SujetSept chapitres perdus #☾.posté le Lun 10 Déc - 22:27
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
Dejanir
Toegar
I BELONG TO THE sorcerers
surname Artamendi est son nom de jeune fille. Toegar son nom d'épouse. first name Dejanir, comme sa trisaïeule. birth certificate Âgée de quarante-deux ans, née un 3 mai, élevée dans la bonne société de la Day Court. heart rate La sorcière a été mariée à l'âge de vingt ans à CyrusToegar, jeune frère de la Suprême. Éperdument amoureux, tous se deux se sont consumés dans leurs premières années d'union d'un feu insatiable. Ce n'est qu'au fil du temps, avec la naissance de Sennar Toegar, puis de Jadis Toegar, que leur relation a évolué vers davantage de stabilité, assagie par la parentalité. Tous deux continuent de former un couple solide et puissant à ce jour. Seule ombre au tableau qui semble avoir considérablement entamé leur contrat de mariage: leurs avis radicalement divergents sur la légitimité de Phenicia Toegar. occupation Avant d'épouser l'héritier mâle des Toegar, Dejanir apprenait le métier de joaillère auprès de ses ascendants. L'art de tailler les pierres précieuses et de les sertir a toujours été une spécialité de la famille des Artamendi, dans laquelle elle a vu le jour. Elle cessa de travailler après son mariage afin de se consacrer à d'autres obligations. Récemment, elle a été nommé à la tête du club très select et élitiste des Daughters of the sun, qu'elle dirige avec fierté. perimeter Upper East Side, parmi les siens.
temper trap Fidèle et dure à la fois. Loyale et terriblement intransigeante. Bornée mais infiniment digne. Cassante tout en étant maternelle. Inflexible, peu loquace et procédurière. Attachée aux traditions et incroyablement fière. Passionnée et rapidement emportée par sa colère. Discrète et réfléchie à l'arrière-plan de la scène politique. Protectrice et douée d'une intelligence vivace. Très habile de ses dix doigts. Bienveillante, mais capable de commettre les pires atrocités pour préserver sa descendance. random facts Dejanir a su qu'elle attendait son premier enfant en se recueillant auprès de sa mère: elle trouvait chaque matin de minuscules obsidiennes sur son édredon. ✵ Pour la naissance de Jadis, les obsidiennes firent place à des rubis. ✵ Comme toutes les adhérentes des Daughters of the sun, elle arbore la marque discrète des filles du soleil, derrière l'oreille. ✵ On se réfère à elle sous le nom de Madame ou de Sorcière-mère. Dans l'intimité, quelques rares admis sont autorisés à l'appeler par son prénom. ✵ Elle aime, tant qu'elle le peut, confectionner ses propres parures et, fait de même pour sa fille lors de représentations publiques. ✵ Dans l'entourage de la Suprême, elle demeure une alliée de l'ombre. Discrète, en périphérie du conflit, elle écoute, mémorise et retient sans jamais s'illustrer au devant de la scène. Au revers de l'incandescente Phenicia Toegar, l’opalescente Dejanir protège et préserve l'héritage familial. ✵ C'est ainsi qu'elle a recueilli Matys lorsque la faute de Phenicia fut mise au jour. La prenant sous son aile, elle l'abreuve de la rigueur et de l'inflexibilité d'un joug plus maternel qu'elle ne voudrait. Sans être sa fille de chair, il semblerait que Matys soit nourrie au même sein que celui qui avait abreuvé Sennar et Jadis. ✵ La foi et la confiance qu'elle porte à la Suprême provoquent la discorde dans son mariage. Cyrus Toegar a pris le parti de ceux qui veulent voir la tête de Phenicia choir. ✵ Elle ne porte pas d'alliance. Des liens d'or sont encrés dans la peau de ses deux poignets, à l'instar de son mari. theme song« Nemo me impune lacessit », je vous laisse méditer un peu cette sentence (rire). Pour thème de fond, Dejanir choisirait très certainement le diable amoureux, interprété par Louise Bessette.
coven Elle est une sorcière fière d’appartenir à la cours du jour. Descendant de la famille des Artamendi, une vieille lignée du coven, elle a baigné, depuis l’enfance, dans ses traditions et manigances. Dejanir se sent profondément attachée à la Day Court qu’elle considère comme un milieu de prédilection réservé à l’élite, un lieu d'émulation duquel jaillissent les plus raffinées des œuvres d'art.
powerplay Il s’agit d’une variante du toucher de Midas que l’on désigne parfois sous le nom de Doigt d’or. Un don répandu chez les Artamendi et, qui fait leur fierté et leur fortune. Ce que le sorcier touche avec intention, humain ou objet confondu, se fige dans le métal précieux. Appliquée en roue libre, cette magie permet au porteur d’égrainer des chapelets de joyaux portés le plus souvent à même la peau. Au-delà de l’esthétisme certain qu’il procure, le Doigt d’or offre une protection redoutable contre l’agresseur, qu’elle propose de changer en statue. De nombreux humains furent ainsi neutralisés en temps de guerre et, la rumeur voudrait qu’une ou deux statues, conservées dans les appartements de la Suprême, soient issues de cette période. Le don a cependant ses faiblesses. Les joyaux qu’il produit ne sont pas éternels voire aussi éphémères, pour la plupart, que des bulles de savon. Faire cadeau de l’éternité à ces créations coûterait au mage bien plus qu’un peu de son énergie vitale.
magic scale L’épreuve a estimé son pouvoir en qualité de niveau 3. Le temps et l’expérience ont fait leur œuvre, perfectionnant les balbutiements imprécis de ses premiers éclats magiques. Plus ferme et assurée, elle sait désormais exécuter à la lettre près ce qui lui vient en tête. Dejanir se sait dotée d’un don aussi utile que beau avec lequel elle est en osmose et, souffrirait de sa privation.
specialty Outre la maîtrise de son don, dont elle use toujours avec une délectation visible et jamais dans l’optique de nuire, Dejanir Toegar excelle véritablement dans la confection de parures et de bijoux en tout genre. Elle n’a rien perdu de l’expertise de ses jeunes années et entretient avec beaucoup de constance son savoir-faire et ses connaissances sur les pierres. En second recours, elle est aussi particulièrement versée dans l'art du maintien et connaît sur le bout des doigts les règles de la bienséance à observer en société.
this is gospel
for the fallen ones
This is the
road to ruins
and we're starting at the end
. ✵ ☼ ✧ ·
· Dans le lilas de leurs rosaces vespérales, Je vois s’épanouir, là-haut, des cathédrales.
Une poussière d’astre irise les parvis Et les arceaux sortent des dalles de rubis.
Dans l’espace des nefs sans limites, lamées D’azur, des encensoirs effeuillent des fumées.
Dans le frisson de leurs échos multipliés, Des sons inentendus ébranlent les piliers.
Pierre Quillard, La fille aux mains coupées, 1886.
You got
two black eyes
from loving too hard
pseudo Celska
age vingt-trois ans
type rôle
feat la belle et frigorifiante Cate Blanchett
split pas pour le moment !
bitch please C'est si beau que j'en ai mal au coeur J'ai découvert le forum sur Bazzart, comme beaucoup d'entre nous et je suis si contente d'avoir pu tomber sur ce topic. Être là me procure un grand plaisir. Un merci tout spécial pour maybedumbmaybewise (@Kai Aelan) qui m'a gentiment répondu en mp et m'a fait part de l'histoire de son personnage avec bonne humeur et entrain !
you got two black eyes from loving too hard and a black car that matches your blackest soul, i wouldn't change it no oh
Dans un atelier d’arrière-boutique, il y a fort longtemps, une toute jeune fille faisait rouler entre ses doigts des chapelets précieux. Comme sa mère et sa grand-mère avant elle, elle avait reçu à la naissance le plus beau des dons. De ses doigts pleuvaient des perles, par sa bouche coulaient des flots de zircons, sous ses pieds crissaient des torrents d’aigues-marines. Elle dorait du bout des doigts les circonvolutions des métaux les plus disgracieux, laissait jaillir des pierres aux premières émotions les plus vives, prenait un plaisir indicible à tailler les joyaux les plus bruts. C’est à peu de choses près ce que l’on aurait pu raconter au sujet du mode de vie des Artamendi. La valeur inestimable de leur marchandise n’autorisait aucune prise de risque. Dejanir passa donc la plus grande partie de sa jeunesse consignée derrière les murs de l’atelier familial.
Le système clanique qui régissait l’ordonnancement du coven n’était pas pour lui plaire. Mais elle savait que cette entrave était un prix ridicule à payer en échange d’une protection ou d’une main tendue. De mémoire de sorcier, les Artamendi avaient toujours officié dans la joaillerie et dans l’orfèvrerie, la fortune et le confort qui en résultaient attisaient les jalousies. Dejanir, quoique jeune, aspirait à une existence moins réglée, à la lumière du jour et, se laissait guider par son intuition, comme elle devait toujours le faire par la suite.
Initiée très tôt aux us et coutumes de la haute société, elle abandonna ses manières facétieuses d’enfant pour adopter la conduite plus modérée de la jeune fille. Elle ne voyait pas en la résolution d’un beau mariage l’œuvre de sa vie. Ayant appris depuis le plus jeune âge l’art de la joaillerie, il n’y avait, à peu de chose près, que le miroitement des pierres les plus grossières, polies et taillées par ses bons soins, pour lui rendre le sourire.
. ✵ ☼ ✧ ·
Lorsqu’elle eut atteint un âge où l’on estimait qu’elle ne se laisserait plus duper par le premier venu, elle fit ses premiers pas dans le cercle très privé des Daughters of the Sun. Cette entrée dans la société mondaine du coven fut le synonyme d’une nouvelle ère, sous le signe fastueux de l’extravagance et de l’opulence.
C’est au cours de l’une des séances à huis clos du club que Dejanir fit la rencontre de Petra et de Phenicia Toegar. Sans se mêler de politique, les Artamendi ne se tenaient jamais bien loin de l’entourage de la famille régnante. La perspective d’une alliance n’avait alors pas pour autant fait son chemin dans l’esprit de Dejanir et, elle ne s’était pas souciée d’entretenir plus que nécessaire une quelconque relation amicale avec les deux sœurs.
C’est sans doute ce qui lui valut leur sympathie.
La cour du Jour se montrait particulièrement friande de nouveautés. Toujours en quête de nouveaux visages, de nouvelles relations, de nouveaux divertissements sensationnels et surtout, impressionnants. Les parages du Suprême d’alors étaient faits d’or liquide, d’acclamations unanimes et de courtisans avides de son attention. Une paix relative qui ferait paraître les temps modernes bien ternes aux yeux des anciens.
Elle commençait à se familiariser avec le fiel, les messes basses et les beaux discours de ce monde nouveau. Par ailleurs, elle n’eut aucun mal à revêtir un masque de droiture et de rigueur, hérité de ses aînés. Il lui suffisait de prendre part aux festivités sans en être l’initiatrice, de rester à portée de main tout en demeurant insaisissable et de ne jamais déroger aux principes qui lui avaient été inculqués.Son isolement avait forgé son indépendance et, s’il lui fallut parfois asseoir son autorité en faisant la démonstration de ses pouvoirs, elle estimait que l’usage de la magie devait être consacré à l’art, non aux fantasmes éphémères et dépravés de certains.
C’est à l’occasion de l’un de ces bras de fer magique que Cyrus Toegar posa pour la première fois les yeux sur elle.
Un regard de connivence et de compassion qui devait les unir pour toujours.
. ✵ ☼ ✧ ·
D’abord, elle ne se laissa pas prendre.
Bien entendu, elle le désirait. Qui n’aurait pas voulu de cet éphèbe solaire, à peine sorti de l’adolescence, plus obstiné que Midas ? Mais ce qu’elle désirait plus encore, c’était la liberté qui s’offrait à elle. La perspective de pouvoir œuvrer pour son art, au gré de sa volonté. Il s’entêta et, elle ne céda toujours pas, convaincue que le commerce du cœur ne la mènerait nulle part, raisonnant avec la tête là où il n’y en avait pas lieu.
Ce ne fut que lorsqu’il reconnu sa valeur en tant que sorcière qu’elle comprit qu’elle pouvait lui accorder sa confiance. Dejanir se dévoila avec patience, entravée par son éducation stricte et éperdue pour les beaux yeux de Cyrus Toegar.
Ils ne tardèrent pas à s’unir.
À l’âge de vingt ans, Dejanir abandonna le nom d’Artamendi et devint une Toegar.
Faire son entrée dans la famille régnante fut pour elle comme endosser le joug d’un bœuf. L’on ne devient pas Toegar sans abandonner un peu de son ancien vie de roturier. Elle souffrit tout autant qu’elle connut l’immense bonheur d’aimer et d’être aimée en retour.
D’abord, on lui demanda de ne plus effectuer le moindre travail manuel. Elle servait les intérêts de la famille et devait entretenir le culte solaire, devenant un modèle de perfection et de discipline à l'échelle d'une femme. Elle se plia à cette exigence, non sans mal.
Ensuite, elle du quitter les siens. Les secrets des Toegar n'étaient pas ceux des Artamendi. Changer de nom signifiait changer d'origine et d'identité, embarquer pour un périple sans retour.
Enfin, il lui fallut s’accommoder de représentations publiques assommantes, inhérentes à sa fonction. En quelques occasions, il lui fallut même faire appel à son don pour faire pencher la balance en faveur de sa nouvelle allégeance, ce qui lui déplu fortement. Elle n'aurait pas pu continuer longtemps ainsi, regrettant sa liberté d'autrefois, si elle n'était pas tombée enceinte.
Sennar, puis Jadis, changèrent profondément le ressentiment qu’elle ressentait à l’égard de la haute société du coven. Ils firent d'elle une mère et, la plus redoutable des sorcières.
. ✵ ☼ ✧ ·
Instinctivement, cinq doigts secs et parcheminés se posèrent sur sa nuque puis, du plat de la main, s’appliquèrent à lisser la chevelure désordonnée à l’arrière de son crâne. Tous deux avaient toujours partagé une connivence muette. Une proximité viscérale qui ne pouvait unir qu’un parent à sa chair. Elle se rappelait comme si c’était hier des minuscules obsidiennes qui roulaient dans ses draps, de la chaleur au creux de son ventre et, du nourrisson si calme qui avait provoqué tant de douleurs.
Sennar était un prince songeur à la mine accablée. Un joyau brillant d’une lumière ténue et sûre sous les feux de la Day court. Mille nuances de couleurs bleues-grises dans un paysage d’or et de beauté excessive.
Dejanir s’était tout de suite reconnue en lui. Peut-être parce que, comme elle, il n’avait pas l’aisance et le rayonnement solaire des Toegar.
Ses yeux sombres étaient infiniment doux, ses éclats de voix rares et son aura empreinte d’un charisme tranquille et serein. Il réfléchissait toujours avant de prendre la parole, prenait très au sérieux les questions de représentations du pouvoir. La responsabilité dont il faisait preuve était déroutante pour son âge.
Tendant le bras pour prendre le nœud papillon qui reposait sur le coffre, elle le contourna pour lui faire face. En moins de temps qu’il n’en faut pour prononcer le plus simple des sortilèges, elle remonta le col de son impeccable chemise et s’employa à lacer le nœud avec une dextérité remarquable. Le regard de Sennar était perdu dans le vague, ses lèvres remuant doucement sans bruit.
Il répétait un discours, à n’en pas douter. S’exprimer en publique était loin d’être son activité préférée. La situation l’exigeait pourtant.
Dejanir fit un pas en arrière pour s’assurer de la symétrie du nœud, qu’elle sembla juger satisfaisante et, entreprit d’épousseter les épaules de la veste de costume, pourtant dépourvue de la moindre peluche. Son fils la dépassait de plus d’une tête. Après toutes ces années, elle ne s’habituait toujours pas à le considérer par en dessous.
Sorcière-mère Toegar, fit-il avec une note d’humour dans la voix. Le devoir m'appelle, il est temps.
Un mince sourire étira le coin de sa bouche. Sa physionomie s’éclaira quelque peu, fugace. Elle peinait à le laisser s’affranchir de l’autorité maternelle. C’était elle qui l’avait mis au monde, il était son premier enfant, son garçon précieux et si intelligent. Elle le considéra avec un air un peu moins dur qu’elle n’en avait l’habitude.
J’ignore qui est votre mère jeune homme, mais elle a fait de vous un malappris.
Avec un dernier regard pour elle, il prit son envol.
Elle le regarda s’éloigner, l’air absent. Quelle sorte de dieu moqueur avait bien pu doter cet enfant angélique et paisible d’un don si violent et agressif. Depuis que celui-ci s’était manifesté, Dejanir n’avait eu de cesse de s’interroger, au cœur de la nuit surtout, sur la nature profonde du beau Sennar. Sur cette magie primitive et terrible qui liait pieds et poings, attirait telles des chaînes de malheureuses victimes, lacérait les chairs à la seule force du vent.
La Bride, le fléau des tourmenteurs.
. ✵ ☼ ✧ ·
Ses lèvres ne formaient plus qu’une ligne immobile, scellées en une expression désapprobatrice, lorsqu’elle entra. Il était difficile de donner un motif à sa contrariété, aussi rejetterait-elle plus tard la faute sur le choix de cette musique de dépravation qui faisait trembler les murs de leurs appartements : la dernière compromission musicale d’une énième starlette de la pop, que l’on entendait désormais partout. Les bras croisés sous la poitrine et le dos raide, Dejanir s’avança de quelques pas, fermement décidée à interrompre cette sarabande.
Le décor de la chambre à coucher était superbe. Un mélange de tons crèmes et pourprés, éclairé par de douces lumières rituelles. Le mobilier de vieux bois sombre, de la coiffeuse à l’immense lit, était orné d’un fin liseré d’or éteint, qui rappelait les couleurs du coven. Cet ameublement avait était patiemment constitué par ses soins, quelques années plus tôt. Elle avait consacré beaucoup de son temps et de son énergie à l’ouvrage, épluchant méthodiquement leur carnet d’adresse pour engager les meilleurs artisans. L’ensemble de la chambre suggérait une ambiance tamisée et élitiste, une invitation à l’exercice de la magie. Sans être trop grande cependant, elle avait le charme de l’ancien.
Mais cela ne l’ému pas le moins du monde.
Pâtes d’oie et rides du lion creusaient de plus en plus son visage à mesure qu’elle avançait. Elle n’était pas contente, pas contente du tout.
Partagée entre la lueur vespérale du jour mourant et le vacillement de lampes à pétrole, Jadis, toujours habillée pour le dîner, dansait.
Elle ne dansait pas comme si elle avait été entourée d’amis.
Elle ne dansait pas non plus comme elle l’avait fait au bal des débutantes.
À dire vrai, elle ne dansait pas même en rythme avec la musique.
Elle suivait les notes d’une autre mélodie. Une mélodie intérieure, secrète, qui faisait irradier sa peau de toute part. Une lumière blanche, ténue et enchanteresse, qui l’animait à chaque mouvement. Jadis avait hérité d’un feu ravageur et sensuel qui accrochait les regards, faisait tourner les têtes et ployer les genoux. Ses pas de prêtresse païenne sonnaient le glas de ses prétendants, condamnaient ses admirateurs à assister, muet et impuissant, au spectacle d’une beauté juvénile, pleine d’une sève vivace.
Dejanir avait su très tôt qu’elle appartenait aux Toegar car elle n’avait jamais eu son charme froid et discret. Jadis se livrait sans aucune réserve et laissait la passion la consumer de mille feux. Elle n’avait pas dix-huit ans et brillait déjà plus fort que son aîné, pour le plus grand plaisir de son père. Son visage en était d’ailleurs le portrait féminin : ses cheveux d’or, son regard fier, son intarissable désir de vivre, de tout éclairer d’une lumière aveuglante… de faire disparaître l’ombre en somme.
Son corps était le lieu d’un conflit, où la sorcière affrontait l’enchanteresse.
Sa mère marcha droit sur la stéréo dont les amplis vibraient au rythme des basses, et l’éteignit d’un geste sec. Le silence retomba comme une chape de plomb. Jadis suspendit son geste, déroutée par ce qu’il venait de se produire. Ce n’est que lorsque ses yeux se posèrent sur le sujet de sa crainte qu’elle s’empressa de descendre de son lit pour se confondre en excuses.
Je… je pensais que vous étiez… Elle déglutit bruyamment.
Dejanir ne sembla pas s’adoucir. C’est pourtant d’une voix calme qu’elle prit la parole.
Ton père et moi avons décidé de reporter notre visite. Il doit rendre son jugement demain. Tu sais combien cette affaire est épineuse.
Du bout des doigts, elle lui fit lever le menton. La soie de son chemisier glissa jusqu’à son coude, dévoilant un bras blanc et anguleux, hors d’âge.
Regarde-moi, Jadis.
Leurs yeux se joignirent.
Pour qui danses-tu ainsi ?
. ✵ ☼ ✧ ·
Le souvenir de leur rencontre était encore vif dans son esprit.
Un petit animal furieux, au regard sombre, débordant d’une colère ravageuse, coincée sous un sourire charmeur et un visage d’ange. Elle avait fait sa première apparition au cours d’une réunion de famille, marchant dans les pas de la Suprême sans poser sur elle des regards adorateurs.
Un sentiment curieux l’avait étreint. Il y avait quelque chose de tragique dans le spectacle de cette enfant belle comme le jour, tout juste âgée de vingt-trois ans et, déjà reniée par sa mère. Elle ne suscitait pas la pitié, mais ses regards tranchants semblaient condamner tous ceux qui s’étaient rendus coupables de son abandon. Au coin de l’œil, une volonté vive de rattraper vingt-trois ans de disgrâce avec toute la cruauté dont il faudrait faire preuve.
On lui avait sommé de s’asseoir non loin de Sennar, à l’extrême opposée de Phenicia. Celle-ci ne lui avait pas même adressé un regard. La jeune femme portait les stigmates d’une faute impardonnable. Tout ce qui, dans sa physionomie, n’appartenait pas au clan des Toegar, rappelait les affres dans lesquels la Suprême était tombée jadis.
Dejanir se souvenait d’avoir demandé à Sennar et Jadis de mettre leur cousine en confiance, mais elle n’avait alors pas mesuré l’étendue du préjudice que celle-ci avait pu subir. Un feu vengeur et insatiable brûlait en elle. Matys était brisée et, rien ne pourrait réparer l’affront que lui avait fait sa mère. C’est sans doute parce que Phenicia n’avait jamais eu la fibre maternelle et que, Dejanir conservait précieusement la mémoire de son fils perdu, qu’elle tendit la main à l’héritière providentielle.
Elle la mêla à ses enfants, la prit sous son aile pour lui inculquer les valeurs mondaines qui lui étaient restées impénétrables. Elle craignit parfois que la cruauté de Matys ne se retourna contre eux ce qui, à dire vrai, aurait été pour elle un grand déchirement, mais elle eut le mérite de constituer pour la néophyte, la première forme de stabilité qu'elle eut jamais eu.
Bien malgré elle, et peut être pour le pire, Dejanir se mit à aimer cette enfant martyr.
. ✵ ☼ ✧ ·
Elle s’éclaircit la voix et le silence se fit.
L’assemblée des sorcières, visages tournés vers la présidente, attendait qu’elle prononce les mots de rigueur pour déclarer la séance ouverte. Dejanir leur offrit un mince sourire sibyllin dont elle avait le secret et, posa sa flûte de champagne sur un guéridon tout proche.
Mes chères sœurs, énonça-t-elle clairement.
Son regard balaya la multitude, se posant de temps à autre sur des ombres familières. Elle se rappelait avoir franchi le seuil de l’hôtel particulier pour la première fois comme si c’était hier. Ses yeux s’attardèrent sur Matys, qui l’observait depuis un coin reculé de la pièce. Dejanir considérait sa venue au club comme une petite victoire personnelle.
J’ai le plaisir de constater que notre société s’est une fois de plus réunie en ces murs.
Sa propre accession à la présidence du club des Daughters of the sun marquait la fin d’un long sommeil. C'en était fini des rôles de pantomimes et des intrigues dans l'ombre du pouvoir. Pour la première fois depuis qu'elle avait renoncé à son art, la sorcière briguait une place à mille lieux de son rôle de mère auprès du coven.
La patience et l’observation lui avaient appris qu’il ne fallait jamais sous-estimer le groupe. L’exemple le plus marquant en avait été la disparition de Petra Toegar, destituée de la plus violente des manières au profit de sa sœur, Phenicia. Dejanir conservait en mémoire le chagrin de Cyrus à la disparition de celle-ci, la douleur qui l'avait rendu aveugle et ivre de colère.
C’était cette rancœur fraternelle, rongeant lentement mais sûrement son couple qui l’avait poussé à prendre parti. À ses yeux, le salut de la cour du Jour ne pouvait venir que d’une femme. Même la plus abîmée entre toutes. Là où son époux ourdissait un complot vengeur, elle défendait avec assurance les intérêts de la Suprême. Il était temps que l'ère sorcière reconnaisse la puissance de la Day court.
Elle considéra une mince cloche d’argent ciselée, posée devant elle. Son tintement limpide et clair raisonna dans toute la salle, amplifié comme par magie.
timelapse : 27 ans, les deux poings sanglants, les souvenirs gravés dans la peau, la rage au ventre, la haine.
heart rate : celibataire, pas du genre à s'attacher, marre de s'abimer le coeur, il crache sur l'amour, il en veut pas.
purpose : Employé dans une station service rebel with a cause, employé d'une station service qui revend de la marchandise de contrebande.
liability : underco
loyalty : rebellion, il était pas question qu'il en soit autrement. Il a intégré la rebellion dès qu'il a réussi à s'enfuir de l'orphelinat. Il en veut aux sorciers, il les hait trop pour les laisser faire et tant pis s'il y laissera sa vie, au moins sa mort aura servi à quelque chose.
true color : (paroles) darkseagreen Ϟ (langue des signes) tan
timelapse : QUARANTE-NEUF ANS. Aux portes du demi-siècle, il assume son âge, partage son expérience et tente de préserver son âme d'enfant malgré son visage marqué par le temps, la fatigue et la peine de ces derniers mois.
heart rate : VEUF. Vingt-trois ans de mariage partis en fumée lors des évènements du nouvel an 2219, sa moitié arrachée dans le chaos, le cœur meurtri cherche un nouveau souffle, mais il titube, habité par la crainte qu'il soit trop tard.
purpose : CAPITAINE. Leader exigeant, mais juste au sein de l'armée du printemps, loyal au , mais aussi aux sorciers, aux innocents, dont il prône la sécurité et le bien-être, conscient de la fragilité de la paix, il tente de faire une différence.
magic scale : NIVEAU 3. Les années de pratique ont su porter leur fruit, mais il reste un élève de la magie, sensible au lien avec la nature et Two Black Eyes, il ne cesse d'étudier afin de pouvoir de défendre les siens.
powerplay : CONTRÔLE DE L'EAU. Déviance, héritage de la branche paternelle, l'élément est son allié et il a su démontré qu'il fait partit de l'élite sorcière en démontrant une maîtrise contrôlé et une affinité particulière, il a su mêler ce don à la magie de son coven de naissance.
liability : AUDITION. Détonation éclatante, acouphènes et bruits sourds, dans le chaos, les cris se perdent et soudain le monde semble perdre de la voix, laissant place à un silence presque effrayant. Seuls souvenirs de son accident, il se réveillera le lendemain dans une chambre d'un hôpital de la Dawn, on tentera de lui annoncer une mauvaise nouvelle, il le voyait, il le savait, il le sentait et surtout, il n'était pas là. Ray n'entendait rien, passant alors des examens, puis les résultats tombent : il a perdu soixante pourcent de son audition, l'obligeant à porter un appareil auditif. Il ne compte pas laisser ce handicap entraver son avenir, il apprend le langage des signes et l'assume pleinement, parfois même, il retire ses appareils en s'éloignant des personnes qu'il n'a pas envie d'entendre. ∞ ARC. Arme de prédilection du sorcier, s'il n'a pas délaissé le corps à corps ou les possibles armes à feu, c'est bien en tir à l'arc qu'il excelle. Si l'image fait doucement sourire, il assume son choix et il saura démontrer qu'on est tout aussi capable de se défendre avec un arc et des flèches qu'avec toute autre arme. Il suffit simplement d'avoir l'équipement adéquat et adapté, s'il fait la plupart de ses flèches, il a quelques contacts qui lui ont proposé d'autres types d'embout. L'arc, lui, avait été réalisé par un sorcier de l'automne, offert par une connaissance issu de ce coven. ∞ CAFÉ. La légende raconte qu'il ne fonctionne pas sans café. Une autre prévient les innocents des conséquences de renverser sa tasse, par accident ou non, il vous coupera l'envie de réitérer cette expérience. Si la première est une exagération, la seconde est véridique et il y a de nombreux témoins. Raleigh boit son café noir, comme les marines, dans le gobelet le plus grand possible ou n'importe quel récipient qui serait à sa portée. Sans sucre, sans lait. Il les boit comme du petit-lait, si ça ne semble pas faire effet sur son excitation, cela améliore son humeur et son attention, alors, vous savez ce qu'il vous reste à faire en cas de message à faire passer. Et si vous apportez des petits sablés ou macarons avec ça sera un bonus, mais n'abusez pas trop, il n'est pas dupe. ∞ EAU. Difficile de résister à l'appel du large, pour cet enfant du printemps, amoureux de la mer. Navigateur et excellent nageur, il aime se promener le long de la baie, flânant sur les bords de l'eau, seul ou accompagné. Depuis le décès de son compagnon, les bords de l'eau sont devenus son refuge de prédilection, parfois une voix l'encourage à rejoindre les fonds ou l'horizon, pour disparaître et ne faire qu'un. Il entend les rumeurs des tentatives d'exploration de la Summer, aventures qui le tenteraient bien, souhait secret qu'il garde pour lui. Il y a une époque, il ignorait les sirènes de l'eau, mais depuis qu'il est seul, la tentation grandit, s'enfonçant toujours un peu plus profond à chaque plongée. ∞ IKEBANA. L'art des arrangements floraux. Encore une fois, difficile de ne pas sourire et d'imaginer le capitaine prendre le temps de préparer des bouquets ou simplement embellir les lieux avec un simple arrangement floral inspirée des traditions anciennes nippones. Hobby qu'il tient de sa mère, il lie cette activité aux conversations, sérieuses ou non, s'il vous reçoit chez lui pour discuter, vous repartirez avec un petit arrangement personnalisé. Il lui arrive aussi d'en semer dans le palais, parfois en offrir pour des occasions ou tout simplement pour remonter le moral. Dans un autre coven, le geste pourrait être déplacé, mais au sein du printemps ça semble encouragé. ∞ MUSIQUE. Lorsque sa voix s'élève, c'est d'abord pour des chants marins, mais aussi de légendes sorcières, avant de se mêler aux groupes et artistes plus modernes. Goûts éclectiques, le capitaine ne refuse jamais de découvrir un nouvel artiste, grand concert ou show en petit comité, c'est toujours un plaisir de rencontrer des gens de cet univers si différent du siens et pourtant si familier. Il a appris la musique avec son père et grand-père, il la partager avec son compagnon, lui même musicien, ne refusant pas de courir ses doigts sur les touches d'un piano ou le long d'une guitare en fin de soirée, dans un coin de bar ou chez des invités.
loyalty : COVEN DU PRINTEMPS. Si son héritage est celui de l'océan, il reste un enfant du printemps, élevé au sein du coven par ses parents, imprégné de leur philosophie et de leur magie, il a fait le choix de rester parmi les siens afin de défendre les valeurs du printemps, les faisant siennes.
action cards : 2
object cards : 3
mystery cards : 1
random cards : 0
intrigue cards : 0
warning sign :
Sarcastic warm-hearted
❝ I must remember that what’s done is done, what’s gone is gone. One of life’s lessons is always moving on. It is ok to look back and think of fond memories, keep moving forward. ❞
VIVE LES VIEUX! Plus sérieusement Cate Blanchett c'est simplement la classe. Bienvenue sur tbe. *laisse un cookie de bienvenue*
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Mar 11 Déc - 10:58
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
le perso promet de fou bienvenuuue
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Mar 11 Déc - 11:00
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
Excellent choix d'avatar, je ne peux qu'abonder en ce sens ^^ Bienvenu et bon courage pour la fiche ^^
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Mar 11 Déc - 11:14
Victoire de Valois
you got two black eyes
★
image :
pseudo : iron queen (mogo)
credits : BONNIE
Faceclaim : charleen weiss
Multifaces : the devilish nysa
Inscription : 08/12/2018
Messages : 262
timelapse : nineteen y.o.
heart rate : single and so not ready to mingle
purpose : engineer
magic scale : level two
powerplay : freeze kiss, always stay fresh
loyalty : loyal as fuck to her supremes. her new family.
action cards : none
object cards : two
mystery cards : none
random cards : none
Black Dimes : 1067
Staff
✧
☾
BOUH LA VIEILLE ça veut me tuer donc ça mérite pas un super bienvenue ça
MAIS QUAND MEME BIENVENUE AVEC CE MERVEILLEUX PV
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Mar 11 Déc - 13:05
Abel Frye
you got two black eyes
★
image :
pseudo : ELYSIUM, Laura
credits : noah mah love for both
Faceclaim : sebastian stan
Multifaces : letha black ; avalon glücksbourg
Inscription : 12/08/2018
Messages : 1212
true color : #BF3030
timelapse : 32 ans
heart rate : célibataire
purpose : homme à tout faire, il rend des services au plus offrant
gemstone : jade, contrôle du temps
liability : il a un chien dénommé Jagger ✯ il écoute beaucoup de musique ✯ il vit modestement, il n'aime pas le luxe ✯ débrouillard et solitaire, il déteste demander de l'aide ✯ malgré son apparence de mauvais garçon, c'est quelqu'un sur qui on peut compter dans le voisinage. Il s'est plusieurs fois retrouvé à réparer des dégâts chez ses voisins et à aider les gens de son quartier. ✯ il est rare de le voir sourire. ✯ il fume régulièrement ✯ il porte toujours le livre préféré de sa mère sur lui
loyalty : Il n'a pas tendance à se lier avec les red thieves, ou les humains. Il se fiche des révolutions. Il est loyal à celui qui le paiera le plus. Mais il ne les dénonce pas nécessairement non plus. Il fait partie de la rébellion pour protéger Noah, son meilleur ami.
action cards : 0
object cards : 0
mystery cards : 0
random cards : 0
Black Dimes : 6137
Staff
✧
☾
quel choix de vava bienvenue sur le forum
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Mar 11 Déc - 18:00
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
Omg ce pv. Bienvenue
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Mar 11 Déc - 23:49
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
Bienvenue sur TBE, courage pour la fiche
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Mer 12 Déc - 0:10
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
Punaise l'aesthetic de ta fiche je meuuuuurs
Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche !
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Mer 12 Déc - 0:24
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
Bienvenue ! Bonne chance pour remplir toute ta fiche ! Quelle classe !
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Mer 12 Déc - 12:53
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
bienvenue par ici
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Mer 12 Déc - 13:24
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Jeu 13 Déc - 1:58
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
cette aesth'
adieu
hâte de voir comment va finir ce perso dommage que ce soit LE MAUVAIS COVEN POUR FAIRE DE BELLES CHOSES
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Ven 14 Déc - 23:35
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
ça pue la classe ici jpp bienvenue parmi nous !
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Sam 15 Déc - 20:40
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
Merci à tous pour votre accueil très très (très) chaleureux ! J'ai enfin pu finir ma fiche et je dois dire que vos gentils messages ont aidé ma motivation.
@Victoire de Valois, je serais la vieille de tes cauchemars ahah ! J'espère que tu arrivera à échapper aux griffes des méchantes sorcières de la Day (ces harpies !).
@Elizabeth Devlin, tu es mon premier coup de coeur du forum, ton petit mot était très attentionné, et j'espère que de près ou de loin nous pourrons avoir un lien.
@Marth Devonshire, la team des quadras n'a de cesse de s'agrandir, on devrait fonder un club, interdit aux moins de quarante balais of course ! On ne pratique pas la magie comme les petits djeuns"...
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Sam 15 Déc - 20:52
Invité
you got two black eyes
★
Invité
✧
☾
@Dejanir Toegar :faint mais toi. Je ne suis qu'amour pour toi. T'es trop t'en fais pas on va se trouver une chouette lien !
SujetRe: Sept chapitres perdus #☾.posté le Sam 15 Déc - 21:27
Mojave E. Barnes
you got two black eyes
★
pseudo : Phoebus
credits : Ava : Phoebus / Sign EXORDIUM.
Faceclaim : Jude Law
Multifaces : Elon Jóhannsson
Inscription : 10/12/2018
Messages : 120
timelapse : 46 Ans ; Tu es né un 29 Décembre. Enfant de l'hiver sous tout ses états tu as vu passer bien des épreuves.
heart rate : Veuf depuis maintenant cinq ans, ton coeur est gelé comme l'est ton regard. Il n'y a plus rien dans ta vie, plus personne sous ton toit où le silence est de mise quand le piano n'est pas là pour le transpercer.
purpose : Tu es Gardien du Savoir, plus exactement, tu es spécialiser dans les archives des trésors que renferme le savoir du coven de l'hiver. Tout ces documents que tu as lu, tu les connais par coeur. Mémoire eidétique, tu te souviens de tout ce que tu vois ou lis. Fardeau ou don, tu ne saurais le dire.
magic scale : Niveau III. Quoique tu estimes la magie comme un constant apprentissage, tu sais maîtriser ton don et les sortilèges aussi facilement qu'un chef d'orchestre devant ses musiciens.
powerplay : Refroidissement Éolien. Tu as le contrôles des vents glacés, de la bise au blizzard. Tu maîtrises la pression atmosphérique hivernale pour créer autour de toi un paysage d'hiver calme ou encore une trombe de neige...
loyalty : Depuis toujours tu foules les pavés froid de Lower Manhattan, tu vis au sein et pour le Coven. Ta place d'archiviste est importante et tu en as conscience, aussi es tu particulièrement dévoué à ta tâche et aux tiens.
Cependant, derrière un masque de marbre glacé, ton esprit est ouvert... Il est facile de poser des idées reçues sur ton être mais attention à ne pas te juger trop vite.
warning sign :
WinterCourt
Whence is that knocking?
How is ’t with me when every noise appals me?
What hands are here? Ha! They pluck out mine eyes.
60Will all great Neptune’s ocean wash this blood
Clean from my hand? No, this my hand will rather
The multitudinous seas incarnadine,
Making the green one red.
Black Dimes : 814
WINTER COURT
✧
☾
Ce FA Et encore une sorcière de caractère, j'aime beaucoup! (Et motivée, vu l'histoire )
J'ai découvert le forum sur Bazzart, comme beaucoup d'entre nous et je suis si contente d'avoir pu tomber sur ce topic. Être là me procure un grand plaisir. Un merci tout spécial pour maybedumbmaybewise (
dommage que ce soit LE MAUVAIS COVEN POUR FAIRE DE BELLES CHOSES 
