Arraches-moi le coeur (ORION)

surname  (BLOODNIGHT). Patronyme défectueux, humanité se transmettant de génération en génération. Une histoire de fierté, de tendresse, d’amour. Tu portes cette évidence comme un cadeau, loin d’être un fardeau. Parce que le sang et la nuit sont sans cesses en dualité, vont de paire également. Contradiction éphémère.
first name  (ORION LEO JAMES). Trois prénoms, trois identités bien distinctes, trois épreuves, trois histoires. Beaucoup ne connaîtront pas la signification profonde de tes prénoms, mais qu’importe, toi, tu sais que les tiens t’ont offert un héritage précieux. (ORION) Prénom d’un père parti trop tôt, abandonnant les siens lorsque la mort est venue le fauché. Il était doux et aimant, tu ne l’as connu que très peu, mais tu portes son prénom avec fierté. (LEO) Frère aîné décédé, anéanti par la loi du plus fort, par son humanité. Tu as une partie de lui, sûrement un héritage maudit. (JAMES) Oncle toujours là, parrain, protecteur rebelle. Une bouffée d’air frais dans ce cauchemars incessant.
birth certificate  (18 JANVIER 1990) Vingt-huit petites années écoulées, des grains de sables suspendus dans les airs, qui s’écoulent tous les douze mois. Né à Statent Island, sur les terres de l’humanité, dans les ruines d’une ville dépravée, dangereuse et pourtant unie. Tu as vu le jour dans la pauvreté, la crasse, mais l’amour…dans un sens, tu ne demandais pas mieux.
heart rate  (CELIBATAIRE) Cœur pauvre en émotion, crevant à petit feu. Tu n’as pas la possibilité de tomber amoureux, tu sens la peur t’envahir, ce monde ne laissant pas de place à de tels sentiments. Et t’en crève, parce que t’es en colère. Contre toi, contre tes faiblesses, contre ton envie d’aimer, sans pouvoir vraiment y arriver…y être autorisé.
occupation  (SERVITEUR A LA NIGHT COURT) Moucheron, insecte qui sert les plus grands depuis quelques années déjà. Rien de bien glorieux, une existence qui n’a rien de merveilleuse. Mais tu dois accepter ton sort, ce bijou rattaché à toi par magie, impossibilité de le retirer, de l’enlever. Tu les détestes, ces maîtres qui s’amusent de toi. Tu n’es rien, du moins, c’est ce qu’ils pensent.
perimeter  (UPPER WEST SIDE) Cette ville aux milles tourments, cette ville que tu renies, qui n’est pas tiennes. Tu n’es que toléré dans cette endroit sombre où la nuit règne en maître, tu n’es pas des leurs, tu en as bien conscience. Jamais bien loin du Coven, te tenant à disposition de ceux que tu sers loyalement. Et t’en crève à petit feu, de voir ta mère pas très loin et pourtant, ailleurs.

temper trap (FROIDEUR) Gosse froid, impassible, sans émotion. Tu refoule ce que tu éprouve depuis des années, refusant de laisser tes émotions transparaître…pas dans ce monde, pas dans cet univers. Alors, ils disent de toi que tu es froid, que tu n’éprouves rien, absolument rien. Ni douleur, n amour, ni même de la compassion. Simple carapace que tu t’emploies à garder coute que coute. Au fond, ton cœur, il bat encore, encerclé par des chaînes. Il étouffe, tu le sens souvent se débattre, mais tu as conscience que tes émotions peuvent causer ta perte. (TOURMENTS) Ta vie est faite de tourments, de regrets, de douleurs. Tu vis avec, parce que tu n’as pas le choix…mais ça te bouffe, réellement, puissamment. Ça te ronge de l’intérieur, ça te brûle, te consume comme un feu de forêt qui, jamais ne semble s’éteindre. Alors, la nuit, tes rêves sont cauchemars, tu te réveilles le cœur au bord des lèvres, le front en sueur. Oui, le sommeil n’est même plus ton complice, Morphée t’a abandonné. Si quelqu’un daigne te regarder droit dans les yeux, davantage que quelques secondes, davantage qu’en surface, cette personne verra tes maux te tuer. (COLERE) Sentiment qui ne te quitte jamais. Cette colère, elle est incessante, constante. Tu es en colère pour tout et n’importe quoi. Contre toi-même, contre eux, contre le monde en règle générale. Oui, ce sentiment est un poison qui coule dans tes veines, qui alimente tes plus sombres côtés. Cette gemme qui t’a choisi n’arrange rien, ne fait que rendre cette colère davantage dévorante, plus dangereuse que jamais. Parce que, de part cette colère, tu deviens dangereux…Pourtant, ta kryptonite n’est jamais loin, quand elle est là, ta colère semble s’effacer, un peu de répit, jamais bien long. (JALOUSIE) Trait de caractère familiale, jalousie qui se repend de génération en génération. Tu ne peux pas t’en empêcher, c’est trop brutal, c’est trop oppressant. Voir ce que tu convoite s’en aller aux bras d’un autre, réveil en toi des instincts plus primitifs que jamais. Tu en deviens fou, tu en deviens méchant, violent. Le pire dans ce défaut, c’est que même en amitié, la jalousie à sa place. (POSSESSIVITE) Partager n’a jamais été facile, que ça soit tes amis, ta famille, ton cœur. Possessivité qui peut tourner au carnage, qui peu te brûler de l’intérieur, étriper tes entrailles. Tu en deviens malade, comme un besoin de garder ce qui est tiens, ce que tu désirs plus que tout au monde. C’est à toi, à toi et seulement à toi. Pas à eux, pas à lui, pas à elle. Non, à toi.  (DUALITE) En constante dualité contre le monde qui t’entoure, sur tes propres émotions, tes propres sentiments. Tu te perds, tu essayes de comprendre ce que tu veux véritablement. Tantôt en train de détester les sorciers, tantôt en train d’aimer la présence d’une, de la désirer. Tantôt en train de nourrir ta partie sombre, et quelques secondes plus tard, en train de la refouler. Constante guerre que tu peines à gérer, à étouffer, contrôler. Tu es sur un océan ravageur, tes émotions sont les vagues brûlantes et toi, tu es le marin en détresse qui risque bien de se noyer. (TENDRESSE) Parce qu’elle est là, bien cachée, mais ancrée en toi. Cette tendresse étonnamment douce, étrangement silencieuse. Elle peut se dévoiler en un seul regard, une seule caresse, un léger frôlement. Tu n’en es pas dépourvu, malgré ce qu’on pourrait chuchoter à propos de toi. Non, elle a même fait partie intégrante de ta vie avant que ton monde s’écroule. Aujourd’hui, bien qu’étouffée, elle se manifeste quelques fois, en de rares occasions. (COURAGE) Parce que le courage est le propre de l’homme, ne doit pas manquer, ne doit pas s’effacer. Ce courage, tu le portes dans tes veines, de différentes façons. Que ça soit dans ta façon de te plier à ceux que tu détestes, ta façon de rester qui tu es en silence, de te battre contre tes émotions, de ne craindre le danger que lorsqu’il touche les tiens. Il se manifeste, souvent, mais la plupart subtilement…Parfois d’une façon inconsciente.  (LOYAUTE) Loyauté par obligation, par envie, par dépits. Tu n’es pas du genre à trahir, même si cela veut dire te briser, même si ça te répugne. Tu es un homme loyal, un peut trop parfois. Tu prends ce qu’on te donne, tu le rends d’une façon bien plus grande. Mais ta loyauté, elle s’achète, ne se monnaie pas. Bien que le respect, de part ta condition, n’existe pas, tu n’en reste pas moins conscient que si ta loyauté faille, ta vie s’écroule…alors, tu es loyal aux tiens, tu les protèges en étant loyal à eux, même si ça te tue.  (RAGE) Parce que la colère se transforme souvent en rage immonde, rage dévorante, rage violente. Elle est là, cette rage, qui grandit de plus en plus, qui t’oppresse les poumons, t’empêche de respirer. Elle te fait sombrer, elle te rend nerveux, fou, imprévisible, instable. Tu luttes contre elle, encore et encore, cherchant à maîtriser l’animal qui vieillit, qui prend de plus en plus de place. Bombe à retardement, tu es un champ de mines. (MYSTERES) Tu ne parles jamais de toi, de tes émotions, de ta vie, de tes idées. Le mystère t’englobe, tu préserves ça précieusement. Ils disent que tu es mystérieux, évasif, tu cherches justes à garder ton jardin secret. Ta mère, personne ne connait son nom, sauf si obligation…personne n’a jamais vu ton oncle en dehors de Staten Island, personne ne connait tes autres prénoms, personne ne sait ton histoire. Tu es comme ça, silencieux. (CHARISME) Inconsciemment, tu dégages un charisme évident. Pas à la hauteur des êtres magiques, non, mais tu as cette petite étincelle qui attire le regard, qui fait en sorte que les gens te remarquent quand tu déambules dans la rue, quand tu croises une personne. Tu ne passes pas spécialement inaperçu, pas quand ton regard croise celui d’un ou d’une inconnue. Non, tu as ce gout amer que tu laisses en travers des jaloux, charmant les rêves des demoiselles en détresses. Tu aimerais rebuter, éloigner, mais à la place, tu attires. (COMBATANT) Tu as ça dans le sang, d’aussi loin que tu te souviennes, tu as cet instinct de combattant qui coule dans tes veines. Gamin des rues, tu as rapidement appris à te défendre, maniant les objets pour en faire des armes offensives, autant que défensives. Oui, tu as ce besoin bestial de devoir savoir te défendre et ce, malgré ta condition. Tu as appris seul avec ce petit poignard de famille, cette lame que tu as souvent manié la nuit, lancé sur des cibles. Mais il n’y a pas que ça, tu as sans cesse besoin de te battre, de ne jamais baisser les armes. Même si, en apparence, beaucoup croiront le contraire, ils auront torts, mais tu préfères qu’ils pensent ainsi. Tu n’as rien à prouver… (SOLITUDE) Parce que tu n’as jamais été très sociable, parce que depuis que tu as quitté Staten Island, tu as décidé de te terrer dans ton coin. A quoi bon avoir des amis si c’est pour vivre enchaîner ? Pourquoi s’attacher, alors que ta vie n’est pas tienne ? Que ton univers puisse se stopper dans la minute…Et pourtant, ton trait de caractère s’est renforcé depuis que tu as trouvé ta gemme, depuis que tu te sais différent, en danger. Tu ne veux pas entraîner quiconque dans cet enfer, encore moins les gens que tu aimes. Tu t’isole, tu t’enfermes, tu crèveras seul si il le faut. (ROMANTISME) Etrangement, tu crois au pouvoir du romantisme, à la douceur d’un couple, aux petites attentions. Tu es un homme aux attentions multiple, qui, quand il aime, aime passionnément, tendrement et fera toujours en sorte que l’amour règne. Contradiction évidente quand on connait ton caractère, ton tempérament. (AGRESSIVITE) Agressivité de plus en plus présente, de plus en plus imposante depuis que ta gemme et toi avez fusionné, depuis que ton âme est en proie à son pouvoir. Tu perds les pédales, tu deviens irritable, émotions en montagnes russes. Mais l’agressivité, elle est omniprésente, que ça soit dans tes paroles, dans ton regard, dans tes sourires en biais devenant arrogant. Tu sombres, tu en es conscient, mais tu ne sais pas comment remonter à la surface. (NOIRCEUR) Elle grimpe, se faufile, empli ton cœur. Elle est là depuis ta naissance, bien que domptée par l’amour de ta mère, l’attention de ton oncle. Mais depuis plusieurs mois, elle semble prendre le dessus, poison dangereux, poison venimeux, vénéneux. Cette noirceur, elle fait partie de toi, elle ne demande qu’à prendre le dessus, nourrir ta rage, nourrir ta haine. Tu tentes tant bien que mal de te dire que tu es quelqu’un de bien, mais lorsque les pensées sombres te plongent dans l’obscurité, tu te demandes si, au final, tu ne t’es pas trompé.  (SOURNOISERIE) Parce qu’il en faut pour exister parmi eux, alors, tu t’es adapté et, étrangement, tu as amé. Tu es sournois, tu obtiens ce que tu désirs par acharnement, mais également en usant de sournoiseries, de conneries, de faux semblants. Tu sais que tu ne peux que jouer ainsi, que les choses sont trop compliquées pour les êtres comme toi. (PATIENCE) Pour évoluer, il faut faire preuve de patience. C’est ce qu’elle te disait, c’est ce qu’elle te dit toujours. Alors tu l’écoutes, cette mère aimante et tu prends le temps qu’il faut, t’armant de patience pour atteindre tes buts, tes objectifs. Mais tu as tes limites et ton caractère devenant instable n’aide pas. (DOUBLE FACE) Parce que tu joues des apparences, parce que tu n’es jamais vraiment celui que tu laisses paraître. Trop compliqué, jamais vrai, jamais unique. Tu joues avec des masques. Tantôt docile, tantôt sauvage. Tantôt faux souriant, tantôt complètement fermé. On ne sait jamais sur quelle facette on va tomber et toi, tu te perds dans ce jeu des mascarades. (TETU) Un défaut comme une qualité chez toi, on ne sait jamais vraiment. Quand tu as une idée en tête, tu ne l’as pas ailleurs, nourrissant celle-ci, t’y accrochant. Ça peut devenir une dangereuse obsession, un dangereux rêve. Quand tu n’aimes pas, tu n’aimes pas. Quand tu aimes, tu aimes. Quand tu veux quelque chose, tu veux quelques choses. Sans cesse braque sur tes propres idées, tes propres convictions, rares sont les personnes qui arrivent à te faire changer d’avis…ou alors, ils le pensent. (SAUVAGE) Sauvagerie innée, tu reste ce gosse qui se faufilait dans les rues, qui se battait pour sa propre survie, celle des siens. Tu reste cet enfant à la dague bien cachée, cet animal, ce prédateur, prêt à sortir les crocs pour mordre. Oui, tu restes cet animal sauvage, blessé, violenté, enfermé. Mais un animal en cage en est d’autant plus dangereux, c’est un fait…
random facts (STATEN ISLAND) Tu as vu le jour sur la terre des humains, là où les tiens ont été exilés. Tu as grandi là-bas durant treize années, apprenant à te défendre, à éviter les pièges, les bombes à retardement. Voleur, ombre, tu t’es amusé à passer de cachettes en cachettes, faisant de ces rues ton territoire, ton terrain de jeu. Mère contrebandière, elle récoltait les livres, les grimoires, les objets qui pourraient être intéressants, faisant d’elle un échelon incontournable de l’endroit. Là ou Mary est, les objets y sont également. Tu n’étais qu’un gosse, pourtant, ton esprit sauvage foudroyait déjà les environ. Bagarreur sans scrupules, tu défendais les tiens avec hargnes, la rage au ventre, tu n’avais pas peur de te frotter à plus fort que toi, faisant souvent sourire par ton courage et ton inconscience. (LOTTERIE) Tirage au sort qui a changé toute ta vie, qui t’a fait grincer des dents. Elle fut tirée au sort, cette mère que tu aimes tant. Un lot d’une connerie légendaire, une possibilité d’habiter avec eux, ceux que tu détestes, ceux qui ont imposés leurs règles. Elle n’a pas hésité, souhaitant t’éloigner de l’animosité de Staten Island. Et toi, tu as regardé le continent glisser à l’horizon, t’éloignant sur ce bateau pour un enfer bien pire que le premier à tes yeux. Là où tu avais une certaine liberté, celle-ci te fut bouffée, arrachée. (ORPHELINAT) Y’avait cette gamine, alors que tu avais quinze petites années. Tu rentrais chez toi quand, sa forme sombre, déshydraté et blessée fut son apparition. Une sorcière à ne pas en douter, et pourtant, tu t’es arrêté. Elle était plus jeune que toi cette gamine, elle semblait sur le point d’être fauchée par une mort certaine. Tu as continué ton chemin…jusqu’à faire demi-tour, pestant contre toi-même. Tu l’as soulevée du sol et déposée devant un Orphelinat, croisant l’espace d’une seconde son regard embrumé. Et tu t’es surpris à te dire qu’elle semblait si humaine, si perdue. Cette gamine, tu lui as sauvé la vie, mais elle a probablement brûlé la tienne. Sélène. (DEAD) La mort, tu connais, que trop bien. Père décédé alors que tu n’avais que trois ans, souvenirs bien trop flous de cet homme te tenant dans ses bras, te chantant quelques berceuses d’autrefois. Frère décédé alors qu’il avait quinze ans, trois mois avant ta propre naissance. Frère que tu ne connaîtrais jamais, mais dont tu portes l’héritage avec un nom, une identité. Famille maudite, finissant toujours d’une fin tragique. Aujourd’hui, il ne reste que toi et ta mère, ton oncle également qui est en vérité ton père…secret bien gardé, infidélité d’une nuit. (AMOUR) L’amour est un art que tu ne peux pas te permettre, ce monde ne laissant pas place aux sentiments. Regards qui s’égarent aussi bien sur les courbes masculines que féminines, tu te sais déficients, bisexuel sans pour autant l’accepter, l’assumer. Tu as déjà eu quelques aventures ici et là, mais jamais rien de sérieux, de durables. Parce que ton cœur saigne, parce que tu penses souvent à elle et désirer l’impossible c’est crever à petit feu. (NIGHT COURT) Employé depuis deux ans, tu t’es lié à ce Coven pour protéger ta mère, pour lui offrir une mince compensation financière pour l’aider dans ses tracas. Tu détestes ces sorciers, tu détestes ces êtres sans scrupules. Tu n’es qu’un simple serviteur, loyal, silencieux, mais ça ne veut pas dire que tu acceptes, que tu n’écoutes pas, que tu n’observes pas. Tu n’es pas stupide, sûrement assez loyal pour qu’avec le temps, ils comprennent que tu ne prendras pas le risque de les trahir. Tu es jeune, mais efficace et c’est ce qui fait ta force, c’est sûrement ce qui les perdra.
theme song (CARNIVORE) Starset