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 My dear, you’re not so innocent. — ft.Keridwen

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MessageSujetMy dear, you’re not so innocent. — ft.Keridwen      #☾.      posté le Mar 12 Fév - 22:39
Mercure E. Pentecost
you got two black eyes
Mercure E. Pentecost
http://twoblackeyes.forumactif.com/t560-do-you-think-you-can-hide-you-ve-run-out-of-time-time-time-mercure https://twoblackeyes.forumsrpg.com/t859-soul-stories-mercure
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pseudo : mika.
credits : jenesaispas (a)
Faceclaim : James McAvoy
Inscription : 10/12/2018
Messages : 58
timelapse : 39 ans
heart rate : Célibataire marié à ta hargne, fidèle à ta colère et rogné par le fantôme de tes démons.
purpose : Trafiquant d'art possédant une réputation bien à toi, lunatique et instable mais terriblement efficace avec un goût prononcé pour des affaires qui te profitent à toi certainement bien plus qu'à d'autres.
magic scale : Des années de perdues, des années oubliées enfermées dans une cage que tu n'as pu forcer qu'au prix de lourds efforts, des années à trimer comme un gamin sur le pavé pour obtenir le niveau 2 que tu portes aujourd'hui.
powerplay : Timelord, tu a vécu parmi ceux du feu mais c'est au temps que ton esprit s'est dévolue, source de ta déchéance depuis ta naissance. Tu maîtrises le temps, un temps ralentis en permanence autout de toi, un temps que tu peux n'arrêter que pour un, ou pour tout à ton bon vouloir. Ce pouvoir te permets aussi de rajeunir des objets et peut-être des êtres, un pouvoir puissant don la finalité t'es pourtant limitée par cette partie de toi incapable aujourd'hui d'utiliser la magie. Une fragmentation parmi tant d'autre qui vous bloque tous malgré elle.
liability : + Un tatouage sur l'épaule représentant une flamme qui depuis longtemps ne t'immunise plus contre ces dernières mais rappelle au monde tes origines, celles là que tu maudis de toute ton âme.

+ Le temps s'écoule de manière dissolue dans un périmètre de 2/3 mètres autour de toi comme une distorsion invisible mais étrangement palpable. Il est ralentis très légèrement et cela peut en perturber plus d'un sans vraiment qu'il soit possible de mettre un doigt sur la cause de cette sensation surprenante.

+ Invisibles mais bien présentes, quand bien même peu le sachent officiellement, se contentant de te penser lunatique, celles qui te caractérisent le plus sont ces personnalités qui t'habitent. Au nombre de 3 pour le moment, 4 selon toi mais tu ne peux en être certain:
-Eden: L'enfant, l'origine, celui qui a vécu à l'automne et s'en est retrouvé brisé, celui par lequel tout à commencé. C'est lui qui gère les affaires pour vous tous, diplomate aimable mais implacable dans les négociations. Il est incapable d'utiliser la magie pour le moment mais c'est un fait que personne ne sait.
- Mercure: Personnalité majoritaire pour le moment, ordure désagréable à la provocation facile. Si l'on est capable de le prendre dans le bon sens du poil, il reste tout de même vivable quoique plutôt cinglant.
- NoName : Inconnue pour mais bien présente, cette personnalité est toute neuve et n'est jamais encore sortie de la maison. Son existence n'est connu de vous tous que par les premiers tableau qu'elle a créé.

Tes personnalités ne peuvent communiquer entre elle comme le feraient certains personnages de comics, elles sont à considérer comme des portion de mémoire différentes. Vous ressentez des impressions des bribes d'idées et avez cependant appris à communiquer à votre façon certains messages simples, l'écrit étant votre meilleure arme.

loyalty : Électron libre parmi les chiens envoyés au chenil, tu vis parmi les Wicked sans te frotter à la politique, tu agis comme un mercenaire des temps moderne: uniquement à condition que cela t'apporte quelque chose à toi. Ton esprit de conservation est tenace et quand bien même tu ne tiennes pas à trahir ceux qui sont dorénavant les tiens, tu préfères laisser à d'autres le risque de se brûler les ailes. Tu as eu ta dose.
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My dear, you’re not so innocent.

Mercure & Keridwen
☾☾ Echos - Saints

 


 
L’heure tourne et la pluie dans les ruelles dévale contre les façades comme une douce mélopée. Tu te glisses au travers elles avec l’habitude de l’ombre, ballade à la nuit tombée qui t’aurais autrefois fait frémir, mais qui aujourd’hui de fait sourire. Tu t’es adapté comme une tumeur à cet habitat qui pourtant ne voulait pas de toi, tu as trouvé tes repères et les habitudes qui vont avec. Tu te fonds dans la masse sans vraiment passer inaperçu pour autant, parce que tu es unique n’est-ce pas, avec ton regard qui les sonde tous, ces visages que tu croises, qui leur donne l’impression que tu n’oublieras jamais leur visage, que tes grand yeux d’azur s’imprègnent de leur présence à tous sans rien laisser échapper. Tu es calculateur, mais tu préfères te dire prévenant: un soucis est si vite arrivé dans ces quartiers encore plus à la nuit tombée. Tu n’es pas un gringalet mais pas non plus une armoire normande et si tu maîtrises ton pouvoir certainement mieux que bien d’autres tu n’apprécies guère de te mettre en danger sans connaître tes portes de sortie. Tu es impulsif, pas fou, cette enveloppe de chair que tu partages, tu te dois de la garder intacte, de la protéger, tu as l’imprévisibilité d’un taureau, mais à l’instar de ce dernier, agiter un drap rouge ne suffira pas à te faire foncer dans le tas: esprit de préservation avant tout.

Tu n’avais guère envie ce soir de rester enfermé, alors tu as laissé à Solomon, cette ingrate boule de poils sa gamelle pleine, attrapé l’un de tes manteaux et tu t’es glissé dans la foule bien éparse qui a certainement préféré fuir l’humidité qui se glisse sur ton parapluie noir avec une lenteur langoureuse qui te colle à la peau, te suit partout, une distorsion temporelle à échelle humaine. Eden n’aime pas trop ça, mais toi tu apprécies, ces gouttes qui l’espace de quelques secondes semblent hésiter à continuer leur course, ces regards qui se tournent vers toi lorsque les gens qui te croisent ne comprennent pas cette sensation qui les envahit un instant… Tu as toujours apprécié de sentir cette confusion dans leurs regards, tu y vois là une longueur d’avance qui te plaît plutôt bien. La confusion, voilà un mot qui te ravit et tu continues ta ballades sans trop savoir où tes pas te mèneront ce soir. Tu espères quelque chose d’agréable et tu ne t’attends pas vraiment à ce qui arrive. Tu contrôles le temps, pas l’avenir. C’est bien pour cela que tu restes méfiant à défaut d’être réellement prudent. La prudence est réservée à un Eden qui en fait trop, tu ne t’incommode pas vraiment d’elle, tu sais ce que tu vaux, tu sais ce dont tu es capable et ce que la prudence pourrait t’empêcher d’accomplir.

Tu remontes derrière ta nuque le col de ton manteau, le clapotis des gouttes sur ton dôme de tissu te souffle de te mette à l’abri. C’est ce que tu vas faire. La lumière dehors commence à faiblir et les lampadaires ont sorti leur lanterne pour balancer sur les visages couverts leur lumière blafarde et vaguement malaisante. Tu a l’embarras du choix quant aux devantures et aux ambiances à choisir. Tu n’aimes guère choisir alors tu laisses l’impulsion faire le boulot, comme d’habitude. Tes pas te mènent machinalement à un petit établissement discret, plutôt joliment décoré sans en faire trop. Tu attaches toujours au décor une certaine importance; défaut professionnel soufflerait Eden dans une vague tentative de se donner l’air à l’aise. Il n’aurait pas tout à fait tort. Critique malgré toi tu apprécies les endroits propres et décorés avec goût, parce que qui apprécie les taudis après tout? Tu replis ton parapluie en entrant le glissant dans le présentoir ou s’entassent déjà quelques autres spécimens du même acabit. Une main dans ta tignasse pour remettre en place les quelques mèches malmenées par l’humidité et te voilà prêt pour te détendre un moment, loin du poil de chat et de la maison trop bien rangée qu’Eden a laissé derrière lui la veille -tu as remarqué une nouvelle statuette sur son étagère d’ailleurs, sans doute a-t-il été faire un saut chez son antiquaire préféré- cette idée t’arrache un sourire narquois. Tu ne le connais même pas, tu as juste vu les mémos sur le frigo.

C’est là que ton oreille se tend, que ton regard beaucoup trop bleu remarque dans la populace inconnue cette voix que ton oreille n’a guère oublié, ce profil qui ne t’a visiblement pas encore remarqué mais qui te revient sans effort. Un instant un seul ton regard parcours la pièce comme si tu venais peut-être de te glisser dans un piège, un doute très vite rattrapé par ce sourire de façade si bien greffé sur ton visage qu’il en rend beaucoup désagréables. C’est vrai que tu n’as pas l’air du dernier bonhomme sans histoire ainsi, plutôt celui de ce gros matou qui s’apprête à faire tomber du buffet le vase préféré d’un maître désespéré… Si seulement tu aimais les chats. Tu t’avances d’un pas décidé ignorant pour cette fois les éventuels airs interrogateur de ceux qui malgré eux se retrouvent dans ta bien connue bulle invisible et impalpable mais que l’on ne peut guère ignorer, si peu que l’on la connait un peu. « Tient donc, on est perdue? Pas d’uniforme aujourd’hui, ou peut-être… Juste l’envie de changer un peu d’activité pendant les temps libres? » Tu t’annonces ainsi, avec ce sourire en coin posé à tes lèvres t’accoudant au bar ni trop loin, ni trop près d’elle. Tu es désagréable, mais pas au point d’en devenir lourd non plus, puis tu as besoin d’une distance, un échappatoire, au cas où.

C’est que tu la connais plutôt bien cette demoiselle, quoique bien soit un peu exagéré. Tu l’as déjà croisé quelques fois et semé comme tu sèmes derrière toi tes ennemis et tes problèmes quand tu n’es pas certain de pouvoir gagner la partie. Votre relation n’a rien de franchement amicale quoique tu te sois toujours beaucoup amusé à lui glisser entre les pattes comme un poisson un peu trop vif entre les griffes d’un petit chat pas tout à fait assez expérimenté… Encore ces foutus chats. « Les courants d’air parlent beaucoup dans le coin et je me demandais s’ils étaient vrais ou non… » Tu ne l’avais pas encore vue sur Rockaway, il faut dire d’ailleurs que tu ne l’as pas spécialement cherchée… « Bienvenue parmi les rats, officier Zápolya. Ou peut-être devrais-je vous trouver quelque chose de plus adéquat, vous ne pensez pas? » Oh ce que tu peux te montrer insipide lorsque tu t’y mets, mais cela ne semble pas vraiment te poser de soucis. De vous tous, tu es celui qui créé les ennemis, n’est-ce pas? Mais il n’y a rien à créer ici, juste à entretenir une flamme… Une flamme qui tu en as bien l’impression, ne brûle plus des masses.

Tu lèves la main à l’intention du serveur. « Quelque chose de festif s’il vous plait, c’est pour une grande occasion. Fois deux. » Parce que cette fois, tu n’as visiblement pas l’intention de la planter là… Normalement. Mais si tu étais la personne la plus stable entre ces murs, cela se saurait.

 
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MessageSujetRe: My dear, you’re not so innocent. — ft.Keridwen      #☾.      posté le Dim 3 Mar - 0:04
Keridwen Zápolya
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timelapse : 22 y.o, une jeunesse prometteuse et pourtant gâchée si rapidement par des mauvais choix.
heart rate : jeune et pourtant déjà veuve, son cœur s'étant entiché d'un humain, la fin ne put être que tragique.
purpose : anciennement officier de police, en pleine ascension, elle était chargée de surveiller les Wicked et effectuait régulièrement des descentes dans leur quartier. Convoitant le rôle de commandant voilà qu'elle se retrouve plus bas que terre de par sa trahison envers sa famille. Devenue l'une des ceux qu'elle méprisait, elle travaille désormais au sein du Moon Hotel.
magic scale : dépouillée de toute magie de par son bannissement. Un manque supplémentaire qui vient s'ajouter au fond de son être. La frustration coulant dans ses veines la pousse à vouloir retrouver un niveau décent mais sa foutu fierté refuse de se mélanger aux autres wicked pour réapprendre ce savoir qui lui est dû. Apprendre de grimoires volés, ça la rend malade rien que d'y penser. Elle ne veut encourager ces criminalités.
powerplay : modèle les flammes au gré de ses envies. Son tour favori ? Donner aux flammes l'apparence de chiens de l'enfer, réduisant en cendres l'herbe se trouvant sous leurs pattes, brûlant avec leurs gueules béantes l'ennemi.
liability : atteinte du syndrome d'Alice au pays des merveilles | parano depuis qu'elle est chez les wicked, elle a toujours de quoi se défendre sur elle | de multiples cicatrices ornent sa peau | toute sa vie elle s'est entrainée dure comme fer pour devenir le parfait soldat | bannie pour être tombée amoureuse d'un humain et d'avoir enfantée avec lui, il a été tué devant elle et son bébé le lui a été enlevé à sa naissance, elle ne sait pas ce que sa famille en a fait
loyalty : même si elle a été bannie, sa loyauté restera toujours et à jamais envers l'autumn court. Elle ne fait pas confiance aux Wicked, pour elle ce ne sont que des délinquants.
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My dear,
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* . ˚      .
*        ✧  ·     *
      * .     ·   
       *    .   


Le regard vide, les cernes creusées. Keridwen ne comptait plus les jours qui la séparaient d'une bonne nuit de sommeil. De soirées non agitées. L'angoisse qui monte au fur et à mesure que le soleil se couche. Ces gens, elle ne leur faisait absolument pas confiance. Ce n'était pas son monde. Comment était-elle supposée parvenir à vivre parmi eux ? C'était impossible sans sombrer dans la rébellion comme la majorité d'entre-eux. Et ça, c'était bien quelque chose qu'elle refusait, de se laisser entrainer là-dedans. Même après avoir été bannie. Même après avoir été reniée par sa famille. Certains lui rient au nez, en lui disant qu'elle va très vite changée d'avis et redescendre de ses grands chevaux. Qu'elle n'était pas meilleure qu'eux. Foutaises. Ce n'était pas ainsi qu'ils allaient réussir à la faire intégrer leur rang. Et dire qu'au vu de son ancien métier et de ses entraînements passés, on lui avait proposée d'intégrer la défense de Rockaway. Ça l'avait bien fait rire. C'était aussi insensé que de demander à un chat de servir de garde du corps à une souris. Même si au départ, Keridwen refusait de contribuer à l'activité des wicked, elle dut se rendre à l'évidence qu'elle n'avait pas le choix pour survivre. Elle était contrainte de travailler pour pouvoir se nourrir. Son choix se porta sur le Moon Hotel, en tant que simple employée, histoire d'encore tomber de plusieurs étages. On était bien loin de la jeune policière prometteuse. Cependant, la Zápolya s'est dit que ça avait l'air moins pire de côtoyer des sorciers fraichement wicked. Qu'ainsi, elle avait plus de chances de rencontrer des gens comme elle et moins corrompus. Pas certain que ses suppositions soient bonnes mais au moins elle avait pu choisir de rester crécher sur place à l'hôtel. Une stratégie pour réduire les chances d'être tués dans son sommeil par un wicked en quête de revanche. Même si lorsqu'elle parvenait enfin à dormir, son sommeil n'était jamais lourd.

Elle avait conscience que cette nuit n'allait se différencier des autres. Alors, au lieu de se retourner sans fin dans son lit, Keridwen préféra se rendre dans un bar afin de se détendre un peu. Boire un peu afin de faciliter son futur sommeil. Boire pour noyer toutes ses sombres pensées. Oublier le temps de quelques instants où elle était, cette paria qu'elle était devenue. Mais sans tomber dans l'excès. Il ne fallait pas non plus, qu'elle oublie qu'elle était entourée d'ennemis.

- Un whiskey.

Pas de formule de politesse envers le serveur, cela démontrait bien ce qu'elle ressentait à leur égards. À quoi ça lui servirait de jouer les hypocrites de toute manière ? Elle méprisait les wicked depuis si longtemps, pourquoi son attitude changerait ? Cependant, faut croire que le karma voulait s'occuper de son cas car quelques minutes plus tard alors qu'elle portait à ses lèvres le liquide tant désiré, une voix familière porta jusqu'à ses oreilles. Le déviant meurtrier de l'Automne. Automatiquement, ses yeux se levèrent au plafond, un soupire s'échappant de ses lèvres alors qu'elle reposa son verre après avoir bu une gorgée.

- Juste la curiosité de voir comment les reclus de la société parviennent à vivre avec leurs pêchés. De leurs vies insignifiantes.

Une tentative pour dissimuler la vraie raison de sa présence. Mais évidemment, il la connaissait déjà la véritable raison. Comme elle l’avait dit, la vie des wicked était tellement insignifiantes qu’ils n’avaient pu s’empêcher de répandre la nouvelle telle une trainée de poudre. Ils n’avaient que ça à faire de leur vie. Pourtant, Keridwen n’était pas sortie souvent depuis son arrivée, voire jamais. Mais il suffisait juste de quelques personnes l’apercevant à son arrivée, sans uniforme, accompagnée des sorciers charger de l’accueil des nouveaux, pour alimenter les rumeurs de quartier. Il jubilait et ne s’en cachait point, ce qui avait le don d’irriter quelque peu Keridwen. Resserrant plus durement sa prise autour de son verre.

- Ravie de mettre un peu de joie dans votre vie. J’imagine qu’elle doit être bien triste et monotone si vous vous réjouissez pour si peu.

Son ton était lasse, elle avait décidé au final, de ne pas accorder d’importance à ses paroles. Portant une nouvelle fois son verre à ses lèvres afin de le finir avant que le second n’arrive. Au moins l’insolence du Pentecost la fera économiser le peu d’argent qu’elle avait sur elle. Il faisait le malin, mais dans ce comportement, Keridwen voyait de la lâcheté. Il l’a provoquait, restant près d’elle sans pour autant l’être trop parce qu’il savait pertinemment qu’il ne risquait rien. Qu’elle n’avait plus ses pouvoirs et donc n’avait plus rien à craindre d’elle. Alors que leurs précédentes altercations ne duraient que quelques secondes le temps pour lui de s’éclipser face au danger.

- Pas envie de jouer au fantôme, aujourd’hui ?

Une façon pour elle de sous-entendre ce qu’elle pensait tout bas. Pas si bas que cela car elle n’hésitait point à lui faire comprendre ses pensées. C’était dans ses habitudes, étant plutôt pour la franchise que l’hypocrisie. Sans doute que cela allait lui attirer des problèmes ici, vu comment elle portait les wicked dans son coeur. Cependant, pas question de se rabaisser pour espérer vivre quelques instants de plus. Elle avait sa fierté.

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MessageSujetRe: My dear, you’re not so innocent. — ft.Keridwen      #☾.      posté le Lun 4 Mar - 15:30
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liability : + Un tatouage sur l'épaule représentant une flamme qui depuis longtemps ne t'immunise plus contre ces dernières mais rappelle au monde tes origines, celles là que tu maudis de toute ton âme.

+ Le temps s'écoule de manière dissolue dans un périmètre de 2/3 mètres autour de toi comme une distorsion invisible mais étrangement palpable. Il est ralentis très légèrement et cela peut en perturber plus d'un sans vraiment qu'il soit possible de mettre un doigt sur la cause de cette sensation surprenante.

+ Invisibles mais bien présentes, quand bien même peu le sachent officiellement, se contentant de te penser lunatique, celles qui te caractérisent le plus sont ces personnalités qui t'habitent. Au nombre de 3 pour le moment, 4 selon toi mais tu ne peux en être certain:
-Eden: L'enfant, l'origine, celui qui a vécu à l'automne et s'en est retrouvé brisé, celui par lequel tout à commencé. C'est lui qui gère les affaires pour vous tous, diplomate aimable mais implacable dans les négociations. Il est incapable d'utiliser la magie pour le moment mais c'est un fait que personne ne sait.
- Mercure: Personnalité majoritaire pour le moment, ordure désagréable à la provocation facile. Si l'on est capable de le prendre dans le bon sens du poil, il reste tout de même vivable quoique plutôt cinglant.
- NoName : Inconnue pour mais bien présente, cette personnalité est toute neuve et n'est jamais encore sortie de la maison. Son existence n'est connu de vous tous que par les premiers tableau qu'elle a créé.

Tes personnalités ne peuvent communiquer entre elle comme le feraient certains personnages de comics, elles sont à considérer comme des portion de mémoire différentes. Vous ressentez des impressions des bribes d'idées et avez cependant appris à communiquer à votre façon certains messages simples, l'écrit étant votre meilleure arme.

loyalty : Électron libre parmi les chiens envoyés au chenil, tu vis parmi les Wicked sans te frotter à la politique, tu agis comme un mercenaire des temps moderne: uniquement à condition que cela t'apporte quelque chose à toi. Ton esprit de conservation est tenace et quand bien même tu ne tiennes pas à trahir ceux qui sont dorénavant les tiens, tu préfères laisser à d'autres le risque de se brûler les ailes. Tu as eu ta dose.
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Elle ne paraît pas bien heureuse de ton arrivée: si tu avais envie de faire un effort, tu pourrais comprendre, Eden pourrait certainement d’ailleurs, mais tu n’es pas Eden, malheureusement pour elle et si tu sais rester dans les limites d’une certaine décence, loin de toi l’idée de souhaiter la laisser tranquille pour autant. Tu es dangereux et désagréable, mais elle pourrait être tombée sur bien pire que toi, qu’elle se réjouisse. Peut-être ne le sait-elle pas encore, peut-être refusera-t-elle de le comprendre d'ailleurs et dans le fond, tu t’en moques, n’est-ce pas? Tu n’es pas la pour la protéger -ou peut-être que si?-, juste pour jauger son niveau de dangerosité, et pour le moment, ce dernier ne te semble pas étouffant. Ça te convient très bien. Elle semble faire de son mieux pour garder la face: tu pourrais presque la saluer pour ça, tu ne le feras évidemment pas, mais cela à quelque chose d’amusant, d’un peu triste aussi, mais tu n’y es pas nécessairement sensible, trop animé par l’envie de l’embêter. Elle est de ton ancien coven après tout et la rumeur sur l’amour que tu accordes à tous ses ressortissants n’est plus à faire. Tu ne leur as jamais pardonné d’avoir brisé Eden quand bien même cela t’ait aussi donné la vie.

« La curiosité mh? » Tu ne la crois pas et tu ne t’en caches pas. Tu sais très bien ce qu’elle fait là car tu as des yeux et des oreilles un peu partout lorsqu’il s’agit de ceux qui te souhaitent potentiellement du mal. C’est que tu es quelqu’un de prévoyant, tu surveilles tes arrières avec hargne. C’est ainsi que tu leur as échappé depuis toutes ces années après tout, te demandant quand ils s’épuiseraient et se fatigueraient de te rechercher. Malheureusement, tu fais partie du genre de dossier prisés par les jeune policiers en quête d'un meilleur grade ou d'un meilleur salaire: la cible de choix. Dommage qu'ils sachent si mal se renseigner. Toi, tu es fidèle à toi même, hargneux et désagréable mais glissant comme un poisson si l’on essaie de te tenir un peu trop fermement. Elle sait bien ça, n’est-ce pas? Tu n’es pas un amateur de cachoteries, alors tu lui laisses tout de même entendre à ta façon, que tu n’ignores pas sa condition: inutile de jouer les ingénus puisque tu as l’avantage. Aujourd’hui tout du moins, sinon, inutile de dire que tu aurais tout aussi bien pu faire demi tour en l’apercevant. « Il semblerait que vous aurez tout le temps de l’assouvir, de toute façon. » Tu hausses juste les épaules avec une moue qui te ressemble bien, l’air de rien. Tu n’as pas très envie de jouer au jeu de celui qui montrera à l’autre le plus de dédain, elle serait bien partie pour gagner de toute façon.

«  Oh, vous ne me connaissez pas bien officier. Vous feriez bien de regarder dans votre propre seau avec de juger de celui des autres. » Tristesse et monotonie ne font pas partie de ton quotidien. Si tu ignores ce qu’il se passe dans la tête des autres ou que tu ne peux le savoir clairement, tu sais par la définition de ce qu’ils appellent ta « pathologie » que la monotonie en est exclue. Tu ne t’en vantes pas cependant, n’ignorant pas que cela puisse potentiellement mettre Eden en danger, et aussi tête brûlée sois tu, tu refuses qu’il lui arrive quoi que ce soit. « Puis, si vous vous considérez comme ‘si peu’, je me demandes qui de nous deux possède la vie la plus triste. » Tu récupères d’une main le verre que l’on t’apporte, laissant la jeune femme bénéficier de son petit cadeau de bienvenue sans lui accorder un regard. Tu ne manques pas d’argent, loin de là, les affaires marchent plutôt bien grâce à Eden, et tu ne t’en plaindras sous aucun prétexte. Tu peux bien offrir un verre à la jeune femme à tes côtés quand bien même cette dernière ne semble guère décidée à être agréable. Tu n’es pas la personne la mieux placée pour t’en plaindre de toute façon. Puis tu ne lui demandes pas de l'être, tu ne l’étais pas non plus à ton arrivée ici… Oh non, tu étais perdu et sauvage, Eden bénéficiait de la plus grande place à l’extérieur et tu te demandes encore comment il a bien pu survivre dans les rues de Rockaway Peninsula avec la police aux trousses d’un côté et les chiens des Wicked face à lui. Un temps bien derrière vous à l’heure qu’il est et cela te convient bien.

Tes yeux d’azur observent le liquide que tu fais passivement tourner dans ton verre, à l’écoute par la même occasion des discussions alentours pour t’assurer qu’elle soit bien seule: cela te semble être le cas. Elle t’a toujours parue de nature un peu tête brûlée, si tu peux t’accorder l’expression et tu te dis qu’elle est plus le genre à entrer directement dans l’action qu’à réellement tendre des pièges. Tu lèves vers elle ce regard trop bleu lorsqu’elle s’enquit de ta fâcheuse manie à te soustraire un peu rapidement à sa compagnie. Sourire. « Ça ne dépend que de vous, ça. » Tu hausses les épaules en portant ton verre à tes lèvres dans un air de réflexion un peu surjoué. « Prévenez moi s’il vous prend l’envie de jouer avec les feu, et on en reparlera. » Clin d’œil. Tu t’appuies sur un coude t’approchant légèrement d’elle comme si tu avais l’envie de garder tes mots pour vous, un peu plus discrets. « Faites attention à vous mademoiselle Zapolya. Je ne suis pas votre ennemi ce soir, et je me moque de votre dédain. Ça ne me fait pas plus plaisir qu’à vous de me dire que je suis passé par la même chemin que vous et que ça nous fait un point commun mais c’est le cas et attention. Les gens ne sont pas tous aussi gentils que moi à Rockaway. » ‘Gentil’, une petite voix dont tu ignores la provenance te murmure à l’oreille que c’est peut-être un bien grand mot mais tu ne lui accordes pas grande importance. Tu te redresses, appuyé sur tes deux coudes, ton regard repartant à ses occupations.

«  C’est ironique de se dire que lorsqu’il vous sera arrivé malheur, je pourrais bien être une des seules personnes à être assez stupide pour vous tirer d’affaire. » Non, elle ne rêve pas, tu ne l’as pas dit en toutes lettres mais l'idée est là. Rien de gratuit avec toi évidemment. Tu reconnais sans mal qu’elle puisse représenter pour toi, pour Eden, pour tous, une menace certaine et l’avoir de ton côté ne peut qu’être un plus, même si tu n’es pas certain que cela fonctionne. Elle semble avoir une petite fierté bien placée. Toi aussi. Un sourire encore, en regardant ton verre. « Pas besoin d’apprécier les gens du coin pour vivre parmi eux. Vous comprendrez rapidement que personne ne viendra plus vous récupérer par ici. Si vous pensez que ce sera différent pour vous, votre chute n’en sera que plus dure. » Toi tu ne t’es jamais dit ça et tu attends toujours avec une grande impatience de faire payer à l’automne tout ce qu’ils ont volé à Eden. Ça approche, tu en es certain.  

 
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MessageSujetRe: My dear, you’re not so innocent. — ft.Keridwen      #☾.      posté le Mar 12 Mar - 23:03
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timelapse : 22 y.o, une jeunesse prometteuse et pourtant gâchée si rapidement par des mauvais choix.
heart rate : jeune et pourtant déjà veuve, son cœur s'étant entiché d'un humain, la fin ne put être que tragique.
purpose : anciennement officier de police, en pleine ascension, elle était chargée de surveiller les Wicked et effectuait régulièrement des descentes dans leur quartier. Convoitant le rôle de commandant voilà qu'elle se retrouve plus bas que terre de par sa trahison envers sa famille. Devenue l'une des ceux qu'elle méprisait, elle travaille désormais au sein du Moon Hotel.
magic scale : dépouillée de toute magie de par son bannissement. Un manque supplémentaire qui vient s'ajouter au fond de son être. La frustration coulant dans ses veines la pousse à vouloir retrouver un niveau décent mais sa foutu fierté refuse de se mélanger aux autres wicked pour réapprendre ce savoir qui lui est dû. Apprendre de grimoires volés, ça la rend malade rien que d'y penser. Elle ne veut encourager ces criminalités.
powerplay : modèle les flammes au gré de ses envies. Son tour favori ? Donner aux flammes l'apparence de chiens de l'enfer, réduisant en cendres l'herbe se trouvant sous leurs pattes, brûlant avec leurs gueules béantes l'ennemi.
liability : atteinte du syndrome d'Alice au pays des merveilles | parano depuis qu'elle est chez les wicked, elle a toujours de quoi se défendre sur elle | de multiples cicatrices ornent sa peau | toute sa vie elle s'est entrainée dure comme fer pour devenir le parfait soldat | bannie pour être tombée amoureuse d'un humain et d'avoir enfantée avec lui, il a été tué devant elle et son bébé le lui a été enlevé à sa naissance, elle ne sait pas ce que sa famille en a fait
loyalty : même si elle a été bannie, sa loyauté restera toujours et à jamais envers l'autumn court. Elle ne fait pas confiance aux Wicked, pour elle ce ne sont que des délinquants.
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THE WICKED
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My dear,
you’re not so innocent.
 
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Évidemment sa répartie ne semblait pas le convaincre. Enfin, répartie… C'est un bien grand mot. Elle était habituée à mieux, à de meilleures répliques. Faut croire qu'avoir atterrit chez les Wicked l'affectait plus qu'elle ne le pensait. Ou qu'elle était tout simplement lasse de tout ça. En tout cas, découvrir leur mode de vie, Keridwen s'en serait bien passée. Elle était bien au Greenwhich Village, dans son petit confort personnel. Alors, passer maintenant à ça… Ce n'était pas très glorieux. Elle tombait de très haut et n'était toujours pas décidée à s'y faire. Et tout dans son attitude, sa façon de parler le démontrait. Elle valait bien mieux qu'eux, que lui.

- Effectivement, mais c'est vous qui n'avez jamais pris le temps de vous ouvrir à moi. C'est triste hein ?

Ironie quand tu nous tiens. Pas facile d'apprendre à connaitre quelqu'un qui vous file des doigts à chaque rencontre. Oh, mais ne vous égarez pas, elle ne s'en plaint pas Keridwen. La vie de Mercure ne l'intéressait pas. Enfin sa vie en elle-même si, par le passé, cela l'aurait projeté directement sur une belle promotion. Mais maintenant… Tout avait perdu de son intérêt de toute manière et ça l'étonnerait grandement que quelque chose se mette à la captiver en cet endroit.

- Oh détrompez-vous je ne me considère pas comme si peu. C'est juste que je ne pensais pas que j'avais autant d'importance à vos yeux.

Une brève oeillade, un sourire mesquin sur le coin de ses lèvres. À croire, qu'à défaut de pouvoir se battre physiquement, c'était un duel de mots qui s'encourait où l'ironie battait son plein. Au moins, ça avait le mérite de la distraire l'espace d'un instant. Puis elle avait gagné un verre, ce n'était pas rien. Tout était bon pour évader son esprit un peu plus, évidemment sans tomber dans l'excès. Il manquerait plus qu'elle soit bourrée au plein milieu des Wicked et surtout d'un meurtrier en particulier, tiens. Mais on, on en était bien loin pour le moment. Et le déviant de l'Automne n'hésite pas une seule seconde à remuer le couteau dans la plaie en lui rappelant d'une certaine manière la perte de ses pouvoirs. Cependant, ça ne l'atteint pas et elle se contente de détourner les yeux en portant le verre offert à ses lèvres, lorsqu'il lui fit un clin d'oeil. Qu'il fasse le fier pendant qu'il le pouvait. Elle ne bouge pas d'un pouce lorsqu'il s'approche légèrement d'elle. Pour avoir le réflexe de reculer, il aurait encore fallu qu'elle le détermine comme un danger potentiel et ce n'était pas le cas, pas envers elle en tout cas.

- Gentil ? Je crois bien que nous n'avons pas la même définition de ce mot.

Au moins, ça avait le mérite de la faire rire légèrement. Définitivement, on aura tout entendu. Et pourtant, la suite ne fera que la surprendre davantage. Faut-elle qu'elle commence à se demander si quelqu'un ne lui avait pas mit un petit quelque chose dans son verre ? Car tout ce qui sortait de la bouche du brun, n'avait définitivement aucun sens. Ils n'ont jamais été amis, il ne lui devait rien. Alors, pourquoi ce soudain retournement de situation ?

- Ah ben tiens, en voilà une autre bien bonne. Et en quel honneur, ai-je droit à un tel privilège ? Car sans vouloir vous froisser, enfin… façon de parler hein, vous savez très bien ce que j'en pense. Mais on n'a jamais été amis. De toute manière si ça peut vous rassurer, même sans ma magie je sais très bien me défendre toute seule. Pas besoin de qui que ce soit.

Il manquerait plus qu'elle doive se reposer sur un criminel. Elle serait tombée bien bas la Zápolya. Non, elle n'avait besoin de personne, surtout pas lui. Sa capacité à se défendre ne se résumait pas uniquement à sa magie. Quelle piètre policière elle ferait, si c'était le cas. Des entrainements, elle en a pratiqué depuis toute petite. Toujours rigoureux. Même lorsqu'elle se blessait, elle se relevait. Pas question de montrer un quelconque signe de faiblesse. Toujours cette envie de faire honneur à sa famille. Famille qui d'ailleurs, elle n'avait plus aucun contact. À croire qu'ils l'avaient complètement reniée.

- Oh mais je n'attend jamais après qui que ce soit.

C'est sûr que si elle attendait tout simplement les bras croisés que miraculeusement des policiers de l'Automne débarquent pour venir la chercher car c'était une erreur de la laisser ici, elle pouvait toujours attendre. Mais il avait raison sur un point, elle ne pouvait pas se berner d'illusions sur un possible retour dans son coven. Sauf… Alors que ses prunelles se plongent dans ceux d'un bleu glacial du brun, une idée lui vint soudain à l'esprit. Une nouvelle fois, il se retrouvait être celui qui pourrait lui permettre de s'élever. Non pour monter en grade cette fois-ci mais bien sa porte de sortie de chez les Wicked. Il est bien arrivé par le passé que des sorciers parviennent à retrouver leurs cuvent d'origine après avoir été bannis. Alors pourquoi pas elle ? Et ayant devant elle un des criminels les plus recherchés, ce serait idiot de ne pas en profiter. Sauf qu'elle ne pouvait pas l'attraper comme ça. Déjà lorsqu'elle avait encore ses pouvoirs, elle n'avait même pas réussi à attraper ne serait-ce qu'un cheveu de lui… Il faudrait qu'elle s'y prenne autrement. Qu'elle ne fonce pas tête baissée comme elle avait pu le faire avec lui par le passé.

- Vous allez vous ennuyer maintenant que vous n'avez plus besoin de m'échapper.

Un début de manipulation entre deux gorgées, alors qu'elle décroche enfin de son regard, pour faire croire qu'elle ne se permettait aucun espoir de réintégrer son coven. Quoi de mieux que de parler de son potentiel passe-temps favori. Enfin, ancien passe-temps favori désormais. Ça avait l'air de tellement lui plaire de lui filer entre les doigts à chaque fois. Peut-être que c'est pour cette raison, qu'il n'avait jamais tenté de l'attaquer, il aurait pu en tenant compte de sa déviance. Car il y avait bien eu des moments où elle avait quitté son équipe avec laquelle, elle s'était rendue chez les wicked pour x raison, afin de le pourchasser lorsqu'elle l'apercevait au loin.
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