(tc privé) lol, fuck the police

C'est pas pour vous Petra hein...:

Lol, fuck the police.

Chaque année, c’était la même rengaine.
Sous prétexte de devoir accueillir et intégrer la bleusaille, on nous imposait un genre de sortie de groupe, réunissant toutes les fières divisions de la maréchaussée. En premier lieu, on se farcissait un discours long comme un jour sans pain de la part de Grand Manitou Adler; le genre de monologue baveux, qui vous arrache soit des bâillements à vous en décrocher la mâchoire soit des envie furieuses de vous acheter une solide corde. Faut dire qu’il avait l’air d’aimer ça, le bougre, à voir ses yeux pétillants de fierté, et ce regard de père poule dont il nous couvait. C’est qu’il devenait gâteux, le Léon, à force de sourires mielleux pour ses filles… Ensuite, une fois que tout ce petit monde avait bien intégré l’apologie de l’Autumn et des ses valeurs (rigueur, sérieux, et autres équivalents ; vous connaissez le refrain) que leur avait servi le chef, tout ce petit monde se dirigeait allègrement vers le lieu du repas. Quoi de mieux que de casser la croûte ensemble pour tisser des liens ? M’étais d’avis qu’un peu d’action nous aurait plus sûrement rapproché que de s’en mettre plein la margoulette, parce que déjà que j’étais pas friand d’être en présence d’autant de monde, me serrer les coudes avec tous les lourdingues qui me servaient de collègues c’était aussi proche de me ravir que d’être pris en otage par un de ces charlatans de la Day.

En conséquence, on s’était amassés dans un boui-boui asiatique du coin, prêt à dévaliser les cuisines du pauvre restaurant qui allait devoir nourrir les ventres affamés de toute la police new-yorkaise. Je feignais de zieuter la carte, tout en parcourant du regard la tablée pour y chercher de la bonne compagnie. Beth était collée à Leonhard, et j’avais aucune envie de servir des faux-sourires à celui que j’avais encensé par le passé. Je cherchais Sofia mais ne la trouvais pas. Je grognais pour moi-même. Je me basculais ma chaise un peu en arrière, et tapait des doigts sur la table, impatient d’en finir avec cette formalité qui m’ennuyait tant. Je finissais cependant par sourire en coin en apercevant la fille du chef, Katrina. Finalement, peut-être qu’il y avait moyen de s’amuser un peu.

Citation :

- Flynn râle intérieurement. Il aime pas trop ces grands rendez-vous.
- Il s’ennuie et il lui vient des idées mauvaises en voyant Katrina.

Si leon avait été un policier comme les autres j'aurais probablement poussé la pâte de sa chaise pour le voir se prendre une débarque mémorable. Comme il était question du commandant, je m'abstenais et j'esquissais un bref sourire. Je l'écoutais se plaindre sur le menu. C'est vrai qu'ils semblaient avoir plus de choix que la dernière fois. Je n'avais même pas touché la carte vue que je savais déjà ce que je prenais. Avec ou sans le même nom de scène ça restait des sushis végétarien. Je ne pouvais m'empêcher de lui répondre. « Tu vas me faire croire que tu risquerais de changer une formule gagnante. Tu commande toujours la même bouffe. » Je me frottais le nez en camouflant mon sourire. J'agissais probablement de manière trop familière, mais c'est pas comme si ça allait nuire à ma réputation actuel. Fille d'une mère et d'une grand mère policière... J'avais eu mon compte de commentaire négatif de la part de certain collègue. Depuis le temps je m'étais fait une carapace. Leon s'adressa à sa fille. C'était une tête brûlé, mais elle avait du potentiel c'était à ne pas en douter. J'avais fait mon possible pour lui transmettre des outils nécéssaire à une certaine ascension lorsque je l'avais formé, mais c'était à elle de trancher. Je tournais la tête pour observer la bleu qu'on m'avait refiler cette année. Bavarde, elle s'était rapidement aperçue qu'elle allait se taper un dialogue dans ma voiture puisque je n'avais pas l'intention de lui révéler mon signe astrologique et encore moins des détails de ma vie privé. Je n'étais jamais délicate avec les policiers que je formais et encore moins avec ceux en qui je pouvais déceler un réel potentiel. J'avais toujours aimé cette partie de mon métier. Former la jeunesse ! Il n'y avait rien de plus satisfaisant. Partager son savoir et s'assurer de transmettre des habitudes saine à la prochaine génération. « Vous avez fait votre choix ? » Déjà une serveuse ! Elle avait l'air pressé de prendre commande. Je me tournais lentement vers Leon avec un sourire qui révélait chacune de mes dents. Large, mais surtout moqueur. « Pour moi ce sera des sushis végétarien et un verre d'eau. Et toi ? T'a fait ton choix ? »

Made by Neon Demon

Citation :

@Flynn Wessel , @Leonhard Adler , @Katrina Adler ,  @Berenice Stark-Brekker  & @Barbara A. Riordan

- C'est le siège près de Leonhard que Beth avait choisit. Elle lui passe un commentaire lorsqu'il se plaint du menu qui semblait avoir changé. Un bref regard pour sa bleu qu'on lui avait confié. Une serveuse se pointe le nez et commence à prendre les commandes.

K

atrina discutait avec une des nouvelles recrues prometteuses. Ils l’étaient tous. Chacun avait sa particularité et chacun d’entre eux allaient avoir sa chance pour se démarquer et apporter leur aide et leurs atouts à leur équipe. Avec du temps, de l’entraînement et beaucoup de travail, les diamants bruts deviendront de réelles petites merveilles.

« A-t-on avis ? »

Quelle question ! Son père ne devinait pas ce qu’elle allait prendre? Katrina ne tergiversait jamais à choisir ici, elle prenait la même chose à chaque fois pour cette soirée spéciale. Katrina n’était pas friande de la nourriture asiatique, elle n’aimait que peu de plats de cette cuisine, alors au lieu de se casser la tête, elle optait toujours pour ce qu’elle connaissait et aimait. Ce n’était pas cette fois-ci qu’elle jouerait les aventurières !

« La même chose que d’habitude. On ne change pas une équipe qui gagne » répondit-elle en lançant un clin d’œil à son père et à Bethshaa. Elle aimait bien cette petite sortie entre collègues. La toute première fois, lors de son intégration, elle n’était pas à l’aise et aurait préférée que son père n’ait pas eu cette idée, mais maintenant qu’elle n’était plus une bleue depuis un bon moment, Katrina était rodée pour cette exercice. C’était devenu une formalité. Désormais qu’elle connaissait du monde et qu’elle faisait partie du groupe, c’était bien plus simple. Quoiqu’un certain regard la troublait encore. Pourquoi elle s’était installée en face de lui au juste ? Clairement, ce n’était pas en se cachant derrière son verre d’eau et ses cheveux auburn qu’elle allait réussir à dissimuler son sourire en coin et ses yeux espiègles.

La serveuse arriva à cet instant. Elle lui offrait l’occasion de se détacher du regard magnétique de Flynn. Elle tombait à pic ! A tel point que Katrina en profita pour annoncer sa commande en grugeant la parole de Leon. « Ce sera un yakitori pour moi. »  

WILDBIRD

Citation :

Cette sortie enthousiaste Katrina qui est d'humeur espiègle, même si Flynn la trouble et qu'elle le cache.
Elle commande un yakitori même si elle ne pourra probablement pas le manger, mais elle l'ignore
PS: Cette alerte générale

lol, fuck the police
tc privé ; 2219

(Les portes coulissent, froissant à peine le silence, cédant le passage) Sur les lèvres, un sourire flotte et dans le regard, une lueur malicieuse s'attarde. Et l'amusement lui bouffe le visage, illumine ses traits au-dessus des fringues noires d'encre, alors qu'elle ajoute sous l'image de ses jambes : vous prendrez du vin rouge ce soir ?. Et avec un petit rire, le pouce envoie le message.

Elle est contente d'elle, Berenice, depuis quelques jours. Elle est comme une enfant avec un nouveau jeu, un amusement à découvrir jusqu'à en connaître chaque recoin, chaque règle. Et passant d'un rayon à l'autre, elle sifflote. Elle ne remarque pas l'ivrogne quand elle glisse un vin doux dans son panier, elle ne voit pas plus le jeune déjà parti du rayon friandises. En revanche, un SMS la fait éclater d'un rire franc alors qu'elle cherche les amuse-gueules qui leur ouvriront l'appétit ce soir. « Ah les hommes » se réjouit-elle, et un regard entendu glisse vers la femme blonde présente dans le rayon. Le silence de l'inconnue ne l'arrête pas, puisqu'elle continue, indifférente à l'agacement qu'elle pourrait ou pas produire : « cette pizza est vraiment dégueulasse, vous ne devriez pas la prendre » La main s'empare d'une boîte aux couleurs nuit et or sous le silence de la wicked. « Après, c'est vous qui voyez, mais c'est du gâchis de black dimes. » Occupée à répondre à ses messages, un large sourire glissant alors qu'elle tape le plaisir sera effectivement au menu ; elle ne voit pas la fureur tordre les traits de la wicked. Il n'y a que son entraînement pour lui faire voir le mouvement de colère de la blonde. Mais pas à temps pour esquiver l'explosion de la bouteille en verre dans son panier et empêcher un éclat de verre de se ficher dans son bras. « What the hell ! » Un moment, elle croit que l'inconnue va s'excuser, lui proposer de l'amener à San Junipero. Mais à la place, l'autre s'enfuit en courant vers les boissons et Berenice la suit, les jambes moins vives, plus fragiles mais bien décidée, déterminée à obtenir ces putains d'excuse « Eh ! »

Citation :

► Berenice engage la conversation avec Jane. Inattentive, elle trouve le moyen de l'énerver : la wicked a un burst de pouvoir, faisant exploser la bouteille dans le panier de Berenice et la blessant au bras. Jane s'enfuit, Berenice la poursuit, décidée à lui en coller une et à l'obliger à s'excuser.