• TAKE A CHANCE ON ME

Sa magie se déversait, encore et encore. Sirius se sentait plus proche de la nature au fur et à mesure des secondes qui s'écoulaient, et cette union qui se créait tout autour des Suprêmes était certainement un événement que le soldat ne pourrait ressentir qu'une fois. Les covens avaient mis leurs différends de côté pour apporter aux Two Black Eyes ce qu'il y avait de plus pur en eux et ainsi, les satisfaire. Ses yeux observaient la foule de cette façon si particulière qu'avaient les volatiles de scruter leur environnement, et il aperçut @Raleigh Flinders tendre la main à un autre homme, intensifiant ce pouvoir qu'avaient les sorciers en s'assemblant. Pourtant, un gémissement de douleur attira l'attention du fils du Printemps, et Sirius, cherchant du regard cette sonorité atroce, finit par voir son supérieur abattu, écroulé comme si ses plus sombres cauchemars lui tombaient sur les épaules. Le cœur du soldat se serra, et d'un instant à l'autre, il abandonna sa position. Peut-être que @Mercutio Carelli le réprimanderait plus tard, mais le jeune homme ne pouvait se résigner à voir cet homme qui lui avait fait confiance souffrir sans faire quoique ce soit et camper près des Suprêmes. Cet homme qui l'avait remarqué, qui l'avait fait grandir d'une certaine façon, à la différence de son père. C'était bien la première fois que sa carapace se brisait devant Sirius, mais son admiration pour cet homme ne s'effritait aucunement. Il voulait lui porter secours, loyal et protecteur envers la spring court.

La mâchoire serrée, les sourcils froncés, il pressa le pas vers l'officier, lançant un regard interrogateur vers @Thaddeus N. Ravenwood et @Priska Adler, dont l'un d'eux se tenait en contact avec Mercutio. Mais alors qu'il allait appeler son supérieur, le sol commença à trembler sous ses pieds, et une douleur lancinante se manifesta dans sa tête. Il avait l'impression que sa boîte crânienne pouvait exploser à tout instant. Son pouvoir se retournait contre lui, et il sentait la chaleur de Priska s'étendre jusqu'à lui, bien plus forte que d'ordinaire. Que lui arrivait-il ? Si Sirius tentait d'avoir un mince contact avec elle, il ne le pourrait pas. L'environnement autour de lui et de tous les autres s'assombrissait, tournait à la catastrophe. Trop d'informations lui venaient, faisant tourbillonner son esprit dans tous les sens. Pourquoi ? Un gémissement de douleur s'extirpa de sa gorge, et le soldat tomba à genou, ses mains s'agrippant instantanément à sa chevelure avec force. C'était insupportable. « Stop... Stop. » murmurait-il entre deux souffles. Les dents serrées, il réprima un cri de douleur plus fort encore et de ses yeux plissés, il lança un regard à Mercutio. Tremblant, son bras se tendit et sa main s'élança vers son supérieur, comme s'il espérait pouvoir joindre ses doigts aux siens, comme si le simple contact entre deux hommes qui se faisaient confiance pourrait permettre à l'officier de se reprendre. Si l'officier lui avait tendu la main, c'était à son tour maintenant. Cependant, quelques mètres les séparaient encore.

Actions à venir:

Résumé :  Sirius continue de puiser dans sa magie jusqu'à ce qu'il voit Mercutio s'effondrer. Il décide d'abandonner sa position pour lui apporter son soutien, mais les choses dégénèrent et le pouvoir de Sirius se retourne contre lui, comme ceux des autres. Il essaye de tendre la main vers son supérieur pour qu'il puisse la prendre.  

Take a chance on me.

Ft. Everyone 'cause it's a mess Ft. Everyone 'cause it's a mess Ft. Everyone 'cause it's a mess Ft. Everyone 'cause it's a mess

Death… - Ça va aller Thad. Je te promets...Ne bouge pas. - La voix dans mon dos force un frisson désagréable à remonter le long de ma colonne vertébrale et réveille une tension dans ma nuque. Cette voix... Sa voix... J'abandonne Mercu. J'ignore ce qui se passe autour de moi. La famille du brun a disparu. Mon frère et tout le souvenir ont disparu. Il ne reste que lui. L'ombre. L'angoisse.

Je me retrouve dans cette ruelle, derrière ce bar. Vision pour mes seuls yeux, je revois le lampadaire qui nous inondait de sa lumière jaunie et ces quelques néons de nuit dont les lueurs violettes et rouges habillaient nos peaux à nues. Son corps qui me pressent, ses mains qui me piègent. Son comportement qui change.

Ce ne sont que des silhouettes, l'ombre d'un souvenir que j'ai vainement tenté de refouler. Une image qui m'a forcé chez moi, sans sortir, durant des semaines. Qui m'a forcé dans ma propre tête, coincé entre peur et honte. - Pitié... - Mon pouvoir me trahi. Il m'abandonne et terrassé par la peur, j'essaye tant bien que mal de reprendre le dessus.

1.2. POSITIF - La lumière s'étend, les néons perdent la bataille et dans cette ruelle, les silhouettes commencent doucement, mais surement à s'estomper.

3.4. NÉGATIF - J'ai beau essayer, j'ai beau combattre l'angoisse, la scène ne fait que se poursuivre et j'ai l'impression que le souvenir ne va pas tarder à se transformer en l'essence de mes derniers cauchemars.

Résumé:

il s'agissait d'apaiser la mère magie, de convenir à nouveau aux two black eyes. il fallait redresser la relation soudainement bancal entre les sorciers et leur divinité, que les humains avaient tant mis à mal. dans son esprit, damon a le souvenir clair d'il y a à peine quelques jours, quand on est venu lui annoncer cette mort si mystérieuse, si inquiétante. le burn out qui avait consumé ce sorcier suite au rituel incomplet, il avait grignoté un peu plus les rares heures de sommeil que s'octroyait le suprême. alors il ne peut être plus en phase avec ozan, pour une fois, avec la winter, et leur désir de rétablir le lien essentiel à leur existence.

silencieux mais présent, comme à son habitude, il écoute solennellement les instructions alors que hestia s'empare de sa main gauche, aurore de sa main droite. offrir son pouvoir est tâche aisée, la douceur de la guérison qui s'échappe des pores de sa peau, qui vient s'infiltrer dans les corps les plus proches de lui, comme un second baume venant renforcer le calme offert par two black eyes. sa propre magie réagit avec aisance à celles qui l'entourent, ronronnant presque comme un félin satisfait. tout devrait convenir. et pourtant, soudainement le sol tremble, et damon n'a pas besoin de voir la détresse de la gardienne de l'hiver pour la ressentir presque en même temps qu'elle.

il tente immédiatement de rétracter son don, de le ramener au plus proche de son âme, mais il s'en trouve tragiquement incapable, même en rompant le contact charnel entre lui et les femmes lui tenant les mains. une douleur vient se diffuser dans son corps, supportable mais présente. ou peut-être pas si supportable que cela, alors qu'il entend aurore soudainement gémir de douleur, suivie par d'autres personnes. une quite de toux de sa part qu'il étouffe dans la paume de sa main, et il n'a pas besoin de voir le carmin de son sang pour le ressentir très clairement contre sa chaire. il faut qu'il reprenne le contrôle immédiatement, ou il risque d'en emporter plus d'un dans sa chute.

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si positif (1,2,3), damon parvient à récupérer le contrôle de son don et en profite pour immédiatement réparer les dommages causés à ses victimes involontaires, avant de s'occuper des autres sorciers dans le besoin.
si négatif (4,5,6), le contrôle de son don lui échappe un peu plus et les dommages physiques ainsi que la douleur se font ressentir d'autant plus par lui-même et les autres personnes touchées. les membres se font faibles et la vision se brouille, il devient un peu plus difficile de tenir debout.

résumé:

Sun may shine, sun may shine
Just right now it won’t rise
In your sullen gaze
I see no care for this place

@vocivus

Chaque pas ébranle un peu plus ses croyances, dans cette atmosphère pourtant baignée de calme, de chaleur, celle des autres. Ils ont l’air de le vouloir, vraiment, de penser que tout n’est pas perdu, que les yeux noirs ne se sont pas fermés pour toujours. Il faut y croire, il paraît, l’espoir ne meurt jamais – c’est ce que dit Hollywood, en tous cas. Mais Icare est empêtré dans sa propre catabase, les souvenirs tragiques du nouvel an écrasés contre sa rétine, l’obligeant à s’appuyer contre son père autant que l’inverse, devenant le guidé autant que le guide. Il continue malgré tout à observer le rassemblement, embrassant la quiétude de Mère Nature sans pouvoir poser des mots sur son existence, appréciant la sérénité sans plus la questionner. Et une fois les instructions données, il s’adonne et s’abandonne, jeté du haut du trapèze sans regarder dans le vide, puisant dans ses émotions pour partager le Temps.
Sauf que le Temps, ça ne se partage pas, et très vite la clepsydre fait la révolution et décide de se briser pour ne pas rester enchaînée. Acculé, Icare subit une, deux, trois visions du passé, incapable de poser une identité sur les silhouettes qui se dessinent dans son esprit. Il parvient à fissurer le drap un instant et aperçoit les corps pliés près de Damon, victimes de l’incontrôlable. Sans réfléchir, il entoure Damon, le corps serré contre le sien, bouclier empêchant la Mort de se propager, les dents serrées pour ne pas le lâcher, ne pas les lâcher, ceux qu’il s’est juré de protéger, la tête emprisonnée dans un étau par son propre don. Il aurait presque envie de croire Hollywood.

si positif (1,2,3), les flashs du passé persistent mais il parvient à comprendre chaque scène, la vitesse est normale et une migraine supportable se déclare.
si négatif (4,5,6), la vitesse des flashs augmente et ils deviennent impossibles à comprendre, s'enchaînent les uns après les autres, augmentant de fait l'intensité de la migraine.

Citation :

- Icare arrive au bras de @Damon Vasco et tente de partager son don en même temps que les autres ; mais très vite celui-ci devient incontrôlable et Icare subit plusieurs flashs du passé des personnes présentes, sans pouvoir les contrôler ni savoir à qui ils appartiennent.
- En voyant que le don de Damon s'est inversé aussi et qu'il atteint les personnes autour de lui, il l'entoure pour faire un bouclier de son corps et être le seul à subir l'effet du don de Damon.

take a chance on me
tc event ; 27 avril 2219

(Les yeux fermés, elle ne remarque rien, tout d'abord) Entre son meilleur ami (@Leonhard Adler), son frère Elias et son cousin Caspian, l'esprit s'offre avec honnêteté, dans tous ses doutes et toutes ses certitudes et elle ne voit rien de ce qui se joue, de ce qui se déjoue sous les yeux horrifiés des sept covens. Ni les flammèches étrangement sauvages qui s'élèvent dans le ciel. Ni la terre qui aboie sous leurs pieds. Ni les eaux déchaînées plus loin, ni les mains assassines. Elle ne réalise pas la détresse de son cousin à l'agonie (@Caspian Brekker), ou la panique de son frère. Pas tout de suite, pas immédiatement ; la conscience mordue par une sensation si vieille que le corps l'avait oubliée, ne la croyait plus possible jusqu'à en perdre le réflexe.

La brûlure.
L'odeur de sa propre chair brûlée, tourmentée par le feu d'ordinaire ami.

« Calme-toi, Leon » siffle-t-elle, la douleur faisant vibrer ses mots alors qu'elle ne pense pas tout de suite à lâcher la main de l'autre Automne.

Que son seul réflexe est d'écarter Elias et @Caspian Brekker avant d'appeler son pouvoir pour réduire les flammes de son ami.

Citation :

► Berenice n'a pas capté le bordel ambiant, ayant son attention focalisée sur le pouvoir qui s'échappe de Leon et qu'elle sait être dangereux. Ne réalisant que son propre feu est devenu wild, elle l'appelle pour réduire les flammes de Leon.

Take a chance on me.

Ft. Everyone 'cause it's a mess Ft. Everyone 'cause it's a mess Ft. Everyone 'cause it's a mess Ft. Everyone 'cause it's a mess

Je suis incapable de bouger, tétaniser par l'ambiance sombre et la terreur qui me surprend. Plus les secondes défiles, plus j'ignore ce qui m'entoure au profit de cette scène qui m'englobe. Je me retrouve dans la ruelle, comme ce soir-là. J'y suis, tout simplement. Je me souviens du son de la musique aux basses sourdes à travers les murs. Je me souviens des bris de verre abandonnés au bord d'une benne à ordure. Je me souviens du contact poreux de la brique contre laquelle mes mains étaient posées et où ma joue se rappait.

Fermes-la! - Beugle-t-il en me verrouillant contre la paroi, son bassin contre le mien. Qu'a-t-il dit? Mes dents pincent ma lèvre inférieure jusqu'au sang et c'est le gout métallique sur ma langue qui m'aide à me souvenir. Il ne parlait pas. Pas un mot n'a traversé ses lèvres. Il était muet! Je lève la tête, tremblant, hésitant. Mon pouvoir me trahis, mais ma mémoire est mienne. Les néons ont beau illuminer la nuit, son visage m'est toujours obscur. Ce n'est pas grave, je ne tiens pas à le revoir. Pourtant je pose mon regard sur cette image, ce corps imposant et sombre pressé contre le mien, pressé avec une force que je n'avais pas pu combattre. - Il était muet... - Balbutié-je.

Mes doigts picotent, mon cerveau s'enflamme, et si la terreur continue de tordre mon estomac au point de m'en filer la nausée, j'arrive à garder le regard droit. Je sens quelque chose change. Quelque chose de bon pour moi. Un sentiment de contrôle. J'ai trouvé une faille par laquelle m'infiltrer, un chemin sinueux vers ma normalité. Encore un effort...

les dééés:

Résum: