BABYFACE SAVAGE.

surnamel’identité a été atomisée, supplée par l’hydre à la kyrielle de tête. cerbère d’un pandémonium qui leur est propres, [scorsese] est devenu le squelette méphistophélique d’un matriarcat où les mômes du néant deviennent  souverains à leur tour. atomes éparses qui se conjuguent pour ne former qu’une entité, union charivarique face à la déchéance ondoyant dans leurs veines.

first name  à l’embouchure des pulpeuses, le sobriquet ondule du flanc de la colère pour s’émousser en un [angela] saccharin, jusqu’à ce que l’onyx finisse taillé du bout des doigts familiers pour devenir un [angie] vénéneux. mais le nom est synonyme d’un mystique nébuleux, aveu délictuel qui attise le châtiment séraphique. il n’y a qu’eux qui peuvent arrondir la langue autour du vocable, pour les autres la succube prend les pourtours d’[éris], déité de la discorde drapée de ses opales apocalyptiques et griffes encrassées à l’écarlate.

birth certificate  l’existence est scarifiée d’une dichotomie, la môme auréolée d’une double genèse. les premiers bourgeons arrachés aux viscères de la matrone abjurée, le [8 juin 2197] où les premiers soupirs furent maculés de cette autre, deuxième fragment de sa substance insufflé à une autre enveloppe. sacre caustique d’une gémellité glorifiée dans la fange crasse de [staten island].

heart rate illusion ostentatoire d’une sauvagerie infusée à même les canines, chaque pli de la carcasse est infléchi de la nervure écarlate soeur de [colère]. sous les nimbes graciles des regards crédule, la gamine est ornée d’écaillures mélèzes, langue humectée à cet arsenic qui putréfie les viscères après chaque mort de baiser. la naïade se mue couleuvre magmatique, sublimée par le vernis érubescent d’un courroux atrabilaire ponctionné à même l’organe cadavérant. sous l’entrelacs de côtes et couches d’épiderme sybarite, ce sont des lambeaux anhydres de ventricule, veine cave abyssale où elle tente d’emprisonner le plus de martyre châtiés par son [amour létal]. sous la lentille mystificatrice de son cristallin éventré, des soubresauts fébrile de myocarde deviennent charivaris frénétiques, l’amour se tisse d’une étoffe corrodée de l’illusion.

occupation l’encéphale est atomisé, conscience dissoute dans les abîmes de la boîte crânienne. elle n’est qu’un [pantin de chair], morceaux de viscères cousus l’un à l’autre pour chalouper sous les fils célestes. angie ne spécule pas, ne présume pas, ne juge pas non plus. elle est un simple réceptacle mordoré au couperet de la l’effervescence des nerfs, lame émorfilée rajoutée à cet hominien qu’ils sont.

perimeter la gosse est vagabonde, à la croisée de deux mondes où certains visages restent et d’autres s’écharpent. lovée tantôt dans l’étreinte d’un [staten island] théatre des tragédies d’une des deux têtes de  la vénus mère, tantôt à [rockaway] où la gamine se pare du vernis de guerre des amazones

temper trapfurie impétueuse - sauvagerie fétide - vénéneuse - bellicisme lové sous les serres - fatuité illusoire - avidité obsessionnelle d’amour - nerfs fougueux soumis au règne de l’impétuosité - vice - succube narcotique - hyperesthésie affective - autolâtrie condescendante -  susceptibilité emphatique - concubine de la violence - possessive jusqu’à saturation des myocardes - puérilité pas encore éclopée - pulpeuses prosaïques - silhouette imbibée de lascivité injurieuse - rancune inaliénable -

random facts sous le halo fallacieux de ses opalescentes mutilées, c’est la silhouette masculine qui se déforme, châtiée d’une lentille bigornée de sa misandrie prépotente. boue écumant dans les artères diluée à cette antipathie atrabilaire. elle les aime autant qu’elle les abhorre, paumes herculéenne qui galvaudent l’ambre de ses écailles. entre leurs griffes, elle se teinte d’une parure de succube létale, pour faire pleurer d’écarlate les poitrails  /// la bouche est épitaphe où le venin narcotique s’entasse en épaisse pellicule. à l’embouchure des lèvres, c’est un eden qui ondoie ses reflets érubescents, tisse le fil du subterfuge où les pauvres damnés viennent s’abreuver. mais l’eldorado prend bien vite le pigment blèche de l’arsenic, imbibe les salives de ses exhalaisons funestes pour mieux tordre les viscères de son étreinte térébrante. /// l’entité est marbrée d’un rouge indélébile, cosmos irrémédiablement voué à se parsemer de vomissures d’hémoglobine sous l’oeil placide de la veuve noire. elle trouve de la somptuosité dans la monstruosité, de la délicatesse dans le morbide. une forme d’art ésotérique où la seule teinte est un camaïeu de vermeil, grenat, carmin.


theme song  


(trouble) valerie broussard (living dead) marina (sweet but psycho) ava max (maneater) nelly furtado (you don’t own me) leslie gore (kill of the night) gin wigmore (do it like a dude) jessie j (queen of pain) devil doll (wild fire) dorothy (i put a spell on you) marilyn manson (heaven in hiding) halsey (femme fatale) king princess (call me devil) friends in tokyo (afraid) the neighbourhood (i wanna be loved by you) marilyn monroe (lovesick) banks