées dans les poches de son long manteau noir, elle semble s'en moquer de la préséance, de la bienséance. Ou peut-être qu'elle ne voit pas l'intérêt de se battre pour une place qui n'est plus la sienne depuis longtemps. Sans doute qu'elle sait où est sa place, la princesse déchue, l'amazone désavouée. Parmi eux, mais derrière eux.

Son cousin, Roman, est au centre, côte à côte avec les autres Suprêmes. L'image est historique, unique peut-être-même - et Berenice se dit que le cercle n'est pas complet, qu'il manque les humains et les red thieves. Cette représentation est incomplète, peint une union amputée d'une partie de la population, comme si le reste ne comptait pas. « Bien sûr » souffle-t-elle, en secouant la tête, ignorant le regard courroucé de son jeune frère, serrant entre ses doigts la main d'Elias qui cherche à la soutenir. Coopération, union - les mots semblent vides de sens quand on exclut une partie de la magie, une partie des êtres vivants, pensants, de cette équation.

« Soyez assuré que vos Suprêmes font tout ce qui est en leur pouvoir pour remédier à la situation. » Un regard vers Elias qui acquiesce imperceptiblement. Les pouvoirs sont devenus dangereux depuis l'échec du rituel, la magie s'échappe, s'égare - et au sein de leur coven, les feux dérapent, dégénèrent plus qu'à l'ordinaire. Berenice le sait. Dans ses forges où les pouvoirs s'expriment toute la journée, où l'atmosphère se sature de magie, les accidents ont augmenté, la cadence a été ralentie pour limiter les blessures. « La Winter a d'ailleurs, avec notre concours, exhumé ce rituel auquel nous vous demandons de prendre part. Rendons aux Two Black Eyes ce qu'on leur a volé en implorant leur clémence. » Et cette fois, l'échange de regards est surpris, curieux.

Citation :

► Berenice se rend au rituel avec les Brekker, restant à l'arrière de la file avec son frère Elias. (ceux qui veulent peuvent venir en sachant qu'elle est plutôt perdue au milieu des automnes là)

Oh, si seulement les regards pouvaient tuer. Comme cela lui rendrait la vie facile. Mais il se contente d’en rêver, Dashiell, de laisser Morphée déposer ces douces idées au fond de son esprit violent. Alors qu’il est enfin parvenu à renouer les liens avec Zélie, le voilà qui se doit de l’abandonner, simplement afin d’offrir des apparences dont, alors que l’Été lui revient à peine, il ne peut que se moquer. Il ne supporte pas d’être ainsi au milieu d’autres qui ne méritent pas d’être, à écouter le discours d’un grand qui se doit de trouver la poussière. Mais il y a les apparences, ces choses si délicates qu’il se prend à vouloir laisser derrière lui, qu’il n’accepte qu’a moitié. Au sein du même rêve que le regard tueur se trouvent de douces danses qui lui murmurent que la violence qui bouillonne en lui n’attend que de sortir. Il sait bien que le monde n’est pas prêt à entendre parler des vermines, de la suprématie d’un soleil certain. Alors il se tait, se contente de sourire, d’être présent comme la brise qu’il est. Qui sait, peut-être que sa présence le fera briller sous le regard de sa suprême ? Encore une chose dont il pourrait bien se passer, de devoir chercher le regard approbatif d’une sorcière qu’il considère ne plus mériter sa place sur le trône. Elle et toute sa descendance souillée. C’est alors que le regard du Soleil trouve le visage d’un de ces… héritiers. Un sorcier de son âge qui a la fâcheuse manie de se trouver sur son chemin. Éloigné du reste de ses proches… quelle erreur. Alors qu’il ne voit pas immédiatement @Nora Chiastraelli au sein des Winter, le voilà qui se rapproche de @Sennar S. Toegar, un doux sourire aux lèvres. Alors que le discours touche à sa fin, sa voix s’élève : « N’est-il pas plus sérieux pour vous de vous tenir en compagnie de votre famille ? Il serait fâcheux qu’il vous arrive un malentendu… » Menace ? Pas vraiment. C’est un jeu dangereux auquel il aime jouer, Dashiell. Lequel Nora n’apprécie que peu.

Spoiler:

Take a chance on me.

Ft. Everyone 'cause it's a mess Ft. Everyone 'cause it's a mess Ft. Everyone 'cause it's a mess Ft. Everyone 'cause it's a mess

Des murmures qui s'élèvent, des voix qui s'animent. Les mots sont bas, les pensées discrètes, mais le ton est difficile à ignorer. Est-il justifié? Qui le mériterait? J'ai ma petite idée sur le sujet, mais qui dit que je pourrais avoir raison? Je suppose que seule ma conscience a ce pouvoir.

J'observe Ozan un instant, son visage, son comportement. J'observe ses gestes et ceux de sa petite cours. C'est sûr, beaucoup d'évidences sont énoncées, mais n'est-ce pas un jeu de politique que de faire ça? Pas pour gagner des voix, mais pour aiguiller sa plèbe? Une population sans direction ne peux pas avancer, et ça vaut également pour cette assemblée, venue dans le calme, avec cette tempête qui fait rage sous la surface. On nous a demandé de venir en ignorant nos opinions et nos rancœurs, mais quoi qu'en disent beaucoup nous restons humains, soumis à nos émotions, et moi le premier ne peut me détacher de ce que je pense.

Pourtant, lorsque je sens mes épaules s'affaisser et mes mains perdre leur crispation, mes sourcils se froncent. À cet instant précis, je réalise le bien-être qui me surprends, comme une douleur lancinante qui vient à s'estomper. Ce soulagement libérateur qui nous ferait flotter.
Machinalement, je décroise les bras. Sans y penser, je fais quelques pas, comme pour quitter cet espace imprégné par ma propre colère. Je me sens bien. Je me sens mieux. Mais pourquoi? Je suis assez familier avec mes propres démons pour savoir qu'un sentiment ne disparaît pas aussi simplement, alors qui? Quoi? Quelle magie semble nous avoir apaisée? ... Que devons-nous en conclure?

Spoiler:

L'ambiance était pesante. De ses yeux noisettes, Sirius gardait un œil sur chaque visage qu'il croisait, attentif, prudent. Il essayait de déceler n'importe quel mouvement qui pourrait paraître suspect, se tenait prêt à agir. En son cœur s'était immiscé l'espoir que son père le regarde, et qu'il sache. Qu'il sache que si son fils était là, imposant et protecteur, c'était parce qu'il l'avait voulu et que celui-ci lui avait obéi, avait suivi ses exigences pour qu'il puisse être fier de lui. Mais à chaque fois qu'il jetait un œil à Logan, il remarquait sans mal que ses prunelles étaient fixés sur le groupuscule de Suprêmes et en particulier sur cet homme qu'il conseillait depuis bien des années.

La mâchoire serré, la colère se répandait dans ses veines, et son regard se perdit à nouveau dans la foule, apercevant @Berenice Stark-Brekker, s'attardant quelques instants sur le visage de @Priska Adler qui, il avait l'impression, lui apportait une certaine chaleur malgré la distance. Il la regarda, encore un peu, constatant la présence de @Leonhard Adler à ses côtés, avant que ses yeux ne s'élèvent vers les cieux. La nature semblait se réveiller et accompagner les hommes ici présents, mais c'est surtout les chants d'oiseaux que le gamin perçut le mieux. Il avait envie de fermer les yeux, de les écouter. Il avait envie de se retrouver allongé dans l'herbe, à contempler les êtres volatiles venant se poser près de lui. Ces pensées l'apaisèrent, peu à peu. Fils du printemps, il ressentait les choses de manière plus particulière que d'autres et sa colère se calma doucement. Aussi bien celle qu'il éprouvait envers son père que celle qu'il avait à l'égard de tous ces humains qui s'étaient joués d'eux.

Résumé : Sirius reste attentif, mais il ressent tout de même une certaine colère face à son père et face aux événements récents. Il perçoit le réveil de la nature qui l'apaise, lui qui est fils du printemps.  

Son regard inquisiteur parcourt sans relâche la foule qui les entoure, attentif au moindre détail qui pourrait concourir avec ses sombres pensées ; nombreux sont les visages méfiants, voire mécontents et il fronce légèrement les sourcils à l'idée que la menace pourrait cette fois venir d'un sorcier plutôt que d'un humain. Son estomac se crispe un peu plus mais il s'efforce de garder son calme et expire doucement ; après avoir avisé la position de @Sirius Altar, il se place à l'opposé de celui-ci, non loin de ce qui semble être une famille de la Summer (@Teddy Baskerville), à qui il adresse un hochement de tête en guise de salut et un mince sourire. C'est là qu'il la sent et que le calme l'envahit ; c'est là que la Nature prend le dessus et lui insuffle la sérénité qui lui manquait jusqu'alors.

Il sent ses épaules se détendre et ses muscles se relâcher ; devant ses prunelles émerveillées s'élève du sol une légère brume définitivement magique. Son coeur explose de joie et de gratitude face à la bonté de la Nature qui, envers et contre tout, leur offre ce dont ils ont besoin alors qu'ils ne le méritent pas ; une tristesse infinie l'étreint quand il réalise qu'il ne pourra jamais rembourser cette dette. Mû par une impulsion qu'il ne comprend pas vraiment, il s'approche d'une sorcière qui se tient en périphérie de la foule, entre la population new-yorkaise et les suprêmes, et lui tend la main ; il a l'intime conviction que s'il se lie à elle, même aussi simplement, il rendra en partie à la terre ce qu'elle leur a donné. Il a l'intime conviction que s'ils se lient tous ensemble, même aussi simplement, tels les maillons d'une grande chaîne humaine, ils rendront à la terre ce qu'elle leur a donné. Alors il tend également la main à son autre voisin, un sourire bienveillant aux lèvres et les prunelles couleur espoir.


RÉSUMÉ. mercu est tellement pas serein qu'il en vient à craindre que la menace pourrait venir de la foule sorcière plutôt que des humains ; la magie de la nature vient à point nommé pour le calmer et le rassurer. en tant que sorcier du printemps de niveau 3, il discerne la brume et sait qu'elle vient de la terre en elle-même, ce qui lui troue le coeur pcq il est persuadé qu'il pourra jamais rembourser sa dette ; pris d'une inspiration un peu hippie, il se dirige vers une sorcière lambda (ça peut être toi) et lui tend la main, avant de faire la même chose avec son autre voisin (ça peut aussi être toi), dans l'espoir de créer une chaîne humaine. déso pour le résumé ultra long omg.

C’est parce qu’il sait bien que les astres l’observent avec attention, Dashiell. Alors il se tient plus droit, il se fait plus grand. Parce que plus que la reconnaissance des grands sorciers, c’est la reconnaissance de ce pouvoir qui les enveloppe. A ses yeux, les Two Black Eyes sont derrière lui, croient en tout ce qu’il croit. Pour lui, ils sont celui qui le poussent à la violence, qui l’encouragent à faire ce que d’autres considèrent inacceptable. Alors qu’il se tient au sein de cette foule, même s’il sait que la magie de chacun se doit de s’unir, mais cela ne l’empêchera pas de se faire joueur avec cette dureté qu’il dissimule si facilement. C’est le jeune Toegar (@Sennar S. Toegar) qui attrape son attention, le jeune sorcier qui le pousse à sourire.

Un échange particulier se met en place avec aise. Deux sorciers d’un Jour sanguinaire. L’un membre de la grande famille. L’autre fils d’un autre banquier qui, pourtant, s’élève doucement au sein de ce monde dangereux. Chacun danse autour de l’autre avec une précision délicate, danse qui se doit de rester invisible. Quelle chance pour eux d’être de ces sorciers solaires. « Comme si nous ne piétinions pas déjà dans un splendide malentendu. » Il sourit, Dashiell. Il sourit et s’apprête à répondre à son tour, rajouter une nouvelle couche sur ce dans quoi ils se perdent. Mais quelque chose l’en empêche. Il connait son propre cœur, on propre esprit, sait bien que quelque chose ne va pas. Mais il ne peut le combattre. Le calme qui l’enveloppe est si doux qu’il ne peut répondre un moment. Quelque part sous le costume précis qui recouvre son corps, un frisson le parcours. C’est le genre qu’il ressent alors que Cain l’enlace, celui qui l’aide à s’endormir entre ses bras. Alors son regard trouve le visage de Sennar, le fixe un moment. Enfin, il parle. « Les malentendus semblent nombreux. Peut-être le temps est-il venu de les laisser derrière nous. »

Spoiler:

Take a chance on me.

Ft. Everyone 'cause it's a mess Ft. Everyone 'cause it's a mess Ft. Everyone 'cause it's a mess Ft. Everyone 'cause it's a mess

Mon regard court sur la foule et j'essaye de voir ce que trafiquent le groupe central, là où mon suprême se tient. Sont-ils responsables? Ont-ils cherché à calmer les hardeurs de chacun pour mieux nous concentrer sur le projet du soir? Ils ont l'air calme eux aussi. Ils ont l'air apaisé, comme nous. Ou peut-être n'est-ce qu'un acte? J'ai beau me poser des questions, mes pensées refusent de s'enflammer plus que ça.  Elles refusent de s’entacher d'un quelconque doute.

De mes quelques pas, je me suis rapproché du devant de l'assemblée. Pourquoi? Aucune idée, le hasard ou une décision silencieuse au fond de mon esprit. Je suppose que je me montre plus attentif maintenant que je pense moins à la Day, mais je ne suis pas le seul à bouger. Du cortège des Spring, j'observe un grand brun se rapprocher (@Mercutio Carelli). Si j'ai bonne mémoire, il est le conseiller de leur leader, et lorsqu'il arrive à portée de main, il me tend la sienne. Pourquoi? Aucune idée, pourtant, sans y réfléchir, après avoir croisé son regard, je la saisi de la mienne.

Sa peau est chaude, la pression de ses doigts douce. Le contact physique gratuit n'est pas dans mes habitudes, mais je me sens suffisamment détendu pour me laisser aller à ce genre de familiarités. Y'en a-t-il seulement? Ou est-ce autre chose? À la fois convaincu et totalement abandonné à l'instinct, je me permets de tendre ma main à mon tour, imitant son geste pour le prolonger. C'est à se demander pourquoi nous sommes-là. Quelqu'un veut nous aider, quelqu'un veut qu'on réussisse. Je suppose que c'est suffisant.

Spoiler:

─ take a chance on me.
Aspasia attend patiemment, non sans excitation, le moment de renverser la balance et rendre grâce au rituel de la Dernière Lune. Elle retrouve sa sœur qui n’a malheureusement pas trouvé ce qui leur fallait pour un test de potion. Elle hausse les épaules, tant pis, elles trouveront forcément un autre moyen. Le discours est annoncé, ils vont bientôt pouvoir commencer… mais commencer quoi exactement ? Le questionnement est grand alors qu’elle laisse glisser son regard sur la foule. Elle croise @Mercutio Carelli à qui elle sourit en retour de son salut, puis à côté trouve @Sirius Altar à qui elle fait un petit signe de la main. Malgré la détermination, la blonde se met à stresser. Que vont-ils faire ? Et si les hivers s’étaient trompés ? Si le rituel ne fonctionne pas ? Les questions se bousculent, mais une impression de légèreté s’empare des pensées néfastes. Tout va mieux. Plus calme, tu te tournes vers une silhouette qui s’est approchée. « J’ai l’impression que tout va bien se passer maintenant. » Pia sourit de nouveau, elle hoche la tête. « Il n’y pas de raison que ça se passe mal. » Elle n’y croit qu’à moitié, mais il y a au fond d'elle une part qui veut y croire pleinement. Toujours à observer le monde autour, elle aperçoit les premières mains qui se tiennent, des sorciers de tout niveau, de tout coven, qui se lient pour que, cette fois, le rituel fonctionne. Prise dans l’élan, elle récupère à nouveau la main de sa sœur, qu’elle sert avec force, puis glisse ses doigts dans la paume de l’inconnue (@Barbara A. Riordan).


RÉSUMÉ. Aspasia attend, accompagnée de sa soeur et salut les personnes qu'elle connait. Elle ressent le calme de la nature.
Ayant vu Mercutio prendre la main d'inconnus, elle prend la main d'Arya Vasilis et celle de Barbara A. Riordan pour suivre le mouvement.