Watch me burn | Loki

+ Une mère qui était femme de ménage pour les sorciers, douce et rayonnante, elle était l'une de celle qui pensait que ce monde finirait par devenir mieux.  Elle croyait en un dieu, lieu de culte dans lequel elle traînait souvent, alors que toi tu ne pensais que tout cela était foutaise. Pas de père connu du moins, tu n'as jamais rien su de ce dernier et tu n'as jamais posé de question, pas le seul orphelin dans ce monde après tout. Cette mère vite disparu de la circulation, tu la présume morte, mais qu'en sais-tu en vrai ? Tu as du te débrouiller seul, te nourrir de ton mieux, mais ce n'était pas ça. Alors, tu as fini par te débrouiller volant, usant de ta souplesse pour t'en sortir. Des mots qui t'aidaient à t'en sortir, tu tentais de survivre, tu étais seul, tu pensais que tu allais l'être encore un long moment, mais ce ne fût pas le cas, jusqu'à rencontrer Aphrodite.
+ Aph' la jeune fille diseuse de bonne aventure, un regard et tu succombas, elle te fit perdre tes mots et ton air sûr de toi. Tu avais perdu un bout de toi, celui qu'elle t'avait volé, en t'offrant un sourire plus mécanique qu'autre chose. Elle souriait à tout le monde, elle était plus jeune que toi, mais tu n'as pas cessé de revenir, l'observant, continuant de lui donner un bout de toi, puis elle t'avait finalement eu, quand tu n'as pas su résister à aller l'aider. Un homme virulent avec elle. Tu es parti l'aider, elle ne t'a pas remercié, alors que tu avais battu l'homme. Justement, pour elle toute personne à du bon comme du mauvais, deux façons de voir complètement différentes. Mais au bout de six mois, vous deux s'étaient en route, une belle histoire, bravant toutes les difficultés de la vie de l'autre. Un père épris de sa fille, toi n'ayant aucune famille et clairement pas ce qu'il fallait pour sauver la belle, pourtant, un soir vous êtes partis. Ensemble, pensant être heureux, elle avait fini par te mettre cette idée en tête.
+ L'air glaçant, le peu de luminosité laissait l'événement complètement brisant. Elle dans tes bras, laissant son dernier souffle effleurer ses lèvres, des lèvres que tu finissais par cajoler des tiennes, laissant ton pouce glisser sur ces dernières, laissant des larmes s'échapper de tes yeux. Elle était allongée sur le sol glacé de cet appartement, l'endroit où tu n'espérais pas fonder une famille, jusqu'à ce qu'elle te glisse l'idée en tête. Elle était forte pour te montrer les bonnes choses, faire les choses bien, elle te rendait meilleur que quiconque n'aurait pu le faire. Elle aurait pu finir par être ta femme, à tes yeux du moins mais tu n'avais pas pu demander. Elle s'était effondrée dans tes bras alors que le criminel avait fini par s'extirper par la fenêtre dont le carreau manquait. Qui était-ce ? Tu avais ta petite idée, mais tu n'avais plus l'envie de te battre, de te relever, priant un dieu auquel tu ne croyais pas, malgré les contages de ta mère quand elle était encore là. Dieu ne nous mets que face à des choses que l'on peut affronter, cette fois tu ne te sentais pas de taille.
+Des songes quémandant son retour, quand tu es bien paisible sur ta paillasse, les opales brisés dans la pénombre de tes paupières, tu l’as vois, te noyant dans tes souvenirs. Tu ne peux vivre sans elle et pourtant cela en fait des années que tu lui as dit adieu à cette diseuse de bonne aventure. Elle t’avait envoûté telle une sorcière, telle une petite sirène, capable de te troubler. Tu étais un solitaire, la solitude avait toujours été une douce prison, bien plus que celle de l’amour ne pouvant plus être partagé. Ce cœur n’en a que faire de tes états d’âme de toi, voulant l’oublier, voulant nourrir le manque avec l’aide de d’autre corps, par d’autre lèvre, mais ce n’est possible. Car tu y penses, tu deviens détestable. Car elle te manque, tu en deviens aigri. Puis tu penses à elle, tu deviens bien trop doux. Elle continue de faire naître le meilleure en toi, alors que son absence est glaçante et tu en deviens froid, dur à en briser la glace.
+ Tu es cassé, personne n'arriverait à te réparer. Tu as une soif de vengeance, une envie de donner  raison aux rêves de ta belle, la bien aimée partie rejoindre des anges. Tu veux lui donner ce dont elle rêvait. Fonder une famille, certes, mais aussi voir les humains à nouveaux au mieux de la société et non comme les déchets actuels qu'ils sont. Alors les pouvoirs qui te sont tombés dessus, tu vas t'en sertir, aider la cause des humains, pour rendre la monnaie à ces chers sorciers.