Le deal à ne pas rater :
Tablette 11″ Xiaomi- Mi Pad 6 global version (coupon + code promo)
224.97 €
Voir le deal

 

 Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand il marche on dirait qu'il danse - Balthazar

whatever happens, we are deathless
Aller en bas 
 
MessageSujetAvec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand il marche on dirait qu'il danse - Balthazar      #☾.      posté le Sam 23 Fév - 22:49
Camille du Bellay
you got two black eyes
Camille du Bellay
http://twoblackeyes.forumactif.com/t341-cam-la-douceur-qui-fascine-et-le-plaisir-qui-tue http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test
pseudo : Daska (Laura).
credits : pünisher (avatar)
Faceclaim : Nico Tortorella.
Multifaces : aucun.
Inscription : 08/12/2018
Messages : 48
timelapse : vingt-cinq ans.
heart rate : en couple avec Naya depuis un an et demi, malgré eux mais surtout malgré lui ; au fond de son cœur, les choses ne sont pas aussi claires et simples.
purpose : un boulot minable dans un restaurant, à astiquer des assiettes et à faire briller des verres ternis par le calcaire ; une fois la nuit tombée, son âme de poète se révèle et il laisse courir ses doigts sur son piano.
Black Dimes : 554
NIGHT COURT
NIGHT COURT

Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand il marche on dirait qu'il danse - Balthazar Empty

Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
même quand il marche on dirait qu'il danse
Balthazar & Camille

Le soleil avait inondé la ville de sa lueur chaude toute l'après-midi. On aurait presque du mal à se croire en plein mois de février avec des températures aussi douces et un ciel aussi bleu. Cette ambiance chaleureuse ne coïncide en rien avec ce que je suis en train de traverser en ce moment. Je ne sais pas vraiment comment on peut qualifier l'épreuve qui est en train de nous déchirer douloureusement, Naya et moi. Les idées en vrac, il semblerait que l'affection que nous ressentions l'un pour l'autre ait fini par s’essouffler et elle ne suffit, désormais plus, à compenser l'absence de sentiments réels et profonds. C'est l'évidence qui saute aux yeux et transperce les tripes, et à laquelle il faut se soumettre et se résigner sans broncher.

J'ai le cœur en miettes, perdu dans un amas de débris d'une relation qui n'aurait jamais dû exister. Mon âme en bouillie n'est plus bonne qu'à broyer du noir, en attendant passivement le prochain épisode de cette mauvaise série que je suis obligé de subir. Pour tenter d'occuper mon esprit qui ne cesse de tergiverser et de se questionner sur ce que j'ai pu faire de travers pour foutre en l'air notre histoire, je laisse courir mes doigts sur le piano installé dans l'un des coins de cet appartement devenu trop grand pour n'accueillir qu'une seule personne. Les notes s'enchaînent les unes après les autres, jusqu'à ce que l'une d'entre elles me semble sonner faux à mon oreille. C'est à ce moment-là que je me rends compte que ce n'est pas l'une des notes du piano qui tinte aussi mal dans la pièce, mais la sonnette de la porte. Je n'attends personne. Je suppose qu'il doit s'agir de Naya, même si j'ignore pourquoi elle reviendrait soudainement, alors que c'est la guerre froide entre nous depuis plusieurs semaines. Je quitte la banquette face au piano pour m'avancer vers la porte et faire tourner la poignée. Le visage que je reconnais derrière m'est atrocement familier. Un peu trop, peut-être. « Balty ? » Accompagné de son chat qui ne le quitte jamais, le frère de Naya se tient devant moi, la mine déconfite et le teint malade, comme si quelque chose n'allait pas. Je le détaille rapidement mais rien ne peut me mettre sur la voie de la bonne réponse. « Qu'est-ce qui t'amène ? Ca va pas ? »
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand il marche on dirait qu'il danse - Balthazar      #☾.      posté le Mer 27 Mar - 13:28
Invité
you got two black eyes
avatar
Invité

Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand il marche on dirait qu'il danse - Balthazar Empty

avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand il marche on dirait qu'il danse
cam + balthazar
when we were younger, we thought everyone was on our side. then we grew a little, and romanticized the time I saw flowers in your hair. see it takes a boy to live, takes a man to pretend he was there. so then we grew a little, and knew a lot, and now we demonstrated it to the cops, and all the things we said, we were self assured. 'cause it's a long road to wisdom, but it's a short one to being ignored. so now I think that I could love you back, and I hope its not too late, 'cause you're so attractive, and the way you move, i won't close my eyes, 'cause it takes a man to live -it takes a woman to make him compromise.
Le corps épuisé, et le hoquet douloureux, alors qu’il se pose sur un banc. Les rues qui commencent à s’animer alors que la nuit approche, les Printemps qui ont terminé leur journée depuis deux heures maintenant, et lui qui se retrouve au milieu à accorder le temps comme il le peut, sa fatigue coincée aux oubliettes depuis longtemps, le rythme est infernal mais l’enfant acharné reste vaillant. Aucune répétition aujourd’hui, trop compliqué avec Nayati et Cam qui ne peuvent apparemment plus se tolérer – Balthazar au milieu qui fait semblant de s’en contrarier –, et le moral des troupes au plus bas, entre le froid mordant et les jours qui recommencent à s’allonger pour mordre du temps à la nuit. Février un mois qui ferait bien d’être plus court, et lui qui si tôt apprécierait qu’il se termine d’ors et déjà, surtout vu les événements de Staten Island. Le crime de la nouvelle année qui aura annoncé les conditions de travail des sorciers situés pile au milieu, ses tentatives de tout améliorer qui ne feraient que tomber dans un genre de gouffre, et une agression vengeresse destinée à tous les sorciers illustrées sur le corps du môme missionnaire, le chiite qui s’est pourtant excusé mille fois au nom de sa communauté, mais les crimes de son côté qui ne font que s’amonceler et le contraignent à payer. La gentillesse qui paye toujours, il a vraiment tenté de le prouver, s’il n’y croit plus alors plus personne ne le fera non plus, mais qui dont les graines mettent un certain temps à pousser – lui qui est prêt à attendre, mais qui s’inquiète surtout qu’un jour il soit trop tard, sans pouvoir exprimer verbalement en quoi il le serait.

Les cordes vocales qui se sont toujours tordues et coincées au moment d’exprimer les difficultés rencontrées, celles qui sont visibles comme des ombres qui dansent sur l’éclat de son visage mais qui sont rarement dites, et celle qui s’est abattue sur le coin de son visage, entre l’arcade et la joue, l’œil endolori qui voit toujours et dont il combat la douleur pour le garder ouvert, le maquillage soigneusement déposé pour faire oublier son drôle d’air, à la limite la pupille plus humide qu’à l’accoutumée, et le cil un peu plus affaissé que de l’autre côté. C’est son ventre qui lui fait le plus mal, au final, et il n’est absolument pas capable d’entamer sa route vers Brooklyn avant une longue pause, le souffle qui ne se reprend pas et la frustration naïve de ne pas pouvoir physiquement tout encaisser. Au bout de quelques minutes, Balthazar qui se décide à faire irruption chez Cam, la connaissance de son appartement à peine deux rues plus loin, puisque Naya tuerait tout le monde rien que de savoir ce qui a pu lui arriver, et Lune qui aurait déjà dynamité Staten Island tout entier, puisque de toute façon il ne reviendra pas chez lui ce soir. Shreya qui ne pourra pas le ramener à la maison avant au moins vingt-et-une heures, et lui qui n’ose pas non plus l’alarmer elle aussi, le Printemps qui n’a pas vraiment d’autres options.

Les pas sont douloureux, réveillent une torsion des reins chaque fois qu’il en entame à nouveau, des perles de sueur viennent illuminer ses joues et commencent probablement à détruire la poudre magique, le chat qui avance tout aussi faiblement, mécontent de l’affront de la douleur, qui aimerait bien qu’ils la communiquent un petit peu moins – pas le choix vu que le sorcier est dans sa tête, que leurs impressions ne font plus qu’un, malgré lui, malgré eux, et malgré la science ancestrale des humains ignorants, mais il finit par arriver à destination, difficilement. La sonnette retentit, une fois, deux fois, pas beaucoup plus, lui n’a aujourd’hui pas de se battre, si le pianiste ne veut pas ouvrir, alors au diable. Et puis il ouvre, et capte dans son regard le drapeau blanc timidement dressé, l’inspiration prise mais aucune parole qui ne sort sauf pour répondre aux interrogations du plus vieux, avec quelques secondes de retard. « C’est mon chat », il indique, sans pouvoir pour autant se baisser pour le récupérer, son poil immaculé mais l’air visiblement aussi fatigué que contrarié, incapable d’en dire plus et se sentant tout aussi con de ne rien lui révéler, alors qu’il se glisse avec souplesse et que l’hôte s’écarte pour le laisser passer, le Printemps qui trouve un endroit pour se poser, un canapé qui s’enfonce beaucoup trop et une expiration lente qui revient, l’impression que la position actuelle tire moins sur sa peau, en tous cas. « Il est malade depuis tout à l’heure, mais ça va lui passer. », il indique, alors que Galileo se faufile sur le canapé sans attendre de savoir s’il a effectivement le droit de le faire, les Familiers habitués aux privilèges en tous genres, jusqu’à être invités dans les hôpitaux au final.  Un geste de hoquet qu’il retient encore, la main portée à son visage, lui qui souffle encore « la batterie de mon téléphone est morte, est-ce que je, on, peut attendre Shreya ici ? Promis Gali ne fera pas de bêtises, on peut rester là », et la proposition qui donne le ton d’une supplication timide, alors qu’il ne s’imagine de toute façon plus bouger d’un millimètre. « Est-ce que si tu es fâché contre Naya tu es fâché contre moi ? »
(c) princessecapricieuse
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand il marche on dirait qu'il danse - Balthazar      #☾.      posté le Dim 14 Avr - 18:59
Camille du Bellay
you got two black eyes
Camille du Bellay
http://twoblackeyes.forumactif.com/t341-cam-la-douceur-qui-fascine-et-le-plaisir-qui-tue http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test
pseudo : Daska (Laura).
credits : pünisher (avatar)
Faceclaim : Nico Tortorella.
Multifaces : aucun.
Inscription : 08/12/2018
Messages : 48
timelapse : vingt-cinq ans.
heart rate : en couple avec Naya depuis un an et demi, malgré eux mais surtout malgré lui ; au fond de son cœur, les choses ne sont pas aussi claires et simples.
purpose : un boulot minable dans un restaurant, à astiquer des assiettes et à faire briller des verres ternis par le calcaire ; une fois la nuit tombée, son âme de poète se révèle et il laisse courir ses doigts sur son piano.
Black Dimes : 554
NIGHT COURT
NIGHT COURT

Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand il marche on dirait qu'il danse - Balthazar Empty

Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
même quand il marche on dirait qu'il danse
Balthazar & Camille

Les pas hésitants qui s'avancent vers la porte d'entrée, la paume interrogatrice qui se pose sur la poignée dans l'attente fébrile de l'ouverture de la porte, comme si celle-ci ne dépendait pas uniquement de mes actions. Une série de questions me traverse l'esprit. Ma main se referme sur la poignée, qui tourne doucement, cédant à la force placée dans les muscles de mes doigts. J'ouvre doucement, découvrant avec une pointe de curiosité le visage qui se trouve de l'autre côté. Un visage que j'aurais pu dessiner dans l'argile, de mémoire, à l'aide de mes doigts, tant je le connais par cœur. Une peau halée, un visage fin et délicat, des sourcils sombres et épais, des boucles serrées qui tombent sur son grand front, sous lequel deux iris marron apparaissent. Je ne m'attendais absolument pas à voir un jour Balthazar frapper à ma porte, surtout après ce qui s'était passé au bal. D'ailleurs, c'est la dernière fois que je l'ai vu. Presque deux longs mois se sont écoulés, deux longs mois de silence, durant lesquels j'ai été confronté à la froideur de glace de Naya, qui refuse de m'adresser la parole, sans me donner d'explications. À la question que je pose, Balty fournit une réponse plus qu'évasive, voire même complètement à côté de la plaque. Je baisse les yeux vers le félin qui se trouve à nos pieds, et qui suit Balthazar telle une ombre.

Je m'efface pour permettre à Balthazar et son chat de passer. Les deux entrent et se dirigent naturellement vers le sofa afin de s'y installer, comme s'ils avaient pour habitude de venir ici de manière quotidienne. Je les suis des yeux, sans dire un mot, et c'est avec une lenteur presque mécanique que je referme la porte derrière eux. « Malade ? Qu'est-ce qu'il a ? » questionné-je d'une voix éteinte en m'avançant à mon tour vers le salon. Je m'assieds dans le canapé face à celui dans lequel sont déjà installés Balthazar et Galileo. Nerveusement, je croise les mains entre mes jambes, me demandant toujours quelle est la raison de la venue du frère de celle qui est encore - a priori - ma petite amie. « Oui, bien sûr. Tu veux mon téléphone pour pouvoir la contacter ? » demandé-je d'une voix gênée, ne sachant même pas comment me comporter avec Balthazar. « Tu as faim ou soif ? » Davantage une formule de politesse qu'une véritable demande. Je suppose que Balty ne se sentira pas assez à l'aise pour avaler quoi que ce soit entre ces murs. La question qu'il prononce alors me fait arquer un sourcil. « Fâché ? Pourquoi je le serais ? » Moi, je n'ai pas de raison d'en vouloir ni à Naya, ni à Balthazar. En fait, ce serait plutôt l'inverse. « C'est vous qui devriez être fâchés contre moi, non ? Enfin, Naya l'est déjà, même si elle maintient que ce n'est pas le cas... » avoué-je d'une voix à moitié étouffée, relevant les mains pour pouvoir poser mon menton contre mes doigts entrelacés.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand il marche on dirait qu'il danse - Balthazar      #☾.      posté le
Contenu sponsorisé
you got two black eyes

Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand il marche on dirait qu'il danse - Balthazar Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand il marche on dirait qu'il danse - Balthazar
Page 1 sur 1
two black eyes
Revenir en haut 

. ✵ * · . . TWO BLACK EYES ☽ :: 
new york
 :: 
zone 2
 :: 
Residential
+


Sauter vers: