• TAKE A CHANCE ON ME

take a chance on me
tc event ; 27 avril 2219

(Un souffle de calme s'égare dans le parc, passe sur la foule) Il fait taire les contestations et les remarques sur le manque d'unité des deux Brekker. Sur l'absence de la nouvelle magie donnée par les yeux noirs. Sous la paix insufflée à la foule, le regard de la sorcière vers son frère se fait même plus doux, moins acide, moins acerbe. Plus paisible, le feu en elle doucement, lentement ravivé par la nature, par les flux magiques qui les enlacent de leur amour maternel. Autour d'elle, Berenice constate enfin que tous s'unissent, que les mains se lient - que, parmi l'Automne, il n'y a que les doigts d'Elias pour se tendre vers elle, pour attraper cette main qu'elle lui refuse avant de céder à son regard déterminé. « Le moment est venu » annonce une Winter, s'attirant le regard de l'armurière, et la nature semble se concentrer sur celle qui vient de parler sans que Berenice sache ce qu'elle doit en penser.

« La magie de tous est nécessaire, lors d’un soir comme celui-ci. » Les mots réveillent les anciens feux, les vieux brasiers. Ils dévoilent la sensation d'un manque. La conviction que certaines invitations se sont perdues. Qu'au milieu du feu, de l'eau, de l'air, de la terre, du temps, de la psyché et la glace ; il manque une pierre angulaire, il manque la gemme. « Partagez votre magie avec la Terre, montrez-la aux cieux. And may the white wind blow. » Mais la discipline Autumn mord mieux les nerfs, accroche mieux les gestes que la révolte, que les doutes ; et disciplinée, habituée à obéir, à agir, les mains se tendent vers le ciel, la flamme naissant au creux des paumes, avant de grossir et de s'élever en volutes rougeoyantes.

Citation :

► Le calme envahit Berenice, mettant en sourdine les doutes de la sorcière. Doutes qui sont ravivés aux mots d'unification de la Winter : Berenice est persuadée que cette unité ne saurait être complète sans les porteurs de gemme. Malgré tout, elle obéit aux ordres et offre sa magie du feu à Two Black Eyes

Take a chance on me.

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Rapidement, mon autre main se retrouve à son tour saisie et je lève les yeux vers la petite blonde, Priska Adler, déjà rencontrée par le passé pour une bête transaction. J'ai mes fournisseurs, après tout. La chaleur que sa main diffuse est étrange, agréable, mais étrange, et lorsqu'elle me lance ce regard amusé, mes sourcils se froncent en une moue surprise et curieuse. Un air presque enfantin. C'est un jeu, un jeu sans conflit ni ardeur. Pourquoi s'en offenser?

Et puis dans l'assemblée, une voix s'élève. - Le moment est venu. - En temps normal, je me serais certainement fendu d'un "c'est pas trop tôt" silencieux, mais pas là. Pas cette fois. Cette fois je me sens bien, trop bien pour être impatient. Alors dans ce calme, pas le moins du monde perturbé par ses mains qui tiennent les miennes, j'écoute ce que la Gardienne du savoir explique. Pur. Précis. J'observe le mouvement froid qui s'éprend d'elle, je ressens ce calme mystérieux et j'entrevois la magie derrière le rideau d'ombre. Je l'entrevois seulement sans la saisir pleinement.

... Partagez votre magie avec la Terre, montrez-la aux cieux. And may the white wind blow. - Partager ma magie? Partager ma magie avec les cieux... Machinalement je puise dans mon esprit. Mon don, c'est probablement la magie la plus personnelle à laquelle je puisse faire appel. Mes illusions, mes rêves, mes souvenirs. Mais quoi leur offrir? Quel souvenir offrir aux grands yeux qui soit assez pur et fort pour les satisfaire?

Je puise dans ma mémoire, j'y retrouve le souvenir de la mort de ma grand-mère. Triste? Oh oui, c'est un souvenir triste. Mais c'est également un souvenir puissant car mon frère était avec moi. Peu importe nos parents, peu importe mon bannissement ou nos situations. Lorsque ma seule famille, à part lui, est décédée, Clay était là. Il s'est tenu avec moi, sa main rassurante sur mon épaule, face aux dernières minutes de cette vieille femme si forte. C'est un souvenir triste, oui, mais un souvenir plein d'espoir et d'amour également. Quelque chose d'important. Quelque chose que lui-seul peut revoir en cette nuit si intense.

Résumé:

La nature répandait son extraordinaire pouvoir dans chaque esprit, apaisant les maux, les colères. Sirius se sentait un peu plus calme, mais ses émotions étaient si fortes qu'il y avait toujours la présence, plus minime cependant, de ce même sentiment poignant qui s'était immiscé dans ses entrailles. Observateur, son regard noisette parcourait la foule autour de lui. L'effet de mère nature était spectaculaire, mais le soldat ne parvenait pas à relâcher un peu son attention. C'était souvent lorsque personne ne s'attendait à être attaqués que les festivités commençaient et ainsi, sa main toujours proche de son arme à feu, il était prêt à s'en servir. Les yeux rivés sur quelques visages qu'il connaissait plus ou moins, il fronça les sourcils en voyant @Priska Adler et @Thaddeus N. Ravenwood se prendre la main. Cela ne lui plaisait pas du tout, et un grognement s'extirpa de sa gorge lorsque ses prunelles rencontrèrent celles du rossignol. Il détourna le regard instantanément, ses muscles se contractant face à cette envie de les rejoindre et prendre la place de Thaddeus.

Beaucoup trop possessif lorsqu'il avait décidé qu'il ne devait y avoir que lui, Sirius ne pouvait néanmoins pas quitter son poste. Son supérieur @Mercutio Carelli ne l'avait pas choisi comme assistant pour que celui-ci n'en fasse qu'à sa tête et ainsi, le fils du Printemps se tint immobile, écoutant avec attention le discours de la gardienne du savoir, tentant de se concentrer. Il vit la glace se manifester autour d'elle et inspira doucement. Obéissant et convaincu des paroles de la Dame, Sirius se focalisa un peu plus sur le volatile qui battait des elles au-dessus de leur tête. Sa main gauche se tendit vers le Suprême qui se tenait à côté de lui, et à son tour, il choisit d'user de son don, empruntant les facultés visuelles de ce même oiseau qu'il avait repéré au début, découvrant sous un angle plus global l'union de tous les sorciers présent sous les yeux des Two Black Eyes. De nouvelles silhouettes se mêlaient au rassemblement, et la magie, pure, se baladait dans l'air.

Résumé :  Sirius reste sur ses gardes. Il n'apprécie pas le fait que Priska et Thaddeus se tiennent la main, et si l'envie lui prend d'aller mettre son grain de sel, il reste à sa place, ne souhaitant pas faillir à son devoir. Il tend ensuite la main vers le Suprême qui est à son côté et laisse sa magie s'exprimer en empruntant les facultés visuelles d'un oiseau.

Ses deux voisins (@Thaddeus N. Ravenwood @Selma Al-Hashemi) ont accepté ses mains tendues et le sorcier sent son coeur se gonfler d'amour pour ses semblables, se gonfler d'espoir pour un futur meilleur. Son regard parcourt de nouveau la foule et il capte l'échange entre @Sirius Altar et la jeune femme qui tient l'autre main de son voisin (@Priska Adler) et il ne peut retenir un mince sourire, se revoyant au même âge jalouser le moindre homme osant s'approcher d'un peu trop près sa bien-aimée ; il ira sûrement voir le jeune homme un peu plus tard pour lui demander des détails et lui donner quelques conseils.

Tandis que la magie de la Terre pulse toujours dans leurs veines, la sorcière de la Winter capte leur intérêt en prononçant quelques mots ; il est émerveillé de voir l'énergie qui s'enroule autour d'elle en volutes fascinantes. Autour de lui les hommes et femmes laissent parler leur don, transformant Central Park en un champ de lumières fantastiques ; à son tour il laisse parler ses pouvoirs et ce sont des boules de terre parfaitement lisses qui s'élèvent du sol et se mettent à tourner au-dessus de sa tête. Son sourire serein se ternit toutefois quand la vision de son voisin submerge ses sens ; assister au décès de la grand-mère de cet inconnu lui rappelle ses propres pertes et une vague de chagrin vient l'étouffer.

La tristesse qui l'étreint soudainement se nourrit des émotions puissantes et pures qui jusque là lui donnaient l'impression de flotter ; couplée à la magie brute qui l'entoure, cette tristesse le fait suffoquer et tomber à genoux, lâchant ses compagnons. Il est persuadé qu'il n'y a que lui qui peut les voir, debout devant lui : ses parents rayonnants, son frère et sa compagne souriants ; il aimerait se dire qu'ils sont dans un monde meilleur mais sa détresse est bien plus importante. Puis c'est elle qui apparaît et un gémissement de douleur lui échappe en même temps qu'il s'effondre un peu plus, les mains dans l'herbe et les joues noyées de larmes ; ses poings se serrent et il sent sa magie se rediriger vers le sol tandis que ses créations s'écrasent autour de lui.

LANCER DE DÉ NORMAL.
1 & 2 [réussite (totale)] tout va bien, sa magie crée des petites sculptures de ces personnes chères à son coeur qu'il a perdues et qui se meuvent avec sa magie (seulement si la réussite est critique).
3 & 4 [neutre] rien de spécial ne se passe, il pleure juste (et perd sa dignité au passage).
5 & 6 [échec (total)] oopsie, un mini séisme se déclenche sous l'effet de sa détresse et secoue pas mal de monde, tandis que des petites fissures se font autour de lui (l'importance du séisme et des fissures varie selon la criticité du résultat).

RÉSUMÉ. mercu est content que ses voisins se joignent à lui et prend part au partage de magie jusqu'à ce que l'illusion de thadd le mette littéralement en pls. un séisme d'importance faible à moyenne se déclenche donc et des fissures assez profondes craquellent le sol autour de lui ; attention à vous selma, teddy, thadd et pri (au moins). MERCI THADD.

Take a chance on me.

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La magie se diffuse, les dons se révèlent. Certains génèrent des flammes, d'autres de l'eau. Je perçois la chaleur de la main de Priska qui s'intensifie sans pour autant devenir désagréable. Elle participe tout comme nous tous, et à côté de moi, le brun du Printemps en fait de même. Quelques sphères de terre se mettent à voler au-dessus de lui, une démonstration douce et pour ainsi dire artistique de son don que je parviens à mieux situer. Un détail intriguant, mais qui aurait dû n'en rester qu'un. Détail.

Alors que mon regard est happé par la scène de l’hôpital, dans laquelle je ressens les années qui m'ont accablé depuis, je vois l'image changer. De nouvelles silhouettes apparaissent, qui semblent prendre part à ce théâtre de l'impossible, mais je ne les connais pas. Je n'en reconnais pas une. Lui, en revanche... @Mercutio Carelli tombe à genoux, le sol se craquelant autour de lui en une secousse légère et pourtant inquiétante. Que s'est-il passé? Pouvait-il voir? Comment?

Les sphères sombrent et s'écrasent, la tension change, et si lorsque je lâche la main de  @Priska Adler, l'illusion s'estompe à son regard, chez lui, l'image demeure. Peut-être parce qu'elle s'est désormais liée à son esprit? M'employant à restaurer l'illusion d'origine, je tombe à genoux face à lui. - Hey! - L'interpellé-je sans pour autant lever trop la voix. Son regard est comme vide. Dans mon dos, la voix de la femme appelle son nom. Suis-je incapable de contrôler mon propre don?! Mes mains entourent son visage et je cherche à ancrer mon regard dans le sien, à capter son attention. Sous nos genoux, le sol continue de trembler. Faut que tu te reprennes, mon gars. Concentre-toi sur ma voix. Regardes autour de toi. Regarde ce que tu fais...

Mes index se pressent sur ses tempes alors que je cherche à reprendre la main sur l'illusion, y mêlant le souvenir d'un rêve, un des miens, dans lequel les silhouettes s'évaporent sous la forme d'une multitude de feuilles d'arbres scintillantes d'une lumière blanche et pure. La signification de ce rêve? Aucune idée, mais c'est une image qui m'est restée. - Mercu! - Est-ce que c'est son nom? Elle l'appelle comme ça en tout cas, l'illusion. Petit à petit, je sens l'illusion revenir pleinement sous ma coupe. Lui, en revanche... L'ai-je atteint?

Résumé: