SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Lun 3 Juin - 21:41
Eyden Sullivan
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heart rate : La solitude ne le pèse pas tant que ça ; ses occupations lui prennent beaucoup de temps pour qu'il puisse s'occuper d'une demoiselle.
purpose : Chien errant dans les rues de la ville à la recherche d'une opportunité pour saisir un bien à revendre au marché noir.
magic scale : niveau 1 - magie brute, incontrôlable qui n'en fait qu'à sa tête
powerplay : la "maîtrise des ombres" est le don dont il a hérité de son père, ex sorcier de la nuit, mais il ne sait pas l'utiliser.
liability : Famille très impliquée dans la résistance des humains, Eyden est le genre de vilain petit canard qu'on a toujours caché à cause du don hérité de son père. Très peu de personnes ont connaissance de ce don, cette malédiction qu'il ne maîtrise aucunement.
loyalty : Bien que Wicked, Eyden se sent plus qu'humain que sorcier si bien qu'il n'a aucune attache avec ces derniers. S'il faut parler d'affinité, sa plus forte affinité est bien entendu tournée vers les simples humains et les red thieves, en seconde position les wicked qui ne sont pas en accord avec ce système et en dernière position les autres.
warning sign : Bisous
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THE WICKED
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L'utopie est trop belle pour qu'il puisse y croire. Pourquoi tant de douleur, de peine. Pourquoi fallait-ils être si menaçant pour proposer une éventuelle alliance, un monde meilleur pour ces humains qui ne valent rien aux yeux de ces sorciers ? Coincé au sol sous le poids de sa culpabilité, Eyden serre les dents. L'enfant est en sécurité pour l'instant, grâce à ce parfait inconnu. Si la larme coule sur sa joue, c'est simplement car il ne supporte pas l'idée que ce petit intrépide ait été aussi stupide que lui. Un enfant embarqué dans l'éternel conflit qui oppose humains et sorciers. Mais ce type, ce grand bavard, il proposait de briser ce cycle infernal et, l'espace d'un instant, Eyden y croyait. Il pouvait boire ses paroles, bien que trop terrifié à l'idée de relever la tête pour croiser les yeux de ces soldats sanguinaires, ces bêtes qu'il déteste du plus profond de son âme.
Et tout explose à nouveau. Il n'a pas l'attention portée sur la foule, mais il perçoit un mouvement près de lui. Des cris, la surprise et surtout. BURN HIM. BURN THEM ALL. Il redresse enfin la tête. L'ordre est instantané, les flammes jaillissent de nouveau. De nouveau sur ses pieds, c'est le soldat de l'automne qui le fait douter du mauvais fond de tous ces enfoirés. Ecarte le mioche. Il tourne la tête, Eyden, croise les yeux de ce parfait inconnu ( @DARREN J. JÓHANNSSON) Protège le ! Tirez-vous d'ici ! Dit-il alors sans réellement laisser le temps au soldat de l'automne de réagir. A peine a t-il fini d'hurler qu'il se tourne et se jette sur le soldat pour l'empêcher de tirer. Pas une victime de plus pour toi mon gars, encore moi un gamin.
FACTS :
Réussite 1 / 2 / 3 : Eyden se jette sur le soldat de l'automne et parvient à dévier le tir en le frappant à la tête avec un cailloux qu'il restait dans sa poche. Echec 4 / 5 / 6 : Eyden se jette sur le soldat de l'automne mais ne parvient pas à dévier. Il se prend la boule de feu en plein ventre. Sous la douleur, il arrache un cri de douleur et s'accroche à son bourreau avant de basculer dans l'eau. Si réussite. 1 / 2 : La boule de feu disparaît dans le ciel au moment où les deux hommes basculent en arrière. Eyden en profite pour lui donner un deuxième coup de cailloux sur le crâne, pris de frénésie. 2 / 3 : Alors que leurs corps basculent, le soldat perd le contrôle et la boule de feu vient heurter par hasard un assaillant de @KASEEM BEN-ASHRAF (jtm bb) 4 / 5 : La boule de feu est déviée, certes, mais va s'écraser contre un autre civil envers et contre tout, arrachant un cri de désespoir au garçon. 6 : Malgré le fait de l'avoir dévié, Eyden se brûle à nouveau le bras tandis que la boule de feu vient s'écraser sur le sol, à ses pieds. Le soldat profite de l'opportunité pour asséner de violent coups à Eyden pour le clouer au sol.
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Lun 3 Juin - 21:41
Two Black Eyes
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SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Lun 3 Juin - 22:24
Darren J. Jóhannsson
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timelapse : 39 ans et des miettes. C'est fou comme le temps passe.
heart rate : Célibataire jusqu'à preuve du contraire, pas que on lit soit bien froid, cela dit.
purpose : Officiellement, et sans mensonge, je suis Coursier. Et à côté, je rends quelques services de tout genre.
gemstone : Je manipule la Topaze Blanche qui me confère le pouvoir de manipuler l'air.
liability : J'ai sur l'avant-bras gauche une marque de brûlure d'une dizaine de centimètres bien nette, faite avec un tisonnier.
loyalty : Je suis loyal envers moi-même en premier lieu, par manque de confiance envers les autres. Un manque abyssal de confiance. Du reste, sorciers ou humains, si ce n'est une attention supplémentaire pour ces premiers puisque plus dangereux, je ne suis dévoué qu'à mes alliés, et ils sont rares. Mais qui dit que ça en changera pas, après tout, je suis encore vivant. Enfin, je crois.
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RED THIEVES
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It's a revolution, I suppose.
Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry
Quand un abruti rencontre un autre abruti, que se passe-t-il? Un indice: rien de bon. Ça cris plus fort à bâbord, à tribord. Qui a la plus grosse, qui a le plus de légitimité, qui est le plus intelligent. Qui a raison? Personne. Plus maintenant. Je garde le soldat à l’œil, lui qui ne peut pas voir mon visage. J'ai un bon aperçu du sien. Un bon aperçu de la frayeur passagère qui a laissé place à une colère mue par la fierté entachée. Pourtant c'est du mouvement un peu plus avant qui attire mon attention et le silence qui tombe ensuite, ne laissant entendre que ces quelques mots. - BURN HIM. BURN THEM ALL. - Non... - Mon regard se pose immédiatement sur le soldat qui me fait face, une boule de feu déjà naissante dans sa main, et je recule d'un pas, sentant ma carrure naturelle se faire plus imposante pour couvrir le gamin. - Écarte le mioche.
Je le jauge, l'espace d'une longue seconde qui semble durer une éternité, mais au moment où je m'apprête à repousser le gamin pour le sortir du milieu, c'est le type aux cailloux qui tourne sa tête masquée vers moi. - Protège le ! Tirez-vous d'ici ! - J'ai le temps de rien qu'il se jette déjà sur le soldat, absorbant de plein fouet le projectile brûlant avant de basculer à l'eau, lui et notre assaillant. Je n'ai pas pu bouger, je n'ai pu qu'attendre, voir, comprendre. Je n'ai pu qu'admettre la fatalité que s'il échouait, mon corps serait le dernier rempart, et j'étais en paix avec ça. Mais non, le sien à suffit. Il n'aurait jamais dû faire ça. Pas pour moi. Pour personne. Et maintenant? Et maintenant le jeune garçon pleure son angoisse alors qu'un rideau de feu magique repousse déjà vers nous une vague d'air brûlant et la seule chose qui m'étonne, c'est pourquoi il ne réclame pas ses parents à un stade pareil. Je n'ai jamais réclamé les miens. Est-il comme moi?
Boosté par cette nouvelle motivation, triste moteur malgré tout efficace, je pose un genou à terre en faisant face au jeune au regard totalement perdu. Paniqué. - Ça va aller, gamin! Fais-moi confiance. - Mon regard cherche issue, le sien voit les soldats pyromanes approcher. Je sens la chaleur dans l'air, la cendre piquer mon nez et l'odeur de viande carboniser embaumer l'espace. Dans un geste spontané, je relève le masque sur le dessus de ma tête pour pouvoir ancrer mon regard dans celui du jeune homme. - Ecoute-moi! Je vais te sortir de là! Tu m'entends?! - En avant, trop dangereux. En arrière, trop de monde. D'un côté il y a l'eau, et de l'autre... Là où je me trouvais avant que tout ne dégénère. Ce n'est pas si loin. Saisissant ses petites épaules, je le décale d'un pas, me plaçant toujours face à lui. - Les bras en croix, prend une profonde inspiration, et quand tu seras sorti de là, tu t'enfuis aussi vite que tu peux. Est-ce que c'est clair! - O... Oui..
Toujours un genou au sol, j'en appelle aux vents. J'invoque l'air que la gemme m'offre, l'embrun marin qui vient chasser l'odeur d'humain brûlé. Je sens les rafales frapper mon dos, mais je ne rechigne pas à la douleur. Le gros du souffle me contourne, je ne suis qu'un obstacle à éviter, l'instigateur de ce voie qui s'ouvre. Un couloir d'air, puissant, déroutant, qui force la foule à s'ouvrir. Et alors que l'espace est suffisant, à cette seconde où le passage est sûr, l'air emporte le gamin. Son regard ne quitte pas le mien, jusqu'à ce que la foule en panique ne reprenne ses droits, mais je suis rassuré. Je l'ai vu atterrir à périphérie du troupeau. Je l'ai vu échapper au torrent de peur, et c'est tout ce qui m'importe. Il ira bien. Et moi? Moi je refuse de cramer, et rester dans ce mouvement de foule est du suicide, alors je fais volte-face et fonce droit vers la corniche. Au moins, dans l'eau, j'ai moins de risque de cramer, et j'ai les muscles pour être assez rapide et éviter de me noyer si jamais d'autres avaient la même idée. Je m'éloigne déjà du bord, le regard en quête de l'imbécile à l'abdomen cramé pour ma pomme (@Eyden Sullivan). Il doit bien être quelque part...
Time to dice:
A1. Darren parvient à ouvrir un couloir de vent à travers la foule, du côté le moins dense, et le gamin maigre et gravement léger est emporté par le souffle, définitivement évacué par les airs. Il aura quelques bleus dû à la chute, et un joli trauma psy, mais il est définitivement hors d'atteinte.
2. Darren parvient à ouvrir un couloir de vent pour évacuer le gamin, mais les airs ne sont pas assez fort pour l'emporter en sûreté, alors il doit tenir sa concentration plus longtemps. La gemme n'apprécie pas, et si le gamin est définitivement en sûreté, Darren sent ses faiblesses le gagner. 3. Rien à faire, la gemme lui en veut. Le couloir de vent n'est qu'une énième brise marine alors que la brûlure de la pierre maudite grignote ses chairs. Le gamin le voit fléchir, un genoux à terre. Bouger, il le faut, mais pas à cet instant. Il en est incapable. 4. La gemme refuse d'agir. Peut-être en a-t-elle marre, ou peut-être le teste-t-il, quoi qu'il en soit, elle laisse malgré tout à Darren la pleine possession de ses moyens, alors fort de sa carrure imposante et de sa volonté brutale, il s’attelle à ouvrir un passage dans la foule en panique, le gamin agrippé à son dos, le tout à la force des poings et des coudes. Et tant pis s'il s'en reçoit un ou deux en retour.
Si A2, B.1.2. Darren sent l'état de faiblesse l'assaillir, mais il retrouve une stabilité relative. Le gamin à l'abri, il en a un autre à aider, alors il ignore encore un peu le feu qui approche et va au bord de de la corniche, à la recher de @Eyden Sullivan. Et lorsqu'il le voit, il saute à l'eau pour l'aider. La brûlure qu'il a subi ne doit pas être d'un grand secours. 3.4. Le vertige gagne Darren a une vitesse trop grande et ça le surprend. Il titube, perd pied, et la seconde suivante, il tombe à la renverse direction les eaux pollués. Il est encore conscient, mais il a plus besoin d'aide qu'autre chose.
Si A3, C1.2. Darren parvient malgré tout à se relever pour commencer à escorter le gamin vers l'arrière, pour fuir les flammes. 3.4. Darren parvient malgré tout à se relever pour commencer à escorter le gamin vers l'arrière, mais les soldats ont été trop rapide et déjà des flammes lèchent son dos. Douleur.
Si A4, D1.2. Darren est un type impressionnant, faut pas l'oublier, et une telle armoire à glace n'a pas de soucis à se frayer un chemin dans ce bordel animal. On lui a piétiné les pieds, mais il tient bon, et le gamin sur son dos peut enfin s'enfuir. 3.4. Darren a beau être impressionnant, la foule est un monstre à elle seule et entre la panique et les mécontents qui n'aiment pas être poussés, il en a vu le coursier. Quelques bleus marqueront vite son ventre et son visage, et c'est le souffle court qu'il atteint la bordure de la foule, hors d'atteint. Pourtant, le chemin a été rude, et le gamin n'est plus sur son dos, il est dans ses bras, inconscient, du sang sur le côté du crâne: un jet de pierre malheureux.
Résumé:
Vraiment désolé, c'est long. It's hero time, mais c'est long. En simple: Darren ouvre un couloir de vents assez puissant pour fendre la foule l'espace d'un instant, et qui emporte le gamin afin de le sortir de tout ce bordel. Il est définitivement sauf et hors d'atteinte. Une fois ça fait, Darren saute à la flotte pour se sortir du milieu aussi, et éviter d'être cramé, et essayer de trouver Eyden s'il peut dans la foulée.
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Lun 3 Juin - 22:24
Two Black Eyes
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SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Mar 4 Juin - 23:49
Priska Adler
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Une main effleure le bas de son dos, l’invitant à suivre les soldats. Derrière les casques, les visages sont au mieux neutres, au pire hostiles. La considèrent-ils comme une traîtresse ? Si elle expliquait qu’elle n’était là que par le fruit du hasard, la croiraient-ils ? Est-ce que cela aurait la moindre importance, en définitive ? Le doute commence doucement à envahir la sorcière alors qu’elle s’avance de l’autre côté de la foule, fronçant des sourcils devant l’acte de violence gratuit. Son beau regard est ombrageux, ses sourires lointains. Est-ce que c’est ça, le véritable visage de l’Automne ? Son Automne chéri, adoré, aimé ? Est-ce là l’œuvre de la chaleur, les actes les crimes que ses parents commettaient au nom d’un coven qui l’avait rendue orpheline ? Et alors qu’elle se laisse entraîner, impuissante, il y a ce gamin qui sort de nulle part. La brusque réaction du corps de soldats et de la foule la fait se perdre dans un océan de visages inconnus. Quand elle émerge, elle est du côté des siens – et curieusement, elle ne s’y sent plus du tout à sa place. Sur sa gauche, le gamin est maintenu par le cou, probablement non loin de suffoquer. Et le second parle. Parle. Parle. Son absence d’ordre concernant le sort du jeune humain fait bouillir littéralement le sang de la sorcière. « Arrêtez ! » Sa voix se perd dans le tumulte. Tout s’envole. Tout s’enflamme, dès l’instant où l’un des révolutionnaires plante une seringue. Est-ce qu’il l’a tué ? Le doute germe dans l’esprit de Priska, aussitôt balayée par l’évidence : cela ne change rien, les représailles seront sévères car c’est ce qu’il a meuglé, juste avant de perdre connaissance.
Le feu, partout. Les flammes qui lèchent et qui dévorent. Priska voit les mains rougir, sent la chair brûler et assiste, écœurée, à la plus belle démonstration de pouvoir qu’il lui ait été donné de voir. Et la plus abjecte, aussi. « Non ! Arrêtez ! Il y a des innocents parmi eux ! Arrêtez ! » Sa voix s’éraille, à force d’hurler. Elle bouscule les soldats, se prend des coups de coude. Sa vue se brouille. Pitié. Elle avise un Automne, de dos, le poing enflammé levé pour châtier un autre homme. Ne faites pas ça…
1-2-3 Elle ne peut pas rester immobile face à ça. Dans un élan de désespoir, elle se jette contre le soldat pour lui donner un gros coup d’épaule qui le fait louper sa cible. Avec de la chance, son acte ne passera pas pour de la trahison, mais pour un mouvement de foule involontaire. Son regard croise celui de l’humain – un adolescent, brun, qui a l’air plus effrayé que revanchard – et elle lui fait signe de s’en aller, cherchant une nouvelle personne à sauver de justesse. Sa manche prend feu quand une boule l’effleure, ce qu’elle ne remarque pas. Le brasier grignote son vêtement, avide, tandis qu’elle se sent violemment écartée par un courant d’air. Instinctivement, elle ferme les yeux, apercevant de justesse la silhouette maigrichonne du gamin emporté par le pouvoir d’un… porteur de pierre, sans nul doute. Les flammes se déchaînent. Le combat est inégal. C’est un massacre qui se prépare. Sur l’ordre d’un homme qui n’est même plus capable d’en assumer les conséquences. « PAPA ! » Le hurlement fend l’air. C’est le seul mot qui lui est venu à la bouche devant la détresse qui est sienne. « Papa ! » Sauve-nous de cette folie.
4-5-6 Elle est tétanisée par la peur, par une terreur sourde qu’elle ne pensait jamais associer à son propre coven. Est-ce là tout ce dont l’Automne est capable ? Une bourrasque sortie de nulle part la pousse violemment contre un groupe d’hommes en train de se battre, à coup de feu et de poings, de bâtons et de canifs. Une douleur lui transperce le flanc droit. Elle hoquète, surprise, se redresse en portant la main à sa blessure. « Non… » Les doigts sont brûlants, et dégoulinent de sang. Son sang. « Papa… » Priska relève les yeux, noyée par la foule qui se déchire. Une victime innocente parmi tant d’autres. Elle serre les dents, évite de justesse une boule de feu. L’air est saturé de cette odeur de chair brûlée. La nausée la prend à la gorge. C’est un carnage.
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Spoiler:
+ Priska aurait aimé faire quelque chose, essayer de stopper les uns, sauver les autres, mais elle ne parvient même pas à se sauver elle-même. Lorsque le vent écarte la foule, elle se retrouve blessée. Le choc couplé à la scène la rend apathique. Il n'y a pas d'issue. Pas de son point de vue. Alors elle en appelle à la seule personne capable de la sauver.
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Mar 4 Juin - 23:49
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SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Jeu 6 Juin - 11:22
Judas Gates
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timelapse : trente-six piges Ψ visage buriné, traits tirés, il est marqué par les dures années passées. Carcasse usée jusqu'à la moelle qui ne laisse dans son sillage que des mégots de cigarettes durement troquées et des effluves de café bien trop corsé.
heart rate : célibataire Ψ solitaire endurci à la recherche de conquêtes pour réchauffer son lit et remplir ne serait-ce qu'une nuit ce vide dans sa poitrine. Veste qui empeste plus le stupre que le cuir tandis qu'il se noie dans ce néant béant, cette absence de sentiments.
purpose : mercenaire et troqueur occasionnel Ψ il est loin d'être regardant et loue ses services au plus offrant moyennant tout juste assez pour s'assurer une modeste pitance. Il refuse cependant de s'abaisser à servir un sorcier ne serait-ce que pour un salaire plus élevé et seule son activité parallèle au marché noir lui permet d'assumer le loyer.
gemstone : tourmaline noire (électricité/orage) Ψ capricieuse gemme qu'il rejette presque, lui, l'ennemi de la magie, esclave parti en croisade contre ces sorciers qu'il s'est juré d'annihiler. Pourtant, il comprend le réel potentiel de cette pierre, nécessaire moyen pour arriver à ses fins.
liability : serpent au sang froid Ψ séducteur manipulateur Ψ quête vengeresse contre la société sorcière Ψ mère rebelle tuée dans sa jeunesse Ψ père absent dont il ne connaît que le prénom (lien à pourvoir) Ψ cicatrice sur la paume droite apparue après s'être servie de sa gemme.
loyalty : déloyale loyauté bien souvent achetée, assurée par quelques tickets de rationnements qu'il a tôt fait de dilapider. Esprit libre sans famille, sans rien qui pourrait le retenir, il n'y a pas d'amis seulement ceux ne faisant pas partie du camp ennemi.
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It's a revolution, I suppose
Il a le cœur en vrac, Judas. Myocarde qui bat la chamade tandis qu’il détaille de haut en bas cette silhouette bien trop familière (@Isidore Lenoir). Réminiscence d’un passé qu’il avait cru oublié, perdu à tout jamais. Isidore. Un prénom honni qu’il s’est juré de ne plus jamais prononcer parce que c’est ce qu’il fait quand ça fait mal, Judas. Il renie, il oublie. Il chasse les souvenirs dans un coin obscur de son esprit, limbes insondables dans lesquelles se perdent les méandres de sa mémoire. « Isi, c’est toi ? » Il a la voix éraillée alors qu’il révèle les traits tirés de son visage, soulevant légèrement le masque en oubliant l’espace d’un instant ce qu’il se trame à seulement quelques pas de là. Trachée serrée par l’émotion qui l’empêche de se concentrer sur les mots chargés de colère du révolutionnaire, sur l’Automne qui prend ensuite la parole. « Comment tu… Où étais-tu passé ? » réussit-il à formuler, mis à nu, dépourvu de sa légendaire verve.
« BURN HIM. BURN THEM ALL. » Ce sont les hurlements du second qui le tirent de sa transe et il s’empresse de glisser son masque sur le bas de son visage avant de se retourner pour contempler d’un air effaré le conflit qui ne cesse de s'envenimer. Sous ses yeux écarquillés, le second vacille, s’agrippe à la gorge de son assaillant et il croit halluciner quand il lui semble reconnaître cette main atrophiée (@Quetzal Nuì) qui, à défaut de tenir la seringue enfoncée tente de se dégager de l’emprise exercée sur la peau pâle de la gorge qui se met à rougir bien trop vite. « Nom d’un… » murmure qui lui échappe alors qu’il prend conscience de l’identité de l’agresseur masqué, son sang ne faisant qu’un tour. Le temps d’un instant, il hésite. Déchiré entre la perspective de rester aux côtés de cet homme qui lui a sauvé la vie et qui pourrait bien être son unique ami ou bien retourner au creux de la mêlée, se jeter corps et âme dans cet interminable cauchemar pour en extirper Quetzal et son expertise, sa marchandise, ses sourires gênés alors qu’il ne sait jamais rien lui refuser. « Et merde… » qu’il crache en se tournant une dernière fois vers @Isidore Lenoir, imprimant cette image dans sa mémoire de peur de ne pas pouvoir la revoir. « Je reviendrai. Ne m’oublie pas. » promet-il avant de tourner les talons pour disparaître de nouveau dans la foule agitée et massacrée.
Lancer de dés :
1, 2, 3 : Judas réussit discrètement à atteindre @Quetzal Nuì et tente de le secouer légèrement pour qu’il reste conscient. « Eh ! Reste avec moi ! Je vais te sortir de là. » Si oui alors : 1, 2 : Judas parvient à soutenir Quetzal contre lui et commence à s’éloigner loin des soldats de l’Automne aussi silencieusement qu’il le peut. 3, 4 : Judas ne parvient pas à aider Quetzal à se relever et il essaye alors de s’assurer que personne ne vienne les écraser, restant auprès de lui en essayant de l’aider.
ce qui aurait pu arriver:
4, 5, 6 : Judas tente de rejoindre @Quetzal Nuì mais tombe nez-à-nez avec un soldat déterminé à exécuter les ordres de son supérieur. Si oui alors : 1 : Judas ayant récupéré de sa vigueur parvient à esquiver son attaque et se fraie un chemin jusqu’à Quetzal qu’il aide à se redresser avant de l’aider à marcher. 2 : Judas parvient à esquiver l’attaque du soldat et atteindre Quetzal mais il n’a pas la force nécessaire pour le soutenir et il reste donc à ses côtés, examinant ses plaies en vitesse. 3 : Judas ne parvient pas à esquiver l’attaque du soldat et est forcé de se battre. Attrapant son couteau, il réussit à poignarder l’homme mais ne parvient toujours pas jusqu’à Quetzal. 4 : Judas ne parvient pas esquiver l’attaque du soldat et est forcé de se battre. Il échoue misérablement comme le boulet maudit qu’il est et écope d’une large brûlure au torse
Tu as la flemme ?:
✧ Judas tente de réaliser ce qu'il s'est passé et de déterminer s'il s'agit réellement d'Isidore, sous le choc. ✧ Son attention est attiré par le hurlement du second aka mr-sexy-pacifiste-binoclard et il reconnait la main de Quetzal avant de se résigner à l'aider parce que voilà ✧lancer de dé : Judas réussit à atteindre Quetzal sans se faire repérer et agresser et attrape celui-ci pour le soutenir et essayer de traverser la foule
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Jeu 6 Juin - 11:22
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SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Dim 9 Juin - 20:23
Isidore Lenoir
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liability : (LEADER DISPARU) de la rébellion humaine. Peu charismatique, dirigeant de l'ombre, mathématicien des décisions difficiles. Recherché par l'Automne mais dossier sans photo et sans nom, annoté d'interrogations.
(AMNESIE). La fuite d'Aurora Borealis n'a pas été sans prix. Pour échapper aux bourreaux de l'Aurore, il a fallu prendre des risques, miser le tout pour le tout. Il y a perdu ses souvenirs, son identité - tout ce qui a construit sa personne. Ne restent que les fondations, fragiles, trop fragiles.
(CICATRICES). Les plus vieilles tracent le passé où tout manque sur un corps frêle, marqué de malnutrition. D'autres, plus récentes, racontent les sévices de l'Aurore, l'horreur des expérimentations qui détruisent toujours un peu plus. Elles ne mentent pas, elles n'oublient pas.
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7 tracks - #1. say it in the silence (caroline pennell) #2. casualty (hidden citizens) #3. human (rag'n'bone man) #4. we're alive (the sweeplings) #5. without me (halsey) #6. i'm a wanted man (royal deluxe) #7. radioactive (imagine dragons)
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Event +it's a revolution i suppose
« Isi, c’est toi ? » Derrière le masque, le choc s'inscrit, s'imprime sur les traits. Isi. Les syllabes charrient une étrange mélancholie, l'odeur de ces souvenirs vieillis par le temps. Isi. Dans une autre vie, il lui semble avoir entendu ce surnom prononcé des milliers de fois. Par cette voix (@Judas Gates), étrangère et familière à la fois, de dizaines de façons différentes, et par tellement d'autres voix qui résonnent, lointaines encore, étouffées encore. Sous ses yeux choqués, écarquillés ; un visage se dévoile - et l'image, ce qu'il voit, lui fait mal à l'humain. Ca lui fait mal de voir un inconnu se révéler, de ne pas savoir replacer ces traits dans sa mémoire. Et la déception, la tristesse lui serrent le coeur : il aurait aimé reconnaître cet homme.
« O-oui » est sa seule réponse, hésitante, trébuchante (loin, tellement loin de l'aplomb qui soutenait chaque parole, chaque geste, même lorsque le doute les alourdissait). La réponse est avalée par le brouhaha d'une foule furieuse, tumultueuse. La réponse est suivie de milliers de questions qui se bousculent à l'image de la masse qui tergiverse. Qui est cet homme ? Il a l'impression de le connaître, il a une sensation de familiarité quand il l'entend dire Isi. Il a l'impression que s'il lui attrapait et retournait la main, il y trouverait la même cicatrice qu'il porte au fond de son coeur vide. Que sont-ils l'un pour l'autre ? « Comment tu… Où étais-tu passé ? » Il semble perdu, Isidore, ne sachant pas quoi répondre d'autre qu'un sincère : « je ne sais pas ». Il ignore d'où vient le froid qui lui perce la peau et les muscles, d'où surgit le noir qui l'engloutit. « Ils m'ont recueilli » souffle-t-il, parlant d'Iphigenia et il veut lui parler de la sorcière qui prend soin de lui autant qu'il s'occupe d'elle, il veut lui demander si c'est lui - si c'est vers lui qu'il devait revenir depuis si longtemps, ou si c'est quelqu'un d'autre qui l'attend depuis tout ce temps.
« BURN HIM. BURN THEM ALL. » Mais l'enfer déferle sur eux, impitoyable marée de flammes et de feu. Et son premier réflexe est de reculer - de se mettre à l'abri (de survivre). Sauf cet homme reste planté là avec, peut-être, son passé entre les mains, sur le bout de la langue. « Et merde… Je reviendrai. Ne m’oublie pas. » Et il part, il s'enfuit lui aussi - sans réfléchir, Isidore s'engage immédiatement à sa suite.
Résumé:
Isidore est tout perdu face @Judas Gates dont la voix lui est affreusement familière mais dont le visage ne lui dit rien du tout. Mais le temps n'est pas aux retrouvailles parce que le monde déraille à nouveau et Judas y retourne. Isidore tente de le suivre alors qu'il va aider @Quetzal Nuì. Les dés sont jetés ... littéralement
Lancer de dés :
1 / 2 / 3 : Isidore suit @Judas Gates. Il est gêné par la foule mais parvient à ne pas le perdre de vue. En arrière, il le voit aider une autre personne (@Quetzal Nuì)
» 1 / 2 / 3 : Quand ils s'éloignent, Isidore les suit, réussissant à rester à l'écart des soldats de l'automne, et de la foule qui cherche, pêle-mêle, à fuir et à se battre. Il les rejoint plus loin et décide d'aider Judas à soutenir Quetzal. » 4 / 5 / 6 : Quand ils s'éloignent, Isidore les suit mais la foule est trop compacte, il se fait embarquer par un mouvement d'humains voulant se battre. Cherchant à lutter contre l'inertie du groupe, il s'écrase contre le mur d'une ruine. Il n'échappe pas au feu de l'automne - mais il parvient à se cacher.
4 / 5 / 6 : Isidore suit @Judas Gates. Il est gêné par la foule et se prenant un poing de nulle part, il finit par terre.
» 1 / 2 / 3 : Il parvient à se protéger et même s'il se fait malmener, se prend des coups de pied dont un lui brise les doigts, il arrive à rejoindre la périphérie de la foule et à se cacher contre un mur à moitié effondré » 4 / 5 / 6 : Il se fait piétiner, bye bye, c'est la merde. #AuSecours
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Dim 9 Juin - 20:23
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SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Dim 9 Juin - 20:53
Solveig O. Sicomore
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Me prendre un coup de façon totalement gratuite n'a pas été quelques choses d'agréable, il faut bien se le dire. Mais c'était un risque à prendre, même si je n'ai rien fait pour cela évidemment, peu importe, je ne suis pas du genre à m'énerver, au pire, ça me fera un coquard, je pourrais me vanter d'avoir participer à cet événement et d'y avoir survécu, enfin si c'est le cas, car je sens que l'automne ne va pas se contenter de cela. Mais la violence ne sera jamais la réponse ultime, elle ne l'a jamais été à travers les âges, mais l'homme n'apprendra jamais de ses erreurs, car il y en aura toujours quelques uns pour allumer les mèches qu'il faut pour que la violence explose, pour que la violence soit là où elle ne devrait pas être. Je sais qu'en pensant cela, c'est tout à fait utopique, mais ce serait pourtant bienvenue. Baines ne fait pas partie de ses personnes qui veulent le calme, et cela se sent dans son discours, dans sa façon d'aborder les personnes pour leur dire de se rebeller. Mais ce n'est finalement pas lui qui donne le coup de grâce, mais bien une autre personne enfonçant une seringue dans l'épaule de Lioncourt qui sombre dans l'inconscience mais qui a le temps d'instiller son ordre à l'automne, cela de tous nous brûler, et ce n'est pas cette femme qui s'immole d'elle même qui change la donne. La pitié, si pitié il y avait pu avoir semble avoir disparu aux confins du coeur de chaque membre de l'automne ici présent. Il va y avoir un carnage. Qu'est ce qu'il me reste à faire ? Fuir est la seule solution.
Fuir ou ne pas fuir ...:
1-2-3 : Solveig réussit à esquiver les flammes qui se trouvent devant elle et s'enfuit le plus loin possible de la place pour être en sécurité, sans regarder en arrière. 4-5-6 : Solveig essaye de bouger mais il y a trop de mouvements, elle ne peut pas s'extirper de la foule.
Spoiler:
Solveig tente de fuir de là, avant qu'il ne soit trop tard
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Dim 9 Juin - 20:53
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SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Dim 9 Juin - 21:26
Quetzal Nuì
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heart rate : Tu ne cesses de t'éprendre des hommes qui daignent poser leur regard sur toi, mais ton cœur est un tonneau des Danaïdes, d'où l'eau ne fait que s'écouler et qui ne peut se remplir.
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liability : Tu conserves ta lizardite dans un exemplaire usé et jauni de Lolita de Vladimir Nabokov, dont tu as creusé les pages pour abriter la petite pierre oblongue et ses humeurs fantasques. ▲ Ta main droite est atrophiée, marquée de morsures de serpents courant jusque sur ton avant-bras. ▲ Le meurtre de l'un de tes clients, un riche sorcier de la Winter Court dénommé Swann, mordu par un serpent, fait de toi un homme recherché.
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Les évènements défilent comme la pellicule d’un vieux film, sans que tu ne puisses plus intervenir sur leur cours. Ta main est restée fichée avec la seringue dans l’épaule d’Ulysse de Lioncourt, et après quelques instants de stupéfaction généralisée, tu comprends la teneur de ton geste et ce qui est sur le point de se produire. Le second jette sur toi deux yeux terrassés par la fureur et la peur, celle de mourir, cette terreur imprimant dans le regard une marques si singulière. Le gant du sorcier te saisit à la gorge comme un étau de fer blanc, une poigne désespérée qui t’aurait sans doute broyé les cervicales si l’anesthésiant n’avait pas déjà commencé à se répandre dans son corps.
Tu tentes vainement de te débattre, le corps presque soulevé de terre par la main rageuse, paume remplie de désespoir. Tu agrippes le poignet du sorcier avec ta main valide, t’agitant faiblement pour tenter de sauver ta misérable vie, comme toujours. Mais la chaleur déjà se répand sur ta gorge, les flammes s’attisent contre ta chair blanche et fragile. Aucun cri de douleur ne parvient à franchir le seuil de tes lèvres, tant la poigne du second pétrifie tout ton corps, te tue à petit feu dans un silence de mort. Tu ne peux que sentir ta peau commencer sa lente combustion, sans pouvoir hurler.
Soudain, Ulysse est tiré en arrière dans la foule de soldats, et tu heurtes le sol en suffoquant. Ta respiration est entrecoupée de râles de douleur rauques et glaçants. Au contact du bitume, ton masque a définitivement volé en éclats, déjà sérieusement fendu par le coup de pied dans ta mâchoire. Mais tu ne discernes plus rien, ni le brouhaha ambiant, ni le ciel gris au-dessus de ta tête ; ta vue s’est brouillée, comme un voile noir jeté sur une stèle. « Eh ! Reste avec moi ! Je vais te sortir de là. » Deux mains t’agrippent et te secouent, des paumes que tu as apprises à connaître, et cette voix à couper au couteau : « Ju… » La tienne est méconnaissable, comme si elle-même avait été brûlée de l’intérieur. Une voix déjà morte.
Judas te soulève cahin-caha, et tandis que le feu toujours ronge ta peau, animal invisible dévorant ta gorge, vous progressez maladroitement à travers la foule. Une autre présence vous a rejoint et te soutient ; tu es presque traîné dans le chaos, tes forces t’abandonnant une à une. Tu ne mesures pas que Judas et l’inconnu sont en train de sauver ta vie, cette chose te semble beaucoup trop irréelle et improbable. Tu te demandes même si tu n’es pas déjà mort. Tu entrouvres les yeux, et quelque chose de bleu, qui n’est pas le ciel, te fait l’effet d’une décharge électrique. « … eau… » est le seul mot qui parvient à franchir le seuil de tes lèvres – une plainte indéchiffrable.
LANCER DE DES 1/2/3 ▲ Quetzal puise dans ses dernières forces pour ne pas sombrer et, soutenu par @Judas Gates et @Isidore Lenoir, il parvient jusqu’au bord du quai et se laisse choir dans l’eau, son dernier espoir de survie. 4/5/6 ▲ Quetzal voit l’eau, à quelques mètres de lui, mais la douleur est telle qu’il sombre dans l’inconscience avant d’avoir pu l’atteindre, devenant un poids mort pour ses sauveurs.
Spoiler:
Brûlé à la gorge par Ulysse de Lioncourt, Quetzal est persuadé de mourir avant que Judas ne lui vienne en aide (BB JE POURRAIS JAMAIS REMBOURSER CETTE DETTE, MERCI OMG ). Isidore se joint à Judas et ils parviennent à soutenir Quetzal jusqu'au quai. L'empoisonneur se laisse tomber dans l'eau en espérant survivre.
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Dim 9 Juin - 21:26
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SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Dim 9 Juin - 23:20
Kaseem Ben-Ashraf
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loyalty : REBELLION, envers et contre tout, parce que le monde ne peut continuer d'être ainsi, parce qu'il se doit de devenir meilleur. Ce ne sont pas les sorciers que l'on hait, mais bien ces court aux meurs ridicules ; celles que l'on désire voir disparaitre plus que tout.
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Il aurait pu passer son temps à faire son mec cool avec @Sung Jae, mais des fois t’as pas c’que tu veux dans la vie. Et le genre de vie de merde qu’à Kaz, ça veut dire que clairement, il a pas du tout le temps. Mais il sait pas trop où aller, il sait pas trop quoi faire, principalement parce qu’il sait bien que vu l’état dans lequel il est, s’il essaie de fuir il va se prendre les pieds dans sa propre merde, s’écraser au sol, et avec la chance qu’il a, probablement se prendre un caillou là où il devrait pas en avoir – parce qu’apparemment c’est cailloux central. Et puis comme si c’était pas assez le bordel, comme si tout le monde avait pas déjà fait le con, voilà que tout s’empire.
« BURN HIM. BURN THEM ALL. »
Et voilà qu’il switch, l’humain. Il passe de l’imbécile heureux au révolutionnaire qui a son boulot à faire. Il a déjà vu l’automne bruler la chair, il l’a vu de trop putain de près. Alors c’est presque s’il l’ignore, presque si les cris disparaissent au loin, laissant son corps fatigué a lui filer plus d’adrénaline histoire qu’il finisse pas à terre.
1 / 2 / 3 : Sa main s’enfonce dans sa poche, en sort un pistolet de détresse qui manque de se désintégrer entre ses doigts. Mais il s’en fou, il a pas le temps de s’en préoccuper alors que le monde brule derrière lui. Le coup part. La flamme est presque bleue, s’élève au-dessus des bâtiments en ruines, marque sa position. « Reste pas là, aide les gens à se casser, j’te retrouverai après ! » qu’il lance à Jae. Ils peuvent pas rester ou ils sont, leur position a été annoncée et il voit déjà les soldats se déplacer vers eux. Tout comme il entend presque le monde arriver. Une révolution au loin. Une nouvelle vague. Des groupes qui apparaissent des ruelles, s’affairent à aider la foule à fuir. Tout pour limiter les dégâts. Ce que quelqu’un devrait dire à Kaz, parce que ce pauvre con réfléchit trop lentement, se trouve toujours sous le signal qu’il vient de balancer, pas vraiment capable de bouger.
4 / 5 / 6 : Il sait pas quoi foutre. « Faut qu’on aide les gens, » que sa voix balance dans la direction de @Sung Jae, comme si elle allait avoir une meilleure idée que lui de comment s’y prendre. Peut-être que oui après tout, elle vient pas de se faire tabasser, qui sait. Et alors qu’il commence à aider les gens à trouver des issues, voilà qu’il voit Baines au loin, qui s’approche de lui. Et il peut pas s’en empêcher : « T’es sérieux mec ? J’espère que t’es content de ta connerie, j’croyais qu’on devait être chill ?! » Il est clair qu’il a mal, Kaseem, tout comme il est clair qu’il ne supporte pas la décision de son chef. Parce que c’est une décision à la con. « Et on fout quoi maintenant ? » qu’il demande tout en pointant des gens vers Jae qui, il l’espère, leur trouve une échappatoire au sein des rues qu’ils connaissent tous par cœur.
Spoiler:
Kaz a son equipe d'eclaireurs ready, ils attendaient au cas ou c'etait la merde, et se pointent donc pour aider a vider la foule qui disparait plus rapidement. Et puis Kaz est au milieu comme un boulot parce qu'il a mal, si vous voulez lui taper dessus, amusez-vous, j'aime le faire souffrir
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Dim 9 Juin - 23:20
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SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Lun 10 Juin - 20:10
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It's a revolution,
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Les odeurs de chaire carbonisée jettent les haut-le-cœur sur le port, le dégout et la peur ravagent les rangs des humains. Des vieillards meurent en hurlant, le feu leur léchant leur vieille peau fripée, grignotant les os, ne laissant que des carcasses brûlées, brutalisées, recroquevillée dans leur dernier soupir. La sentence de l’Automne est partout, vibrante et violente, emportant dans un brasier les humains venus d’abord pacifiquement et ceux qui n’ont rien demandés. Ca fauche aveuglément, se foutant des dommages collatéraux, prenant des vies innocentes, prenant celles de ceux qui ont provoqués, titillés les astres.
Le soldat bascule dans les eaux, les yeux rivés de terreur, son équipement trop lourd le faisant couler à pic. @EYDEN SULLIVAN qui s’agrippe à lui n’arrange rien. Et c’est pourtant l’énergie du désespoir qui l’anime. Dans l’eau glacée, il enlève les lourdes pièces de son équipement, comprenant que si il les abandonne pas, il a plus qu’à abandonner la vie. Il a un instant d’hésitation avec l’humain accroché à lui. Ca a jamais été vraiment un batard, un qui prend plaisir à faire crever de l’humain alors il le charge sur son épaule, dans un grondement. « T’es trop con d’avoir fait ça. », il commente le plus simplement, le plus fatalement du monde, il remarque enfin l’autre humain qui a plongé (@DARREN J. JÓHANNSSON), celui qu’il allait attaquer. Il l’observe en chien de faïence un instant et puis il lui fait juste signe de le suivre, en nageant lentement, prudemment vers une barque. Il balance Eyden dedans, constate ses blessures & lache : « J’suis pas un Dawn. », et pourtant le soldat lui jette quelque chose sur la poitrine, quelque chose qui ressemble à une trousse de premier secours. Les automnes en portent dans leur matos et pour lui, elle lui sert à que dalle. Non loin d’eux les lueurs du feu tourmentent, dévorent, les cris s’arrachent, percent l’air. « Occupe-toi d’lui. », il se contente de balancer à l’autre humain qui semble bien portant, replongeant d’un mouvement souple pour rejoindre les siens, pour rejoindre la scène d’apocalypse.
Et le vent déclenché par Darren a certes sauvé l’enfant, mais il a aussi fait grandir le brasier, les flammes qui grandissent, avalent l’air précieux qui les vivifient, les rendent plus implacables, destructrices. Elles dévorent les êtres humains, pendant qu’elles se fondent aux automnes. Et des murs de flammes barrent les routes, les passages, la fumée s’élève, faisant suffoquer certains. Ca tousse, ça s’étouffe. « Hé ! Vous ! », des soldats se précipitent vers @QUETZAL NUÌ, @JUDAS GATES & @ISIDORE LENOIR. Ils sont sur leur talons alors que l’empoisonneur se laisse sombrer dans les flots. Un grondement : « Merde ! » & ça attrape Isidore par les cheveux, ça balance des boules de feux dans le désordre. Ils se jettent sur les deux qui restent, les rouant de coups – « Bande de petits batards, vous croyez qu’vous pouvez vous en prendre à notre boss sans en payer l’prix ? » Ils réclament vengeance dans le sang alors que le visage d’Isidore cogne contre les planches, qu’il y a un craquement sinistre de son nez. « Bande de petits humains d’mes deux, vous méritez tous de crever. » Judas a un poing qui part dans sa trachée, un autre dans son ventre. Et ils vont pas les laisser s’en sortir, ils vont pas les laisser sans que les deux red thieves aient à se battre.
Le signal de détresse les fait à peine détourner la tête, à peine sortir de leur basse besogne de réclamer, hurler vengeance pour les automnes tomber, que ce soit Wallace ou son second. Rien n’est pardonné, tout est rétribué. Et tant pis si ce n’est pas de la justice. Tant pis si certains en crèvent. Les renforts humains débarquent & un craquement sinistre se fait entendre, le ponton de bois est en train de lâcher et les flammes dévorent le bois aussi sûrement que les corps. Si certains aident à s’enfuir, des murs de flamme se créent peu à peu, piégent certains qui hurlent, pleurent. D’autres se font tabasser comme @Priska Adler qui est rapidement pris dans les coups de la foule, dans leur mouvement pour tenter de fuir, tout comme @KASEEM BEN-ASHRAF. Mais un malheur n’arrive jamais seul & le pont cède de plus en plus. Bientôt il basculera dans les flots avec automnes et humains sans un regard pour les uns et les autres. Il faut fuir d’un ou des deux côtés pour survivre. Mais les hommes, sorciers ou simple mortel dépourvus de dons, sont stupides, ils n’entendent pas les cris du bois, les planches qui commencent à sombrer dans les flots. C’est trop occupé à se cogner, à tout faire cramer ou à se défendre bec et ongle pour réaliser.
Précisions irp
>✧ Le soldat entrainé par Eyden l'aide à aller jusqu'à une barque accompagné de Darren, lui laissant une trousse de secours avant de disparaitre dans les flots. ✧ La fumée commence à intoxiquer certaines personnes. Le feu est plus agressif à cause du vent de Darren. ✧ Des soldats ont rattrapés Judas et Isidore, tandis que Quez bascule dans les flots. Ils se font roués de coups par vengeance envers Wallace et Ulysse. ✧ Le ponton commence à céder mais le chaos est trop grand pour que les combattants en prennent compte.
Précisions hrp
✧ Merci de privilégier les messages courts (moins de 300 mots) afin de faciliter l'avancée de l'event. ✧ Assurez-vous de taguer les joueurs avec lesquels vous interargissez afin que personne ne rate un moment ! ✧Two Black Eyes interviendra à intervalles réguliers au fil de l'event afin de faire avancer le sujet. Libre à vous de poster autant que vous le voulez entre chaque intervention. ✧ Un flood a été ouvert ici ainsi qu'un salon discord par ici.
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Lun 10 Juin - 21:48
Judas Gates
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timelapse : trente-six piges Ψ visage buriné, traits tirés, il est marqué par les dures années passées. Carcasse usée jusqu'à la moelle qui ne laisse dans son sillage que des mégots de cigarettes durement troquées et des effluves de café bien trop corsé.
heart rate : célibataire Ψ solitaire endurci à la recherche de conquêtes pour réchauffer son lit et remplir ne serait-ce qu'une nuit ce vide dans sa poitrine. Veste qui empeste plus le stupre que le cuir tandis qu'il se noie dans ce néant béant, cette absence de sentiments.
purpose : mercenaire et troqueur occasionnel Ψ il est loin d'être regardant et loue ses services au plus offrant moyennant tout juste assez pour s'assurer une modeste pitance. Il refuse cependant de s'abaisser à servir un sorcier ne serait-ce que pour un salaire plus élevé et seule son activité parallèle au marché noir lui permet d'assumer le loyer.
gemstone : tourmaline noire (électricité/orage) Ψ capricieuse gemme qu'il rejette presque, lui, l'ennemi de la magie, esclave parti en croisade contre ces sorciers qu'il s'est juré d'annihiler. Pourtant, il comprend le réel potentiel de cette pierre, nécessaire moyen pour arriver à ses fins.
liability : serpent au sang froid Ψ séducteur manipulateur Ψ quête vengeresse contre la société sorcière Ψ mère rebelle tuée dans sa jeunesse Ψ père absent dont il ne connaît que le prénom (lien à pourvoir) Ψ cicatrice sur la paume droite apparue après s'être servie de sa gemme.
loyalty : déloyale loyauté bien souvent achetée, assurée par quelques tickets de rationnements qu'il a tôt fait de dilapider. Esprit libre sans famille, sans rien qui pourrait le retenir, il n'y a pas d'amis seulement ceux ne faisant pas partie du camp ennemi.
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Il est différent, Isi (@Isidore Lenoir). Il a quelque chose de changé dans sa façon de s’exprimer, assurance manquante qui le fait tiquer alors que les battements assourdissants de son cœur s’accélèrent au timbre de cette voix qu’il n’a plus entendu depuis de longs mois. Il l’observe, cherche à croiser son regard, là, derrière ce masque qui lui barre le visage. C’est qu’il ne comprend pas, Judas. La gorge serrée par le manque de réaction, l’hésitation palpable de ce frère qu’il s’était figuré tué et non pas quelque part, recueilli par Dieu-sait-qui. Pourquoi n’était-il donc pas revenu vers lui ? Il n’a cependant pas le temps de tergiverser, de s’apitoyer sur son sort alors qu’il se précipite aux côtés de @Quetzal Nuì qu’il soutient, cherchant à l’éloigner le plus discrètement possible de la mêlée qui n’a de cesse de s’intensifier, les flammes ravageant la foule qui les entoure. « Ça va aller, je te tiens… » qu’il lâche entre ses dents, ses doigts se plantant presque dans la chair tendre de la hanche de l’empoisonneur, soufflant sous l’effort. « Je vais nous sortir de là. » Mantra qu’il répète inlassablement comme pour s’en convaincre alors qu’il jette un coup d’œil au cou de Quetzal, ravalant une grimace. Ce n’est pas l’un des spectacles les plus agréables qui lui ait été donné de voir et nul doute que les clients risquent de se raréfier le temps que la plaie ne réussisse à cicatriser, ce qui n’est pas vraiment pour lui déplaire.
Il tressaute quand un homme masqué vient attraper le jeune homme et pose sa main sur sa ceinture à la recherche de sa lame avant de reconnaître les vêtements portés par Isidore. Le soulagement l’étreint l’espace d’un instant et il sourit légèrement lorsque les quais se dessinent, savourant cette modeste victoire. Un soulagement de courte durée alors que Quetzal se laisse choir entre les flots et qu’il se jette presque au sol pour tenter de le récupérer. « Eh ! Tu fous quoi là, tu veux te noyer ?! » qu’il grogne, sa panique se muant bien vite en irritation. « Tu dois te reposer, dépêche-toi de prendre ma main que je te fasse remonter ! » La voix claque aux oreilles de l’inconscient alors qu’il tend ses doigts dans sa direction, lui ordonnant de les saisir sans tarder. Main qu’il récupère cependant à toute vitesse quand il entend les cris colériques dirigées à leur encontre et qu’il aperçoit du coin de l’œil la tête de Isidore partir en arrière avant que son nez ne vienne être écrasé dans un craquement sinistre. Il a tout juste le temps de sauter sur ses pieds pour tenter d’intervenir quand un coup de poing lui percute la trachée, phalanges qui s’impriment sur la peau pâle alors qu’il vacille puis vole au sol quand son ventre est lui aussi pris pour cible. Le souffle coupé, incapable de parler ou pire encore de respirer, il tente faiblement de se protéger de la pluie de coups qui lui est portée, levant ses bras devant son visage tandis que ce dernier ne tarde pas à rougir quand le manque d’oxygène se fait cruellement sentir.
Au bord de l’asphyxie, la vue s’assombrissant au fur et à mesure alors que ses muscles s’engourdissent, il peut sentir cette démangeaison s’intensifier, là, sur sa paume droite. Cicatrice qui le lance et l’empêche de sombrer dans l’inconscience. Douloureux rappel qu’il a déjà vécu cette situation et que, pourtant, il a survécu. Pas parce qu’il est fort, ça non. Il est toujours en vie parce que cette maudite tourmaline qui s’infiltre dans son esprit lui intime de la saisir, de laisser les foudres des cieux s’abattre sur les ennemis impies. Et lui, pathétique mortel qu’il est, être affaibli qui peut déjà sentir les doigts glacés de la Faucheuse se poser sur sa poitrine, il obéit. Il se saisit de la gemme accrochée à son doigt, sent l’électricité parcourir ses veines, brûlant courant de souffrance qui le traverse pour mieux se déchaîner.
Lancer de dés :
3 : la tourmaline capricieuse se déchaîne autour de Judas, frappant les soldats qui s’effondrent mais aussi Judas et Isidore qui se trouve près de lui, provoquant des plaies plus ou moins profondes sur ces derniers.
ce qui dû arriver omg:
1 : la tourmaline décide de coopérer alors que des éclairs déchirent le ciel pour venir s’abattre sur les soldats qui les attaquent. Ces derniers s’effondrent en l’espace de quelques secondes et Judas tente de récupérer le contrôle de sa respiration, incapable de se relever, les membres tétanisés. 2 : la gemme sertie sur sa bague provoque l’apparition d’éclairs qui frappent les ennemis qui les attaquent. Cependant trop affaibli pour endiguer le pouvoir de la tourmaline, le bras droit de Judas se voit lui aussi victime de l’électricité, une importe plaie venant marbrer la chair de la paume jusqu’au coude. 4 : incapable de contenir le pouvoir de la tourmaline, Judas la laisse se déchaîner en poussant un cri d’agonie alors qu’il se voit frapper lui aussi. La foudre s’abat sans distinction sur alliés comme ennemis dans un rayon de 10 mètres autour de lui, blessant ou pire, tuant. Judas s’évanouit
Tu as la flemme ?:
✧ Judas réussit à éloigner Quetzal des soldats et tente de le maintenant conscient. ✧ Il est soulagé de voir Isidore les rejoindre pour leur prêter main forte et ils atteignent les quais sans encombres. ✧Quetzal se jette à l'eau et Judas tente de le faire remonter quand ils sont surpris par des soldats. Isidore est tabassé et Judas ne tarde pas à l'être à son tour. Sombrant dans l'inconscience il attrape sa gemme. Pray for Victoria ✧lancer de dé : la tourmaline provoque des éclairs qui s'abattent sur les soldats mais aussi Judas et Isidore... rip
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Lun 10 Juin - 21:48
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SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Mar 11 Juin - 17:38
Leonhard Adler
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timelapse : (trente-neuf années) qui se lisent sur ton visage, qui tracent des ridules au coin des yeux, qui cognent à la gueule aussi sûrement qu'tes poings dans le nez de tes ennemis. trente-neuf ans qu'tu veux faire tout bien, qu'tu veux laver le monde des pourris.
heart rate : la solitude de façade t'est vitale. parce que si t'avoues la vérité, t'avoueras qu't'es pas normal, banal. t'avoueras qu't'aimes pas les femmes. mais tu sais qu't'as le coeur qui vacille, qui s'alourdit sans lui. tu sais qu't'as besoin de lui. et t'as pas honte d'être (en couple) avec isidore lenoir. t'as pas honte de l'aimer, t'as pas honte de lui appartenir, de le retenir dans l'ombre de tes draps, de tes bras. et t'es qu'à lui. t'es rien qu'à lui.
purpose : (commandant de la police) est ce qu't'es. t'es l'homme qui en dirige d'autres, t'es celui qui gueule les ordres, qui tolère pas le désordre. tu veux que ça file droit et fissa.
magic scale : t'es (niveau trois) parce qu'il y en avait besoin pour les promotions. parce que c'était ton devoir de t'ériger au plus haut pour t'attirer le respect de tes hommes. parce que tu fais jouer la puissance sur la rive de tes doigts : dangereux, patibulaire, exigeant.
powerplay : on t'a surnommé (la torche humaine). sous ta peau palpite un feu intérieur salvateur, vengeur. sous ta peau crépite l'incendie menaçant, enivrant. il paraît que c'est impressionnant de voir ton corps se déchirer sous les flammes, un bras s'embrasser, attenter la punition sévère, guerrière de l'automne.
loyalty : fils de l'automne, tu ne peux lui être que (fidèle). t'as appris à aimer sa sévérité, sa témérité. t'as été façonné, dessiné par ton coven et pour tout ce qu'il t'a donné, t'es prêt à offrir autant. t'es prêt à t'offrir toi.
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T’as jamais été un saint, mais t’as toujours pensé qu’t’étais un mec bien. T’as toujours pensé que ton coven était bon, juste. T’as toujours été d’accord pour pas pardonner à ceux qui vous ont offensés, qui ont bravés les règles. T’as toujours su que l’honneur des soldats des flammes te martelaient, te clouaient aux os comme à la peau. T’as toujours cru que l’Automne est implacable, sévère mais qu’elle a raison. On te l’enseigne depuis qu’t’es môme ; l’Automne est grand et puni qu’ceux qui le méritent, qu’ceux qui ont défiés l’autorité, les astres. Mais une fois la dette effacée, tout est pardonné, oublié.
« BURN HIM. BURN THEM ALL. » gronde à tes oreilles, vrille tes tympans de cette déception qui bousille le cœur. T’as vu l’autre con tomber, t’as espéré une trêve. T’as espéré que la machine infernale se mette pas en marche pour des femmes et des gosses. Tu vois les tiens molester, tabasser. Tu vois la peur, l’horreur. Et il y a juste une déception âcre, pénible. C’est ça ton coven, ta famille ? C’est cramer des enfants, des vieillards ? Et t’es un peu trop débile pour (trop) y penser, t’as été taillé pour obéir. Alors les muscles se bandent quand t’avances, la peau craque, les flammes dévorent et mordent. Ce sont déjà les cheveux qui s’embrasent, flammèches de colère que tu sais plus contre qui tourner dévalant ta nuque, ton front, se répandant sur ton visage, ta gorge, longeant les épaules, les bras, le dos. Ca craquèle, ça se fracasse, ramenant le brasier qui dort dans tes veines sur toi. Et tu te métamorphoses sous les yeux médusés des humains, tu t’immoles, te parant des flammes infernales qui font que t’es ce que t’es : une torche humaine.
Tes hommes ronronnent presque de voir cette figure d’autorité rassurante s’imprimer dans leur rétine, ce pouvoir qui leur fait dire que tout ira bien, tout ira pour le mieux. Mais la vérité c’est qu’t’en sais foutrement rien. La vérité c’est que pour une fois, cette simple fois, t’es inquiet. Parce que tu la vois plus. Parce qu’elle est plus là, elle et ses mèches cendrées. Ta Priska, ton petit bébé, la prunelle de tes yeux, une de tes deux merveilles. « P’tain », ça roule d’entre tes lèvres, ça crache alors que tu pousses certains soldats, envoie valdinguer certains humains, prêt à retourner ciel et terre pour ta gamine. « Papa… », c’est comme un cri de détresse qui te fait automatiquement tourner la tête. « PRISKA T’ES OU ? », les yeux enflammés se posent partout et ...
Lancer de dès :
1/2/3 : Tu reconnais sa chevelure entre mille et tu te précipites vers Priska, envoyant bazarder tout ceux sur ta route, en cramant deux ou trois au passage. Tu te retrouves vers ta gamine et tu la soulèves dans tes bras comme le poids-plume qu’elle est. « Papa est là, ma Pri’ », tu lui murmures, caressant ses cheveux de tes grosses paluches enflammées.
ce que ça aurait pu donner :
4/5/6 : Tu la trouves pas, tu la trouves pas et ça t’agace. Tu pousses encore plus, cognant aussi deux-trois mecs qui t’ont rien fait, si ce n’est être sur ta route. « Dégagez ! », tu gueules en assommant un d’une claque, énervant son pote qui se rue sur toi. T’as pas l’temps pour cette merde. 1/2/3 : Le sang tarde pas à imprimer tes flammes & tu parviens à garder ton calme alors que les hommes regardent le colosse de flammes que t’es devenu, que ça recule. Tu serres le corps gracile dans tes gros bras. Tu te détournes, faut que vous vous en alliez, faut que quelqu’un sauve ta fille. Et t’hésites pas en fendant la foule en sens inverse, en courant presque pour ramener ta fille vers les tiens : « Tiens l’coup, ma chérie. Papa t’laissera pas crever. », tu grondes de ta voix d’ours, refusant de la perdre, refusant qu’on t’la prenne.
Si échec 1/2/3 : Tu parviens à esquiver le type sans trop de soucis, lui décrochant un coup de poing dans le bide pour le remercier. Il est lent, trop lent. Et tu le laisses s’effondrer à tes pieds, parvenant enfin à voir un éclat blond. Tu fonces en gueulant, hurlant : « PRISKA ! PRISKA ! ». En quelques pas, t’es près d’elle, contre elle et tu la soulèves pour la presser contre toi. 4/5/6 : Le mec est trop rapide et si il se brule sur tes flammes, il enfonce son poing dans ton ventre en hurlant. Ca te coupe le souffle et tu tombes à genoux : « Priska … » Une supplique à l’air, au vent. Tu veux juste serrer ton bébé dans tes bras. Tu veux juste la récupérer et vous sortir de ce merdier.
Si réussite :
4/5/6 : Le sang tarde pas à imprimer tes flammes & tu ne parviens pas à garder ton calme alors que les hommes regardent le colosse de flammes que t’es devenu, que ça recule. « QUI lui a fait ça ? » tu craches, en serrant ta fille dans tes bras, en regardant son joli visage pétri de douleur. L’homme responsable semble reculer : « C-C’est … C’est un a-accident. », le canife est trempé de sang, de son sang et tu vois rouge. Tu t’avances en grondant, menaçant et le coup de pied part dans la face du pauvre type. « T’vas crever. », il se plie sous ton pied, hurlant alors que les flammes le lèchent. Personne touche à ta fille. Personne.
Spoiler:
Leon en a marre que son coven se la joue grand barbecue. Il obéit tout de même, usant de son pouvoir et se transforme en torche humaine. Il parvient à rejoindre sa fille qu'il prend dans ses bras mais il voit rouge quand il constate que sa Priska est blessée et commence à cogner le responsable.
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SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Mar 11 Juin - 17:38
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SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Sam 15 Juin - 16:35
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Fuir est la seule option qui me reste, je ne vois rien d'autres à faire si je ne veux pas en avoir les conséquences qui pourraient être durables pour ma petite personne. Je n'aime pourtant pas ce que je fais, ça ne me ressemble pas, mais dans cet instant, je suis lâche, je suis égoïste, je pense avant tout à moi, plutôt qu'aux autres mais je me suis pris un coup, je n'ai pas envie de sentir le roussi me lécher le visage de façon complète et absolue. Alors, dans le chaos qui m'entoure, j'esquive les corps qui tombent poussés par d'autres, j'esquive les flammes qui auraient pu venir me cramer la peau, et je vogue en dehors de cette foule dense mais qui commence à s'éparpiller un peu de partout sous les coups de l'automne. Et moi, je suis en dehors de celle-ci à présent, pourtant, je ne suis pas encore trop loin, je suis hors de portée à priori, mais je ne rentre pas encore chez moi, j'observe bien malgré moi tout ça, et une larme coule le long de ma joue car ce jour restera funeste, restera dans nos mémoires alors que pourtant, nous ne faisions rien de mal à la base, mais il a suffit d'une poignée de personnes pour que tout parte en vrille, comme si nous en avions véritablement besoin.
Spoiler:
Solveig est hors de la foule, mais ne peut s'empêcher de regarder en arrière le spectacle qui s'offre malgré tout à elle.
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Lun 17 Juin - 19:18
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Et la foudre s’abat sur le port, fendant les cieux tel un Zeus des temps moderne pour pourfendre ses ennemis et les abattre. Pourtant entre les mains de @Judas Gates, c’est comme si Zeus maîtrisait mal ses dons et ses éclairs lui échappent, dérapent. Ils tombent certes, assassins, tuant un des quatre hommes qui leur sont tombés dessus, secouant leurs corps d’électricités dans des spasmes monstrueux. Dans le groupe de soldat, on croit mourir mais il y en a un qu’un qui cesse de respirer, touché par un arrêt cardiaque. Les éclairs se répandent encore un peu se mêlant aux flammes qui font craquer, osciller le pont. Le bois flambe, avalé goulûment par un brasier gourmand. Ca tangue de plus en plus alors que des planches de bois se désolidarisent de la structure, sombrant dans les flots du port, emporté par la houle.
Le feu lèche, dévore, s’attaquant aux piliers du pont et le craquement sinistre indique que le pont vit ses derniers instants. Et bientôt tout s’effondre, tombe à la mer, avalant dans les flots bois, humains et autumns. Ca gueule dans ce qui reste debout – « On se tire, les mecs ! », du côté humain et « Soldats ! Repliez-vous. » pour les guerriers des flammes. Et c’est un spectacle sinistre qui attend humains et soldats mis à l’abris, c’est la destruction du port. Parce que les flammes incontrôlés et incontrôlables continent de dévorer, de saccager le port. Comme si les Two Black Eyes rappelaient que dans leur affrontement, il n’y a pas de gagnants.
Il n’y a que ceux qui hurlent de douleurs, happés par les feux des enfers, se jetant à la mer pour s’en sortir, ceux qui perdent leur maison et leur maigre possession et ceux qui filent la queue entre les jambes, qui tentent d’atteindre soit la rive, soit le bateau des autumns qui s’apprêtent à partir, laissant derrière eux des humains encore plus brisés, dévastés. Mais les blessés et les disparus sont nombreux des deux côtés, laissant une sensation amère sur le palais de certains, des regards plein de reproches sur la stature de Baines et l’espoir, ce putain d’espoir que peut-être il y avait quelque chose à saisir, une façon de briser le cycle de la haine. Cet espoir que l’un des leurs a détruit, bousillé. Et sur les corps noircis, les ossements devenus cendres, les corps tombant dans la mer, il y a ce simple constat : personne n’a gagné, tous ont perdus.
Précisions irp
>✧ Le feu finit par envahir totalement le port et à faire sombrer dans l'eau le pont sur lequel s'affronte humains et soldats. ✧ Les corps tombent à l'eau, des morts se font dévorer par les flammes, des deux côtés, on fuit pour sa vie que ce soit vers le bateau des soldats de l'autumn ou bien du côté de la rive. ✧ Le feu se répand jusque dans les maisons qui bordent le port, dévastant la vie de bien des humains aussi. ✧ Parmi les humains, certains méprisent, d'autres admirent Baines. Certains se disent aussi qu'une autre voie est possible et qu'on leur a arraché. Mais aujourd'hui personne n'a vraiment gagné, tout le monde a perdu.
Précisions hrp
✧ Ce TC est officiellement terminé. Il restera ouvert pendant 1 semaine avant d’être verrouillé. ✧ Merci de privilégier les messages courts (moins de 300 mots) afin de faciliter l'avancée de l'event. ✧ Assurez-vous de taguer les joueurs avec lesquels vous interargissez afin que personne ne rate un moment ! ✧Two Black Eyes interviendra à intervalles réguliers au fil de l'event afin de faire avancer le sujet. Libre à vous de poster autant que vous le voulez entre chaque intervention. ✧ Un flood a été ouvert ici ainsi qu'un salon discord par ici.
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Mar 18 Juin - 9:56
Darren J. Jóhannsson
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timelapse : 39 ans et des miettes. C'est fou comme le temps passe.
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purpose : Officiellement, et sans mensonge, je suis Coursier. Et à côté, je rends quelques services de tout genre.
gemstone : Je manipule la Topaze Blanche qui me confère le pouvoir de manipuler l'air.
liability : J'ai sur l'avant-bras gauche une marque de brûlure d'une dizaine de centimètres bien nette, faite avec un tisonnier.
loyalty : Je suis loyal envers moi-même en premier lieu, par manque de confiance envers les autres. Un manque abyssal de confiance. Du reste, sorciers ou humains, si ce n'est une attention supplémentaire pour ces premiers puisque plus dangereux, je ne suis dévoué qu'à mes alliés, et ils sont rares. Mais qui dit que ça en changera pas, après tout, je suis encore vivant. Enfin, je crois.
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Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry
L'eau est froide, mais elle est toujours plus agréable que le coup de langue passionné d'une flamme d'Automne. La chaleur que mon corps subissait jusqu'alors semble comme un écho sur ma peau, là où l'eau glisse avec passivité. D'un regard, je repère la version suicidaire du petit poucet et fait quelques brasses dans sa direction avant de voir le soldat, celui que j'ai empêché de blesser l'enfant, qui se débarrasse de son équipement pour ne pas couler à pic. - T’es trop con d’avoir fait ça. - Lâche-t-il avant de réaliser ma présence. Alors il me fixe, je le fixe, il attend, j'attend, et puis comme d'un commun accord silencieux, il attrape Eyden et nage en direction d'une barque, me faisant signe de le suivre. Et sans rien ajouter, je m'active.
L'embarcation est à distance suffisamment raisonnable du ponton pour être hors de danger, pourtant l'état du jeteur de pierre n'est pas des plus rassurant. Pendant que je tiens la barque stable, le soldat jette Eyden dedans et s'y hisse à son tour pour aviser de ses blessures, stabilisant à son tour la coque de noix pour que je puisse monter également. La brûlure occupe tout son abdomen, une large plaque rouge qui ne tardera certainement pas à cloquer, à travers ses vêtements cramés et déchiré par la boule de feu. Quel idiot... Idiot qui m'a évité ce coup, mais idiot quand même. - J’suis pas un Dawn. - Dit le soldat en lançant sa trousse de premier soin. C'est un équipement nécessaire, vital, et il s'en débarrasse avant de retourner en enfer? Pourquoi? - Occupe-toi d’lui. - Lorsqu'il plonge à nouveau, la barque tangue et je vais me pencher à son bord en retirant vivement mon masque, fixant l'arrière de son crâne avec force. - Arrêtes tes conneries! Tu vois bien que tout va s'effondrer! J'ai bien vu que tu cautionnes pas toute cette merde! Qu'est-ce que ça changera si un énième bon gars crève pour rien?! - Pourquoi est-ce que ça m'emmerde autant qu'il y retourne? Oh, peut-être parce que les flammes qui grandissent sont de ma faute? - Ton honneur de soldat ne t'enverra pas dans un meilleur monde!
3. Les mots de Darren touchent une corde sensible, mais ils ne la font sonner que trop tard. Le ponton s'effondre alors que le soldat n'est qu'à mi-chemin, mais le mouvement des eaux qui fondent avec sadisme sur les victimes ne sont pas clémentes avec lui. Et le soldat, tout homme entraîné qu'il est, n'est pas le plus grand des nageurs. Si 3.: 3. Darren fait appel à la gemme une dernière fois, les vents générant un courant contraire qui force le soldat à repartir en arrière. Ce n'est pas très confortable, ni même agréable, mais après quelques tasses bues, il est de retour sur la barque, sain et sauf, curieux, intrigué, mais sauvé. Darren, lui, atteint ses limites et la gemme le lui fait comprendre. Il tombe en arrière, épuisé et la cuisse en sang. Il survivra, simplement besoin de dormir un peu pour au moins pouvoir fonctionner un minimum. Il devra faire confiance au soldat, il n'a pas le choix.
Ce qui aurait dû se passer:
1. Les mots de Darren touchent une corde sensible. Il connait les Automnes par cœur, il a grandi parmi eux. Mourir inutilement n'est pas honorable, c'est juste du gâchis. Comme tout ce qui se déroule sous leurs yeux. Une vaste démonstration de force qui envoie tout le monde par le fond car la force, dans cette situation, était inutile. Le soldat barbote quelques secondes en observant ses compatriotes cramer les humains qui tentent de fuir. Il hésite, silencieux, puis dans un silence lourd de sens, il revient en arrière. Il nage jusqu'à la barque dans laquelle Darren l'aide à remonter. Ce silence, il se poursuit, infaillible, alors qu'il observe la déchéance de sa race et Darren la preuve tragique de son imprudence.
2. Darren a beau s'égosiller, le soldat n'entend rien ou ne veux rien entendre. Il nage à en perdre haleine, uniquement pour rejoindre les siens. Pas sûr de son objectif final, mais lorsqu'il parvient jusqu'au ponton et qu'il réussit à se hisser dessus, le bois craque, les flammes hurlent et les gens sombrent. Tout s'effondre, lui avec, et Darren ne peut que retomber en arrière, épuisé et dévasté. Si 2.: 1.2. Le soldat a survécu, miraculeusement. De là à savoir ce qu'il va devenir... 3.4. Well... he dead u_u
Si 3.: 1. Guess what, he dead u_u 2. La gemme refuse d'aider. Peut-être en a-t-elle marre, ou peut-être ne veut-elle pas aider le soldat, ou alors c'est Darren qui n'y met pas assez du sien, pourtant il ne compte pas laisser ce type comme ça. Alors dans un geste aussi héroïque que stupide, il plonge et va le chercher. Darren est plus grand, plus résistant aussi, et il parvient à saisir le soldat avant de le ramener jusqu'à la barque. 4. Une chose à laquelle Darren ne s'attendait pas: l'effondrement du ponton produit une puissante vague lorsque l'eau finit de l'engloutir. Les choses se passent extrêmement vite, mais lorsque le retour de vague ramène le soldat dans sa direction, il n'a qu'à se pencher pour l'attraper et le ramener à bord. Le gars est inconscient, vivant, entier, mais inconscient.[
4. Darren a beau s'égosiller, ce n'est pas sa belle voix qui fait cogiter le soldat, mais bien la chute de cette vaste blague, même si beaucoup de choses se passent dans sa tête. Le ponton s'effondre, les soldats et les citoyens avec lui. Le feu gagne et l'eau engloutis le reste. Il n'a plus rien vers quoi retourner, et si survivants il y a, il ne saurait pas par où commencer. Cette vision surréaliste le laisse sans voix, alors il fait demi-tour et revient sur la barque, à l'abri. Il n'a pas pu y retourner, pas plus qu'il n'a choisi de rester. Il n'a que cette frustration de ne pas avoir réellement eu le choix d'abandonner, ou peut-être aurait-il dû mourir par principe? Voilà sûrement les pensées morbides qui traversent son esprit en pleine bataille.
Résumé:
Le soldat repart, Darren se sent coupable, alors on se doute bien qu'il va faire une connerie. Et forcément, quand l'eau tente d'engloutir le gars, Darren fait appel à la gemme une dernière fois, le sauve, et se condamne à un sommeil forcé, tributaire de la bonté du soldat sauvé pour pas être buté dans son sommeil. TRUST IS IMPORTANT OK
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le Mar 18 Juin - 9:56
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timelapse : i'm immortal, bitch
heart rate : i'm single and looking
purpose : ruining your life
magic scale : niveau 99
powerplay : my face is my gift
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action cards : 100
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PNJ
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Le membre 'Darren J. Jóhannsson' a effectué l'action suivante : roll the dice
#1 'tarot bonus' : 3
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#2 'tarot bonus' : 3, 3
SujetRe: • IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE #☾.posté le
). Isidore se joint à Judas et ils parviennent à soutenir Quetzal jusqu'au quai. L'empoisonneur se laisse tomber dans l'eau en espérant survivre.
